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Le parquet sud-coréen a annoncé hier la prochaine mise en examen du patron de Samsung Group, Jay Y. Lee, dans le cadre du scandale de corruption qui ébranle la Corée du Sud depuis plusieurs mois. Quatre autres dirigeants seront également poursuivis. Jay Y. Lee a été arrêté le 17 février pour son implication présumée dans la vaste affaire de trafic d’influence qui a valu à la présidente sud-coréenne Park Geun-hye d'être destituée. Depuis, le conglomérat a décidé de démanteler la cellule stratégique informelle qui lui faisait office de centre névralgique.
Le parquet sud-coréen a annoncé mardi la prochaine mise en examen du patron de Samsung Group, Jay Y. Lee, dans le cadre du scandale de corruption qui ébranle la Corée du Sud depuis plusieurs mois. Quatre autres dirigeants du groupe sud-coréen seront également poursuivis pour corruption et détournements de fonds. Jay Y. Lee, représentant de la troisième génération familiale de dirigeants du «chaebol», a été arrêté le 17 février pour son implication présumée dans la vaste affaire de trafic d’influence qui a valu à la présidente sud-coréenne Park Geun-hye de subir une procédure de destitution de la part du parlement. Despuis, le conglomérat a décidé de démanteler la cellule stratégique informelle faisant office de centre névralgique de l’ensemble du groupe.
L’héritier du géant sud-coréen Samsung a été arrêté cette nuit dans le cadre d’une enquête pour corruption et trafic d’influence qui a mené à la destitution de la présidente du pays Park Geun-Hye, a annoncé la justice sud-coréenne. «Il est avéré qu’il est nécessaire d’arrêter (Lee Jae-Yong), à la lumière d’une nouvelle charge et de nouvelles preuves», a indiqué dans un communiqué un porte-parole du tribunal. Vice-président de Samsung Electronics et fils du président du groupe, Lee Jae-Yong, 48 ans, est accusé d’avoir versé près de 40 millions de dollars (37 millions d’euros) de pots-de-vin à la confidente de l’ombre de la présidente Park Geun-Hye en échange de faveurs politiques. M. Lee a été incarcéré dans un centre réservé à la détention provisoire après une comparution jeudi devant le tribunal de Séoul où les juges ont examiné la demande d’arrestation le concernant.
Une demande de mandat d’arrêt contre le patron du conglomérat sud-coréen Samsung, Jay Y. Lee, a été formulée hier par le procureur spécial chargé de l’enquête sur l’affaire de trafic d’influence qui a provoqué la suspension de la présidente Park Geun-hye. Interrogé pendant plus de 15 heures hier, Jay Y. Lee est soupçonné d’avoir promis 43 milliards de wons (35 millions d’euros) à une entreprise et des fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de la présidente Park Geun-hye, en échange de l’appui de la caisse publique des retraites au projet controversé de fusion de deux filiales de Samsung en 2015.
Une demande de mandat d’arrêt contre le patron du conglomérat sud-coréen Samsung, Jay Y. Lee, a été formulée mardi par le procureur spécial chargé de l’enquête sur l’affaire de trafic d’influence qui a provoqué la suspension de la présidente Park Geun-hye. Interrogé pendant plus de 15 heures hier, Jay Y. Lee est soupçonné d’avoir promis 43 milliards de wons (35 millions d’euros) à une entreprise et des fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de la présidente Park Geun-hye, en échange de l’appui de la caisse publique des retraites au projet controversé de fusion de deux filiales de Samsung en 2015. Il rejette ces accusations.
Le procureur spécial chargé de l’enquête sur l’affaire de trafic d’influence autour de la présidente sud-coréenne a annoncé hier qu’il convoquerait à nouveau aujourd’hui le patron du groupe Samsung, Jay Y. Lee, pour l’interroger dans cette affaire. Jay Y. Lee, qui est âgé de 48 ans, avait été interrogé pendant 22 heures d’affilée le mois dernier avant que le procureur spécial n'émette un mandat d’arrêt, demande qui avait ensuite été rejetée par un tribunal de Séoul.
