Nos articles d'actualités et d'analyse sur l'allocation des investisseurs par grandes classes d'actifs - actions, obligations, crédit, actifs réels, immobilier.
L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Les prévisionnistes de L’Agefi ont, comme les marchés, décalé la première diminution du taux directeur de la Fed entre septembre et novembre. La BCE et la BoE auront activé deux baisses d’ici là.
En France, les résultats d'Alstom et de Bouygues seront surveillés. Après Crédit Agricole SA et la Société Générale vendredi, les banques UBS et UniCredit dévoileront également leurs comptes.
Ben Bernanke, ex-président de la banque centrale américaine, a ciblé en mars l’absence de visions prospectives dans la politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE). La boussole des grands argentiers est-elle la bonne ?
Les gouverneurs devraient accréditer ce mercredi 1er mai l’idée de taux élevés plus longtemps. Mais ils pourraient annoncer une diminution du rythme de la réduction du bilan.
Le graphique ci-dessous présente un proxy du cycle économique, les mois d'élection présidentielle et les taux Fed funds depuis 1971. De nombreux commentaires évoquent la possibilité que la Fed soit limitée dans sa politique monétaire aux abords des élections. D’abord, nous observons qu’en moyenne, le nombre de mouvements de taux pendant les années électorales est équivalent à celui en dehors de ces périodes (3,8 contre 4).
Les récentes données économiques sur les Etats-Unis ont éloigné la perspective de la première baisse des taux, sans pour autant la remettre en cause. Dès lors, le risque de baisse des prix pèserait plus sur les Treasuries à 10 ans que sur les maturités à 2 ans et à 5 ans.
Interviews, discours, et même interventions sur les réseaux sociaux occupent une place singulière dans la panoplie des institutions monétaires. De tels outils contribuent à réduire l’incertitude et donc les primes de risque, estime William De Vijlder, chef économiste du groupe BNP Paribas.
Après avoir initié en premier les baisses de taux, les institutions monétaires des pays d'Amérique latine, notamment, tergiversent. Le ralentissement de la désinflation et la politique de la Fed limitent leurs marges de manœuvre.
Le directeur des marchés du Fonds monétaire international enjoint aux investisseurs d'éviter toute exubérance. Et aux banques centrales de ne pas baisser les taux prématurément en apportant des réponses «sur mesure» à la situation spécifique de leur pays…
Dans certaines régions, les hausses de taux semblent avoir moins ralenti l’économie que prévu. Ce n’est pas forcément une raison pour faire durer ces resserrements plus longtemps, préviennent aussi les chercheurs du Fonds monétaire international (FMI).
Avec un message plutôt accommodant, l’institution de Francfort rend possible une divergence monétaire avec la banque centrale américaine, que les données d’inflation empêchent d’agir trop vite.
Le responsable de la recherche en économie bancaire de BNP Paribas se montre dubitatif face à l’argument avancé par la Banque centrale européenne pour justifier d’une monnaie numérique.
Les électeurs turcs retournent aux urnes ce weekend pour les municipales. La forte hausse des taux de la TCMB la semaine passée face au dérapage de l’inflation renforce sa crédibilité.
Les analystes de Goldman Sachs estiment que la phase de volatilité sur les taux touche à sa fin, mais que l’indice Move, mesurant l'incertitude des marchés, resterait durablement plus élevé que sa moyenne de long terme.