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Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a défendu, ce jeudi, la gestion par son gouvernement de la crise politique, qui pourrait ternir ses chances de remporter les élections législatives en octobre. Son gouvernement est sur la défensive depuis que l’ancienne ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, a affirmé avoir subi des «pressions» inappropriées du Premier ministre et de son entourage pour qu’elle tente d'éviter un procès au géant du BTP SNC-Lavalin. Ce jeudi, Justin Trudeau tenait pour la première fois une conférence de presse dédiée à ce sujet.
Le leader russe de la téléphonie mobile MTS a annoncé aujourd’hui un accord avec les autorités américaines, à qui il va régler 850 millions de dollars (750 millions d’euros) pour solder des poursuites pour corruption liées à ses activités en Ouzbékistan. Cet accord avec le département américain de la Justice (DoJ) et le gendarme boursier américain (SEC) « marque la fin de l’enquête sur l’acquisition et les opérations de l’ancienne filiale du groupe en Ouzbékistan entre 2004 et mi-2012 », a indiqué dans un communiqué MTS. Celui-ci faisait partie d’une longue liste de groupes télécoms accusés par les Etats-Unis de corruption dans cette ex-république soviétique d’Asie centrale.
Le procureur général israélien entend inculper le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans trois affaires de corruption, a annoncé jeudi le ministère de la Justice. Une audition aura lieu à une date non précisée. Il est notamment soupçonné d’avoir accordé des faveurs gouvernementales à Bezeq en échange d’une couverture favorable à son égard de la part du site d’informations Walla, propriété du groupe de télécoms. Les élections législatives sont prévues le 9 avril en Israël et «Bibi» brigue un quatrième mandat consécutif de Premier ministre. A la suite de la divulgation de l’information, le shekel a baissé par rapport au dollar : il s'échangeait à 3,63 pour un dollar jeudi après-midi, contre 3,6240 avant l’annonce.
L’Agence française anticorruption dévoile son guide pratique. La place et les moyens attribués à ce responsable témoignent de l’engagement des dirigeants.
Le parquet national financier (PNF), saisi par la Cour des comptes, a ouvert une enquête préliminaire sur les conditions dans lesquelles la Société du Grand Paris (SGP) a passé des marchés, selon Reuters, qui confirme des informations de Marianne. Cette enquête vise notamment des soupçons de favoritisme. Elle intervient un an après le rapport de la Cour des comptes qui dénonçait un dérapage massif du coût prévisionnel du métro en rocade autour de la capitale, dont la réalisation est pilotée par la SGP, créée par l'État en 2010. Initialement évalué à 19 milliards d’euros en 2010, le coût du projet a été réévalué jusqu'à atteindre fin juillet 2017 plus de 38 milliards, précise son rapport, qui fait état de près de 770 marchés notifiés par la SGP au 31 décembre 2016.
DJI Technology, numéro un mondial des drones, a annoncé vendredi que la découverte de plusieurs cas sérieux de corruption vont amputer ses résultats 2018 d’un milliard de yuans (130 millions d’euros). Le groupe chinois dit avoir découvert ces cas de corruption à la suite d’un contrôle de routine. Des enquêtes ont été immédiatement ouvertes, certaines ayant été transmises aux autorités. Des employés ont été démis de leurs fonctions. Selon le journal China Securities, plus de 40 personnes seraient impliquées dans ces affaires.
DJI Technology, numéro un mondial des drones, a annoncé que la découverte de plusieurs cas sérieux de corruption vont amputer ses résultats 2018 d’un milliard de yuans (150 millions de dollars). Le groupe chinois dit avoir découvert ces cas de corruption à la suite d’un contrôle de routine. Des enquêtes ont été immédiatement ouvertes, certaines ayant été transmises aux autorités. Des employés ont été démis de leurs fonctions. Selon le journal China Securities, plus de 40 personnes seraient impliquées dans ces affaires.
Le député Olivier Marleix (LR), ex-président de la commission d’enquête à l’Assemblée sur la politique industrielle de la France, a écrit au procureur de la République de Paris afin d’obtenir l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la vente du pôle énergie d’Alstom à l’américain General Electric en 2014, s’interrogeant sur le rôle joué par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, dans ce dossier. Dans cette lettre datée de lundi, révélée par Le Monde et consultée également par l’AFP, l'élu d’Eure-et-Loir estime que les travaux de cette commission «ont mis en évidence» la façon dont la procédure de contrôle des investissements étrangers en France a été détournée.
Le député Olivier Marleix (LR), ex-président de la commission d’enquête à l’Assemblée sur la politique industrielle de la France, a écrit au procureur de la République de Paris afin d’obtenir l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la vente du pôle énergie d’Alstom à l’américain General Electric en 2014, s’interrogeant sur le rôle joué par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, dans ce dossier.