Deux membres du Sénat américain ont demandé par écrit au PDG de l’influente banque d’affaires Goldman Sachs de s’expliquer sur l’implication éventuelle de salariés de son groupe dans la rédaction de certains des décrets présidentiels signés par Donald Trump sur la réglementation bancaire et financière. Dans leur lettre, datée du 9 février et rendue publique vendredi, les élues démocrates Elizabeth Warren et Tammy Baldwin demandent à Lloyd Blankfein des précisions sur les activités de lobbying de la banque liées à la remise en question de la loi Dodd-Frank et de la règle fiduciaire sur le conseil en investissement. Blankfein est également prié de détailler les profits que pourrait réaliser Goldman Sachs si ces réformes entraient en vigueur. «Nous n’avons joué aucun rôle dans la rédaction d’un quelconque décret présidentiel», a déclaré vendredi un porte-parole de la banque.
ABB a déclaré vendredi coopérer à des enquêtes ouvertes aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne et avoir signalé d’anciennes transactions avec le groupe d’ingénierie et de construction Unaoil, basé à Monaco, notamment de possibles paiements irréguliers à des tiers. Les services britanniques de répression des fraudes, le Serious Fraud Office (SFO), ont auparavant annoncé l’ouverture d’une enquête sur les activités des filiales d’ABB au Royaume-Uni, leurs dirigeants, leurs employés et d’autres acteurs pour des soupçons de corruption et de pots-de-vin.
Le parquet italien a ordonné le renvoi en procès de l’administrateur délégué du groupe pétrolier Eni, Claudio Descalzi, pour une affaire de corruption au Nigeria, rapportait hier Reuters de sources judiciaires. Dix autres personnes ont également été renvoyées en procès, dont Paolo Scaroni, ancien administrateur d’Eni, ainsi que les sociétés Eni et Royal Dutch Shell, ont précisé les sources. L’enquête porte sur l’acquisition du bloc offshore OPL-245 au Nigeria en 2011 par Eni et Royal Dutch Shell pour quelque 1,3 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros). L’instruction a été achevée en décembre.
Le parquet italien a ordonné le renvoi en procès de l’administrateur délégué du groupe pétrolier Eni, Claudio Descalzi, pour une affaire de corruption au Nigeria, rapporte ce mercredi Reuters de sources judiciaires. Dix autres personnes ont également été renvoyées en procès, dont Paolo Scaroni, ancien administrateur d’Eni, ainsi que les sociétés Eni et Royal Dutch Shell, ont précisé les sources. L’enquête porte sur l’acquisition du bloc offshore OPL-245 au Nigeria en 2011 par Eni et Royal Dutch Shell pour quelque 1,3 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros). L’instruction a été achevée en décembre.
La Cour suprême brésilienne a choisi hier son membre le plus récent pour superviser l’enquête en cours sur une vaste affaire de corruption impliquant de nombreux responsables politiques jusqu’aux plus hauts niveaux de l’Etat. Edson Fachin, professeur de droit de l’Etat de Parana connu pour son indépendance, a été désigné par le biais d’une sélection électronique pour remplacer Teori Zavascki, mort dans un accident d’avion voici deux semaines. L’enquête concerne notamment le géant du BTP Odebrecht et le scandale de rétrocommissions du pétrolier public Petrobras, vieux de trois ans.
Les enquêteurs travaillant sur le scandale politique de corruption qui secoue la Corée du Sud ont demandé aujourd’hui l’arrestation de l’héritier de Samsung Lee Jae-Yong. Dans un communiqué, l'équipe d’enquêteurs spéciaux chargée de l’affaire à l’origine de la destitution de la présidente Park Geun-Hye a dit avoir requis un mandat d’arrêt contre le vice-président de Samsung Electronics, qui est le fils du président du groupe Samsung Lee Kun-Hee. Le tribunal du district central de Séoul statuera mercredi.
Le procureur spécial chargé de l’enquête sur l’affaire de trafic d’influence autour de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye a reporté sa décision qui devait être annoncée hier concernant la délivrance d’un mandat d’arrêt à l’encontre du patron du groupe Samsung, Jay Y. Lee. Les services du procureur spécial n’ont pas précisé la raison de ce report. Jay Y. Lee a été interrogé vendredi pendant 22 heures dans le bureau du procureur spécial. Il est parti sans répondre aux questions des journalistes. A la Bourse de Séoul, Samsung Electronics a perdu 3,45% en clôture vendredi.
