Les trois finalistes du Prix du Roman d’Entreprise et du Travail 2020 nous dévoilent le côté obscur. Dans son roman personnel A la ligne, Joseph Pontus nous parle de souffrance dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons, quand Jean-Guy Soumy nous transporte au 19e siècle, de Lyon à la frontière italienne en suivant Le voyageur des Bois d’en Haut. Avec Organigramme, Jacques Pons imagine un tueur s’en prenant aux salariés d’un fleuron du luxe français. Les co-organisateurs du prix depuis 11 ans en connaissent un rayon en matière d’ambiance au boulot : Place de la Médiation et Technologia sont respectivement un organisme de formation axé sur la médiation, la prévention des risques psychosociaux et la qualité de vie au travail et un cabinet d’experts en prévention des risques liés au travail. Le lauréat sera sacré le 7 septembre au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Le ministre des Finances britannique Rishi Sunak a annoncé mercredi de nouvelles mesures totalisant 30 milliards de livres pour relancer l’économie et éviter que la crise ne soit aggravée par une explosion du chômage. Devant le Parlement, il a détaillé un plan dont les principales nouveautés portent sur l’emploi.
Le taux de chômage a atteint 7,8% en mai en Italie, contre 6,6% révisé à la hausse le mois précédent, alors que quelque 84.000 emplois ont été perdus, a rapporté jeudi le bureau national des statistiques Istat. Le pourcentage monte à 23,5% chez les jeunes. Seules les personnes recherchant activement un emploi comptent pour le taux de chômage, alors que le taux d’emploi global, l’un des plus bas de la zone euro, est tombé à 57,6% en mai, un plus bas depuis décembre 2016. Le taux de chômage avait chuté au cours des deux mois de mars et avril, les gens ayant cessé de chercher du travail avec les mesures de confinement et fermetures d’entreprises. La hausse de mai reflète la fin progressive du blocage et le retour des Italiens sur le marché du travail, donc également des recherches d’emplois.
Le département du Travail a confirmé que l’économie américaine a de nouveau créé des emplois en juin avec la réouverture de milliers de commerces et d’entreprises, selon les statistiques officielles publiées jeudi, qui confirmeraient donc une tendance à la reprise après la période du confinement. Le communiqué du Bureau of Labor Statistics fait état de 4,8 millions de créations d’emplois non-agricoles en juin, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient plutôt 3,0 millions, ce qui en fait le chiffre le plus élevé jamais enregistré sur un mois depuis le début du suivi des chiffres de l’emploi par Washington en 1939.
Le taux de chômage a atteint 7,8% en mai en Italie, contre 6,6% révisé à la hausse le mois précédent, alors que quelque 84.000 emplois ont été perdus, a rapporté jeudi le bureau national des statistiques Istat. Le pourcentage monte à 23,5% chez les jeunes. Seules les personnes recherchant activement un emploi comptent pour le taux de chômage, alors que le taux d’emploi global, l’un des plus bas de la zone euro, est tombé à 57,6% en mai, un plus bas depuis décembre 2016.
L'économie allemande a enregistré mercredi deux annonces encourageantes avec un rebond soutenu des ventes au détail en mai et une hausse moins marquée qu’attendu du chômage en juin.
Au fil des gains de productivité, le nombre de salariés dans les banques françaises a poursuivi son érosion l’an dernier en reculant de 1% avec 360.000 CDI et CDD (hors alternants), a annoncé hier la Fédération bancaire françaises (FBF). La baisse atteint même 1,6% dans les seuls établissements non-mutualistes membres de l’Association française des banques (AFB) qui compte 191.600 salariés. Soit le plus fort recul depuis 2013. Ce mouvement est lié aux «gains de productivité progressifs» de l’industrie financière, a justifié hier André-Guy Turoche, directeur des affaires sociales de l’AFB, lors d’un point presse.
Le nombre de déclarations d’embauches de plus d’un mois dans le secteur privé (hors intérim) a fortement rebondi avec le début du déconfinement en France en mai, de +75,9% selon les données publiées mercredi par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). Les déclarations avaient connu un plongeon de -64,2% en avril et une chute de -24,9% en mars. Elles affichent encore une contraction de -52,7% sur trois mois et de -50,7% sur un an.
La banque suisse UBS songe à généraliser l’usage du télétravail, appliqué pendant le confinement, même après la fin de la pandémie. «On peut concevoir que dans le futur, jusqu’à un tiers de l’effectif travaille à distance, par rotation», a indiqué un porte-parole du groupe, confirmant des propos à Bloomberg de Sabine Keller-Busse, la directrice des opérations (chief operating officer). UBS étudie actuellement quelles activités pourraient être concernées par le télétravail de manière permanente, dans le monde entier. Le groupe emploie environ 70.000 personnes dans l’ensemble de ses implantations. Durant le confinement des économies, autour de 80% de l’effectif a dû travailler à distance.
La banque suisse UBS songe à généraliser l’usage du télétravail, appliqué pendant le confinement, même après la fin de la pandémie de coronavirus. « On peut concevoir que dans le futur, jusqu’à un tiers de l’effectif travaille à distance, par rotation », a indiqué un porte-parole du groupe, confirmant des propos à Bloomberg de Sabine Keller-Busse, la directrice des opérations (chief operating officer).
L’équipementier télécoms a annoncé lundi la suppression de 1.233 emplois de sa filiale Alcatel-Lucent International en France, dans la recherche et développement et les fonctions centrales sur les sites de Paris-Saclay et de Lannion (Côtes d’Armor), soit environ un tiers des effectifs de Nokia en France, comme l’avait révélé L’Agefi la semaine dernière.
Les syndicats ont validé les enveloppes prévues pour les salariés en première ligne pendant le confinement. La Société Générale mise sur la mobilité interne après le gel des embauches.
La parole à Hélène Fiani, directrice project management & development services France chez Cushman & Wakefield, et Christophe Gellé, président de Cushman & Wakefield Design+Build France
Le nombre de bénéficiaires du dispositif de chômage partiel en France a connu une «décrue manifeste» en mai, a déclaré mercredi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud sur Radio Classique. En mai, 7,8 millions de Français ont été placés en chômage partiel, contre 8,7 millions en avril et 7,2 millions en mars, selon la direction des études et des statistiques du ministère du Travail (Dares). Avec le début du déconfinement mi-mai, la proportion de salariés bénéficiant du chômage partiel complet a également régressé, atteignant 13% le mois dernier, contre environ 20% fin avril et 25% fin mars.
Le nombre de bénéficiaires du dispositif de chômage partiel en France a connu une «décrue manifeste» en mai, sans pour autant que la situation de l’emploi revienne à la normale, a déclaré mercredi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud sur Radio Classique. En mai, 7,8 millions de Français ont été placés en chômage partiel, contre 8,7 millions en avril et 7,2 millions en mars, selon les données publiées mercredi par la direction des études et des statistiques du ministère du Travail (Dares).