L’ancien directeur général du groupe chimique chinois Sinochem a été condamné à 12 ans de prison pour corruption, a annoncé hier la télévision publique. Cai Xiyou n’a pas contesté les faits qui lui étaient reprochés et a dit qu’il ne ferait pas appel. Il faisait l’objet d’une enquête depuis 2016. Il avait été nommé à la tête de Sinochem en 2014 après une longue carrière au sein de China Petroleum and Chemical Corp (Sinopec) où il a exercé plusieurs fonctions importantes. Il était accusé d’avoir encaissé 53,6 millions de yuans (6,8 millions d’euros) en pots-de-vin afin d’altérer des contrats et de faciliter le commerce illégal de produits raffinés entre 1997 et 2016 à l'époque où il était chez Sinopec.
Le milliardaire émirati Khadem al-Qubaisi est visé en France par une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF) en lien avec le scandale international de corruption autour du fonds souverain malaisien 1MDB, rapportait samedi Reuters d’une source proche du dossier, confirmant une information du quotidien Le Monde. Cette enquête concernant l’ex-dirigeant du fonds souverain d’Abou Dhabi, l’IPIC (International Petroleum Investment Company), a été ouverte en février 2017 et des biens lui appartenant, dont une villa, ont été saisis en France.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi le groupe Total à une peine symbolique de 500.000 euros d’amende pour corruption d’agents publics étrangers en marge de la conclusion de contrats en Iran en 1997. Le groupe pétrolier a en revanche échappé à la confiscation par l’Etat du produit présumé de l’infraction, estimé à 250 millions d’euros. Total était accusé d’avoir versé quelque 30 millions de dollars (27 millions d’euros) de pots-de-vin entre 2000 et 2004 sous couvert d’un contrat de consultance visant à faciliter la signature d’un accord concernant l’immense gisement gazier de South Pars.
Le ministre des Finances malaisien veut que Goldman Sachs paie 7,5 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros) en compensation des sommes que la banque américaine est accusée d’avoir soustraites frauduleusement au fonds souverain 1MDB, rapporte ce vendredi le Financial Times. Lim Guan Eng a déclaré au quotidien que Goldman Sachs non seulement devrait rembourser les 6,5 milliards de dollars obtenus dans le cadre de cette opération mais aussi 1 milliard de dollars au titre des commissions perçues à cette occasion et des intérêts payés sur les obligations.
Le cours de l’action Airbus a chuté de 4,44% à 83,33 euros aujourd’hui après que le quotidien Le Monde a rapporté que le groupe aéronautique faisait l’objet d’une enquête aux Etats-Unis en lien avec des investigations anticorruption déjà menées en France et au Royaume-Uni. Selon Le Monde, le département américain de la Justice (DoJ) a lancé à la fin 2017 sa propre enquête sur les soupçons de corruption pesant sur l’avionneur européen, après les enquêtes ouvertes en 2016 au Royaume-Uni et début 2017 en France.
Le groupe pétrolier, jugé à Paris pour «corruption d’agents publics étrangers» en marge de la signature en 1997 d’un contrat gazier en Iran, sera fixé vendredi sur son sort. Lors d’un procès qui avait rapidement tourné court, en octobre, devant le tribunal correctionnel, la défense du pétrolier avait demandé sa relaxe, tandis que le parquet avait requis de lourdes sanctions financières.
Deutsche Bank ne court pas le risque d'être rachetée, déclare Christian Sewing, son président du directoire, au journal Bild am Sonntag. «Je n’ai aucune indication (concernant une fusion). Nous sommes bien partis pour réaliser notre premier bénéfice en trois ans». Son titre a touché un plus bas historique vendredi, suite à deux journées de perquisitions dans ses locaux, dans le cadre d’une enquête de blanchiment d’argent liée aux Panama papers. L’action Deutsche Bank a chuté de 6,2% jeudi et vendredi. Elle marque un recul de plus de 49% depuis le début de l’année. Les bruits d’un éventuel rapprochement de Deutsche Bank avec son concurrent allemand Commerzbank ou avec le suisse UBS continuent de courir.
La Libyan Investment Authority a porté plainte contre la banque américaine JPMorgan Chase & Co devant un tribunal londonien, selon Bloomberg. Le fonds souverain libyen affirme que le prêteur a déboursé plus de 6 milliards de dollars de pots-de-vin pour sécuriser une émission obligataire. Le dossier concernerait des opérations réalisées par Bear Stearns, courtier racheté en 2008 par JPMorgan. La banque a jusqu’au mois prochain pour produire des documents de défense à l’affaire, qui a été classée en avril. Le fonds souverain libyen a poursuivi plusieurs banques pour tenter d’annuler plusieurs accords infructueux, en évoquant des pots-de-vin. Il avait déjà poursuivi la Société Générale et signé un accord transactionnel de 1,7 milliard de dollars, ou encore Goldman Sachs, qui a gagné son procès à l’automne 2016.