La justice américaine a demandé au FBI d’enquêter sur le rachat de la société minière canadienne Uramin par Areva, une opération qui avait tourné au fiasco financier pour le spécialiste français du nucléaire, rapportait hier le Journal du dimanche. Joint par Reuters, un porte-parole d’Areva a dit que l’entreprise n’avait pas connaissance d’une quelconque enquête en cours aux Etats-Unis. L’opération, qui avait coûté 1,7 milliard d’euros à Areva en 2007, pourrait tomber sous le coup de la législation américaine contre la corruption internationale, écrit le JDD. Toujours selon le JDD, la procédure a été enclenchée aux Etats-Unis par un rapport rédigé par un enquêteur français indépendant, Marc Eichinger, et remis en fin d’année dernière aux autorités américaines.
Le vice-président de Samsung, Jay Y. Lee, sera entendu jeudi en tant que suspect par le procureur spécial nommé dans l’enquête sur l’affaire de trafic d’influence présumé qui a conduit à la suspension de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye, a fait savoir un porte-parole du procureur lors d’un point de presse organisé mercredi. Son interrogatoire portera notamment sur le versement d'éventuelles commissions occultes. Jay Y. Lee dirige dans les faits le conglomérat depuis que son père, Lee Kun-hee, fondateur du groupe, a été éloigné de la vie active à la suite d’une crise cardiaque en mai 2014.
Le ministère grec de la Justice a promis hier une enquête judiciaire «rapide et approfondie» pour corruption présumée de certains fonctionnaires en Grèce par le groupe pharmaceutique suisse Novartis. Le ministre Stavros Kontonis a ordonné une enquête après «des dénonciations (parues dans la presse) concernant des versements de pots-de-vin à des fonctionnaires par Novartis», a indiqué un communiqué ministériel. Une enquête préliminaire est en cours depuis deux mois et environ 178 personnes ont été interrogées en Grèce dans le cadre de cette affaire, rapportait hier l’AFP d’une source judiciaire.
Le Président péruvien Pedro Pablo Kuczynski a annoncé samedi qu’il réfléchissait à poursuivre en justice l’entreprise de BTP brésilienne Odebrecht, qui a récemment reconnu dans le cadre d’un accord avec les autorités américaines avoir payé des pots-de-vin à des fonctionnaires de 12 pays, dont le Pérou. Le gouvernement péruvien avait déjà annoncé mercredi dernier que l’entreprise brésilienne ne serait pas autorisé à participer aux futurs appels d’offres publics. Odebrecht a remporté pour 12 milliards de dollars (11,4 milliards d’euros) de contrats au Pérou sur la dernière décennie, et a reconnu avait payé 29 millions en pots-de-vin entre 2005 et 2014, d’après l’accord passé avec les autorités américaines.
Teva Pharmaceutical Industries a accepté de payer 519 millions de dollars (495 millions d’euros) pour mettre un terme à des procédures au civil et au pénal autour d’allégations de corruption au Mexique, en Ukraine et en Russie, a annoncé hier le département américain de la Justice dans un communiqué. Les détails de l’affaire, à laquelle le laboratoire israélien assure avoir mis un terme il y a quelques années, n’ont pas été révélés. Le groupe a précisé qu’aucun des salariés impliqués dans cette affaire de corruption ne travaillait encore pour lui. Teva a entièrement remplacé la direction de sa filiale en Russie en 2013 et précise que ses activités aux Etats-Unis ne sont pas en cause. L’accord prévoit également une surveillance indépendante des pratiques du laboratoire pendant au moins trois ans, précise la SEC.
La firme brésilienne de BTP Odebrecht et la société pétrochimique Braskem ont plaidé coupable hier devant un tribunal de Brooklyn de violation de la législation américaine sur la corruption transnationale. Les deux entreprises, impliquées dans le vaste scandale de corruption lié au groupe public pétrolier brésilien Petrobras, verseront plus de 3 milliards de dollars afin de mettre fin aux poursuites à leur encontre. Ces montants ont été négociés dans le cadre d’un accord global impliquant les autorités américaines, brésiliennes et helvétiques. Le département américain de la Justice a déclaré que cette affaire de corruption transnationale était la plus importante qu’il ait jamais eue à traiter.