Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Suivant la doctrine de son conseiller Stephen Miran, Donald Trump chercherait à nouer un nouvel accord mondial sur les changes, comparable aux accords du Plaza de 1985. Ses objectifs : déprécier le dollar et réduire le déficit commercial américain à long terme, sans pour autant menacer le financement du déficit des Etats-Unis. Cette quadrature du cercle peut expliquer la menace de droits de douane et de retrait du parapluie militaire américain envers les pays jugés non coopératifs, mais nombre d’économistes la jugent très difficile à résoudre.
Forte de la plus dense industrie de défense en Europe, et de la position de deuxième exportateur mondial, la France se positionne comme un leader potentiel dans le contexte actuel de réarmement général.
La banque centrale américaine a décidé de réduire son bilan à un rythme plus lent à partir d’avril, abaissant de 25 à 5 milliards de dollars le montant des obligations d’Etat qu’elle ne réinvestit plus chaque mois. Au-delà du débat sur les raisons de cette mesure, notamment liées aux perturbations du blocage du plafond de la dette américaine, la Fed cherche le bon tempo.
Une offre de LCH SA existait déjà pour les acteurs du buy-side comme les fonds de pension notamment, mais le contexte budgétaire et le fort développement du marché auprès de tous les acteurs non bancaires va permettre d’ouvrir plus globalement la compensation sur le «repo».
Les partis du futur gouvernement veulent investir plusieurs centaines de milliards d’euros dans la défense, les infrastructures et l’économie. Le rendement de l’obligation allemande à 10 ans s’envole de près de 26 points de base, à un plus haut depuis juin 2024. Les marchés actions sont à la fête.
Une partie des élus helvétiques dénoncent la taille de la plus grande banque suisse. Ils proposent de recentrer les dettes subordonnées additionnelles sur leur fonction originelle de prévention. Pas évident.
Les marchés parient depuis novembre sur une révision du ratio de levier supplémentaire (SLR) comme en 2020. La mesure n’avait pas été pérennisée. Mais le contexte a également beaucoup changé depuis.
L’inversion du «swap spread», devenue la norme aux Etats-Unis depuis quelques années, tend à se retourner avec l’élection de Donald Trump. Deux influences contraires jouent, la perspective de déficits accrus et la dérégulation bancaire attendue.
Cette feuille de route budgétaire, adoptée mardi à la Chambre des représentants malgré des dissensions entre élus républicains, reprend l’accord de principe qui devrait permettre les mesures phares souhaitées par le président Donald Trump. Mais elle a assez peu de chances d’aboutir.
Le gouvernement de Pedro Sanchez propose d’absorber une partie de la dette des communautés autonomes, issue de la crise financière de 2008. Une promesse à un parti indépendantiste catalan élargie à l’ensemble du pays. Si la mesure est adoptée, elle ne devrait pas avoir d’impact sur la note de l’Espagne.
Elle a progressé moins vite qu’en 2023 mais s’élève désormais à 318.000 milliards de dollars. Le ratio dette sur PIB a augmenté pour la première fois depuis 2020. La dette mondiale devrait continuer à augmenter en 2025, notamment la dette publique.
Arrivé en tête des élections législatives dimanche 23 février avec près de 29% des voix, le parti démocrate-chrétien de Friedrich Merz devra former, avec les sociaux-démocrates, une «grande coalition» majoritaire grâce au report des sièges des petits partis. De quoi assouplir mais pas révolutionner la politique budgétaire.
Cette nouveauté permettra aux particuliers de se positionner sur les obligations souveraines, depuis longtemps difficiles d’accès en direct pour cette typologie d’investisseurs dans certains pays comme la France.
Le déficit budgétaire des Etats-Unis atteint un record de 840 milliards de dollars au cours des quatre premiers mois de l’exercice fiscal. Mais l’administration Trump a annoncé le 5 février qu’elle continuerait à utiliser surtout les bons du trésor à court terme pour refinancer sa dette, et moins de dettes à moyen-long terme, ce qui a rassuré les marchés.
Mais une coalition risque encore une fois d’être difficile à constituer, avec un accord probablement long à trouver. L'ampleur des compromis post-électoraux à établir compliquera la tâche du prochain chancelier pour sortir le pays de son immobilisme.
Presque la moitié des Allemands sont favorables à l’idée d’autoriser une dette plus élevée pour des investissements ciblés dans les domaines de la défense, l’éducation, la santé et l’énergie. Mais les marges de manœuvre politiques ne sont pas forcément très larges.
Cette deuxième syndication de l’année de l’Agence France Trésor a encore obtenu une souscription record pour cette maturité très demandée. Elle confirme une bonne tendance pour la dette souveraine française, et plus généralement européenne.
Alors que le psychodrame du budget 2025 s’achève en France, les Etats européens devront emprunter encore près de 1.300 milliards cette année. Dont 700 à 800 milliards de «nouvelle» dette - hors remboursements - à absorber par les marchés avec la fin des achats de la BCE. Le plus dur, en termes de hausse des taux longs, semble cependant déjà passé.