« L’Inno’Tour LCL », c’est le nom du parcours de formation destiné aux 3.000 collaborateurs du réseau LCL pour les sensibiliser « aux avancées de la banque en matière de d’innovation et de ‘digitalisation’ », indique la banque de détail dans un communiqué. Au cours d’une journée dédiée dans chacune des 50 directions régionales, les conseillers et les managers des agences découvriront entre autres une plate-forme de talent management spécialisée dans le leadership, la connaissance de soi et les soft skills, pour leur permettre de développer leurs compétences et leur savoir-être, ainsi que des dispositifs comme le « Comité MOOV », le programme d’intrapreneuriat de LCL qui encourage les initiatives des collaborateurs.
Le « Fintech Innovation Challenge » met des étudiants de Paris-Dauphine en compétition pour les former aux fintech. Face à des investisseurs, ils doivent présenter leur start-up. Et surtout convaincre.
Les compétences humaines et la transversalité sont désormais nécessaires aux professionnels de l'investissement pour survivre à la puissance des algorithmes, selon le CFA Institute.
Lloyds Banking Group, la première banque de détail britannique, prévoit de supprimer 780 emplois, a annoncé le syndicat Unite ce mercredi. Un porte-parole de la banque a déclaré qu’un plan de réduction de postes est en cours dans le réseau d’agences mais n’a pas commenté le nombre de collaborateurs concernés. Ces nouvelles économies suivent la publication la semaine dernière d’un résultat annuel en baisse de 26% en 2019.
Former les banquiers aux spécificités des financements relatifs à l’efficacité énergétique, c’est ce que propose le programme Inveest lancé en septembre 2019 par la société spécialisée en solutions environnementales GreenFlex et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Inveest, lauréat d’un appel à programmes CEE national lancé par le ministère de la Transition écologique et solidaire, compte aujourd’hui 30 collaborateurs de BNP Paribas, du groupe Crédit Agricole et de HSBC qui bénéficient de l’accompagnement du programme pour acquérir de nouvelles compétences sur le financement des projets d’efficacité énergétique. Le programme met à la disposition des participants des études, des analyses et des baromètres, ainsi que des cas pratiques d’évaluation.
Participation. Il était tombé bien bas fin 2015. Depuis, le taux de participation, c’est-à-dire la part de la population en âge de travailler qui occupe un poste ou recherche un emploi, remonte lentement mais sûrement aux Etats-Unis. Il a atteint 63,4 % en janvier, soit une hausse d’un point en quatre ans qui le laisse cependant loin des sommets atteints au tournant du millénaire (67,3 %). Le phénomène s’observe aussi en zone euro et au Japon. L’embellie doit beaucoup aux femmes (voir le graphique), mais aussi aux plus de 60 ans, alors que la dynamique est moins favorable chez les hommes. Certaines personnes qui étaient sorties du marché du travail après la crise financière y font leur retour, la bonne tenue de l’emploi et l’accélération des salaires réels rendant le travail plus attractif. « La tendance va-t-elle se poursuivre ? s’interroge Lazard Frères Gestion. L’exemple japonais peut laisser penser que ce sera le cas, d’autant que les secteurs créateurs d’emplois sur les dernières années sont des secteurs généralement plus féminisés. En revanche, les conséquences et les causes de la stagnation relative du taux de participation des hommes constituent un réel enjeu pour l’économie américaine. » La poursuite de la hausse du taux de participation est en effet nécessaire à celle de la croissance, mais aussi au maintien d’une inflation salariale basse en raison de l’accroissement de l’offre de travail.
L’emploi cadre dans la banque-assurance se porte bien, à juger les chiffres de la dernière enquête annuelle de l’Apec (Agence pour l’emploi des cadres) sur le recrutement des cadres en France (281.000 recrutements réalisés en 2019, +6 % par rapport à 2018 ; 297.000 embauches prévues en 2020). « En 2019, les créations nettes de postes de cadres (recrutements + promotions internes - sorties) se sont élevées dans ce secteur à 4.120, précise Gaël Bouron, responsable adjoint du pôle études de l’Apec. En outre, la banque-assurance affiche un taux d’encadrement élevé de 44 %. » Dans les services, le secteur est le quatrième pourvoyeur de cadres avec 21.280 embauches prévues cette année. « Les métiers sont de plus en plus qualifiés, souligne Gaël Bouron. Traditionnellement, la banque-assurance favorisait beaucoup la promotion interne. Aujourd’hui, on en voit moins au profit de davantage de recrutements externes, notamment dans les métiers technologiques et d’expertise. C’est d’ailleurs le quatrième secteur en France qui embauche le plus de cadres informatiques : cybersécurité, marketing digital, ‘data science’… » Mais ces profils sont convoités par de nouveaux acteurs. « Les fintech rebattent les cartes car leurs besoins en recrutements sont aussi très importants », relève Gaël Bouron. A l’horizon 2021-2022, l’Apec estime que le cap des 300.000 embauches de cadres pourrait être franchi.
L’Association française des banques (AFB) et les organisations syndicales (le SNB, FO et la CFTC, représentant plus de 58 % des suffrages) ont signé un accord consacré à la formation, « opérationnel, directement applicable dans les entreprises », a annoncé l’AFB dans un communiqué du 10 février. Cet accord aborde cinq thèmes : la formation professionnelle (alternance, certifications, compte personnel de formation…), l’insertion durable des jeunes et des publics prioritaires, la formation continue des salariés à travers les outils (CPF, CPF de transition, etc.), les modalités de travail avec l’opérateur de compétence Atlas et le dialogue social. En 2018, l’industrie bancaire française a dédié 5 millions d’heures à la formation, formant près de 98 % des salariés, soit 4,6 % de la masse salariale, et a signé 8.400 contrats d’alternance, rappelle l’AFB.
Thyssenkrupp compte supprimer 2.8000 emplois dans sa branche sidérurgique, selon le syndicat allemand IG Metall. La direction du groupe a informé le syndicat de ses projet pour la branche, a indiqué IG Metall dans un courrier à ses membres. Thyssenkrupp, qui passe actuellement en revue son portefeuille d’activités, est confronté à diverses difficultés, dont la faiblesse du marché automobile mondial. Les suppressions d’emplois prévues dans la branche sidérurgique font partie des 6.000 réductions d’emplois déjà annoncées pour l’ensemble du groupe.