Le « chief digital officer » (CDO), fonction apparue ces dernières années au sein des institutions financières, étend son périmètre d’action à la sphère RH, selon une étude de PwC, en partenariat avec l’Agora Chief Data Officer, intitulée « Quels sont les rôles et les défis du chief data officer (CDO) d’aujourd’hui ? ». Ainsi, le rôle des CDO est à la fois d’intégrer les équipes data dans les opérations de l’entreprise et d’acculturer les collaborateurs en matière de data et d’analytics en s’appuyant sur la montée en compétences (le fameux « upskilling ») de toutes les fonctions au sein de l’entreprise (opérations, finance, ventes & marketing, achats, ressources humaines…). « Le rôle du CDO est essentiel lors de cette étape de développement. En effet, 70 % d’entre eux sont impliqués dans la formation des équipes et dans l’acculturation data des entreprises », souligne PwC.
Pour favoriser sa capacité à innover et contribuer à la formation de profils aux compétences numériques, le groupe Crédit du Nord collabore avec « La Web School Factory », école post-bac en cinq ans, créée en 2012, qui forme les futurs managers du numérique. La banque, filiale de la Société Générale, va intégrer la réflexion des étudiants de La Web School Factory à celle de ses équipes selon diverses approches et grâce à différents projets tels que l’« Anti-Master Class » au cours duquel « les étudiants challengent un service ou projet en cours de développement pour apporter de la valeur ajoutée. L’entreprise confronte son idée aux étudiants et perçoit leur ressenti, leur vision et leurs recommandations », précise la banque. « En associant les étudiants à la construction de nos projets, nous ouvrons ainsi la banque à de nouvelles méthodes et bénéficions de visions disruptives pour aller plus vite dans notre transformation et répondre aux nouveaux besoins de nos clients », explique Virginie Lacroix, responsable de l’innovation au sein du groupe Crédit du Nord.
Face à la propagation du virus, les syndicats expriment les inquiétudes des salariés. Une réunion devait se tenir hier soir avec l'Association française des banques et les organisations syndicales.
L’entrée en vigueur des nouvelles règles en application de la réforme de l’assurance chômage, initialement prévue au 1er avril, va être reportée au 1er septembre en raison de l'épidémie de coronavirus en France, a annoncé lundi la ministre du Travail.
La pandémie de coronavirus pourrait entraîner une baisse de 25% des voyages dans le monde, et entraîner la suppression de 50 millions d’emplois dans le secteur du voyage et du tourisme, selon le World Travel and Tourism Council (WTTC). L’équivalent d’une perte de trois mois de voyages dans le monde en 2020 pourrait aboutir à une réduction de 12% à 14% des emplois, précise le WTTC, qui invite les gouvernements à supprimer ou à simplifier les visas, à réduire les taxes de voyage et introduire des incitations une fois l'épidémie maîtrisée. L’industrie du tourisme représente 10% du PIB et des emplois mondiaux.
La pandémie de coronavirus pourrait entraîner une baisse de 25% des voyages dans le monde, et entraîner la suppression de 50 millions d’emplois dans le secteur du voyage et du tourisme, selon le World Travel and Tourism Council (WTTC). L’équivalent d’une perte de trois mois de voyages dans le monde en 2020 pourrait entraîner une réduction de 12% à 14% des emplois, précise le WTTC, qui invite les gouvernements à supprimer ou à simplifier les visas, à réduire les taxes de voyage et introduire des incitations une fois l'épidémie maîtrisée.
Quelque 3.600 entreprises, soit 60.000 salariés, ont déposé une demande pour bénéficier du chômage partiel compte tenu de la crise en cours liée au coronavirus, a annoncé jeudi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Le chiffre est en forte augmentation depuis lundi, où 900 entreprises avaient fait leur demande, a-t-elle déclaré sur LCI. «Et ça va être beaucoup plus. Nous voulons protéger les travailleurs dans cette période, protéger l’emploi et donc on va faire un soutien massif en clair je n’ai pas de limite budgétaire, on fera ce qu’il faut», a-t-elle poursuivi.
Avec 45 % de femmes au sein de ses conseils d’administration (CA) devant la Suède et l’Italie, la France est la bonne élève de l’Europe en matière de représentation féminine dans les CA, selon un rapport de Korn Ferry sur les administrateurs non exécutifs qui rappelle ainsi l’effet positif de la loi Copé-Zimmermann qui impose en France de respecter un quota minimum de 40 % de membres féminins dans les CA. En matière d’écart salarial, la France se distingue aussi. « Si, dans toute l’Europe, les directeurs non exécutifs reçoivent 5 % (médiane) de plus que leurs homologues féminins, en France cet écart est à l’avantage des femmes qui perçoivent 6 % de plus en honoraires que les hommes. La France est d’ailleurs le seul pays d’Europe où l’écart salarial est à l’avantage des femmes », souligne le rapport. Point noir au tableau : cette féminisation dans les CA en France ne s’est pas répercutée dans les comités exécutifs/comités de direction du CAC 40 où les femmes sont toujours sous-représentées avec moins de 20 %. Un projet de loi imposant un quota minimum de 40 % de femmes dans ces instances dirigeantes serait en préparation. Par ailleurs, en dehors des grandes entreprises, la situation de la représentation des femmes demeure peu satisfaisante, comme l’indique une étude du Boston Consulting Group (BCG) et France Invest menée sur 5.000 entreprises françaises de toutes tailles, accompagnées par du capital-investissement, représentant plus 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Dans ces 5.000 entreprises, moins d’un quart des femmes est membre du CA ou équivalent, et seules 7 % de femmes sont PDG ou DG (contre 15 % pour l’ensemble des entreprises de 20 salariés ou plus d’après l’Insee). Néanmoins, les membres des comités de direction sont féminins à 26 % « mais ce taux est inversement proportionnel à la taille de l’entreprise », précise l’étude. De plus, au sein des « codir », les femmes dirigeantes occupent très souvent les mêmes fonctions : directrice des ressources humaines ou directrice du marketing (55% du total).
Les banques centrales progressent lentement sur l’égalité femmes/hommes. L’indice OMFIF (Forum officiel des institutions monétaires et financières) de l’égalité femmes/hommes mesure la présence d’hommes et de femmes à des postes à responsabilités dans les banques centrales, indique Mazars. L’étude, qui en est à sa 7è édition, évalue et classe les institutions selon l’équilibre femmes/hommes aux postes de direction et dans les conseils d’administration. Par pays, l’Espagne arrive en tête de l’indice, devant Aruba, l’Islande et la Malaisie. Si l’Asie-Pacifique est la région avec le taux de progression le plus élevé, l’Europe est la zone la plus performante. Cependant, sur 173 banques centrales, un cinquième ne compte aucune femme à des postes de direction ou comités de politique monétaire. Et seules 14 banques centrales dans le monde ont des femmes à leur tête, dont la Banque centrale européenne dirigée par Christine Lagarde.
Le télétravail s’ancre dans le quotidien des actifs français, selon une enquête de Microsoft France réalisée avec Opinion Way. Lors des grèves de décembre 2019 et janvier 2020, 36 % des actifs français ont télétravaillé ; chez les moins de 35 ans, cette proportion est encore plus élevée avec plus d’un actif sur deux qui a opté pour ce mode de travail. Au cours de cette période, 42 % des télétravailleurs ont découvert cette pratique pour la première fois. Le télétravail s’étend au6delà des grandes entreprises : les entreprises de moins de 2.000 salariés comptent 51 % de télétravailleurs, contre 42 % pour celles de plus de 2.000 salariés. Côté outils, 86 % des primo-télétravailleurs ont utilisé un logiciel de messagerie instantanée (contre 63 % des actifs français), 80 % ont bénéficié d’une plate-forme collaborative et 83 % de services de vidéo-conférence.
Alors que les entreprises de plus de 50 salariés avaient au plus tard jusqu’au 1er mars 2020 pour respecter l’obligation de calculer et de publier leur index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, les écarts de salaires femmes-hommes chez les cadres ne se résorbent pas, avertit une étude récente publiée par l’Apec. En 2018, la rémunération médiane des hommes cadres était 16 % supérieure à celles des femmes. Si une partie de cet écart s’explique « par le fait que les femmes et les hommes n’occupent pas les mêmes emplois et que les hommes sont surreprésentés dans les fonctions plus rémunératrices », un écart de 8 % subsiste si l’on compare les rémunérations des hommes et des femmes occupant les mêmes postes et ayant les mêmes caractéristiques. Par ailleurs, le plafond de verre persiste pour les femmes cadres qui sont sous-représentées dans les fonctions hiérarchiques. Si elles constituent 35 % des effectifs cadres, elles ne sont que 31 % à être managers et seulement 25 % à des fonctions de direction d’entreprise. Pis, lorsqu’elles parviennent à percer le plafond de verre, elles restent pénalisées : « A profil identique, l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes responsables hiérarchiques est de 10 % », souligne l’étude. En outre, lorsqu’il s’agit de choisir un jeune candidat à un poste de manager, les femmes peuvent subir de la discrimination. « D’après une étude expérimentale réalisée dans le secteur financier, les femmes de 25 ans sans enfants auraient moins de chance d’être embauchées en tant que manager que les hommes sans enfants, ce qui n’est plus le cas à un âge plus avancé », explique ainsi l’Apec.
Où sont les femmes chez les data scientists ? Une étude de BCG Gamma (l’entité du Boston Consulting Group dédiée à l’intelligence artificielle) réalisée auprès de 9.000 étudiants en sciences dans dix pays révèle que seuls 15 % des data scientists dans le monde sont des femmes alors qu’elles représentent près de 35 % des étudiants en science, technologie, ingénierie et mathématiques. La raison du déficit de femmes dans ce métier très recherché par les entreprises du secteur financier ? Le manque d’information, avec près de la moitié des étudiants qui sont mal informés sur ce métier et le considèrent abstrait, théorique et manquant d’impact concret. D’autre part, les étudiants, et les femmes en particulier, connaissent peu les possibilités de progression qu’offre une carrière de data scientist.
Le gouvernement Sanchez veut détricoter une partie des réformes de 2012, qui ont soutenu les créations d’emplois sans mettre fin à la dualité du marché.
Toutes les banques cherchent à transformer leurs réseaux. S’appuyer sur des indépendants nécessite de lever des freins réglementaires, sociaux, voire politiques.