PatCom group a annoncé jeudi une prise de participation de BNP Paribas Développement à son capital pour un montant non précisé. Leader français de la vente et des services autour de la trottinette électrique, la société fondée et dirigée par Sena Adjovi entend ainsi étendre son réseau de partenaires en France et en Europe, lancer un réseau de distribution au Moyen-Orient, renforcer ses équipes et rechercher des opportunités de croissance externe. «Cette opération va permettre d’accroître la gamme de produits de mobilité électrique du groupe et de lancer ses nouvelles offres de services», a commenté Jean-Marc Dussourd, directeur d’investissement chez BNP Paribas Développement.
Tikehau Capital a annoncé hier son intention de lancer un fonds de capital-investissement en Amérique du Nord dédié à la transition vers une économie bas-carbone, avec un premier engagement de 300 millions de dollars (250 millions d’euros). La mission de ce fonds sera d’accélérer le changement de paradigme vers une économie à faible émission de carbone. Il aura donc vocation à financer la croissance des entreprises leaders dans le domaine de la transition énergétique qui développent des solutions visant à réduire la consommation d'énergie, à augmenter l’approvisionnement en énergies renouvelables, à développer les mobilités à faible émission de carbone et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
L’exploitant et producteur d’énergie solaire et de stockage Corsica Sole vient de signer un accord avec Mirova, qui va prendre une part minoritaire du capital et mettre en place un programme de financement obligataire pour un investissement total de 80 millions d’euros. Mirova accompagne Corsica Sole depuis 2014. La filiale de Natixis Investment Managers était aussi entrée au capital de Driveco, une entité de ce producteur d’énergie, numéro un indépendant de Corse. Créé en 2009, Corsica Sole compte près de 100 MWc de puissance photovoltaïque en exploitation dans l’Hexagone et près de 50 MWh de cebtrakes avec stockage d’énergie.
La plateforme de covoiturage Blablacar a levé 97 millions d’euros sous la forme d’obligations convertibles, auprès de son investisseur historique, VNV Global (à hauteur de 35 millions), ainsi que par deux nouveaux entrants : l’américain FMZ Ventures (fondé par l’ex-patron des investissements d’Alibaba) et le scandinave Otiva J/F AB. L’opération s’ancre sur une valorisation de Blablacar de l’ordre de 1,7 milliard d’euros, soit autant que lors de la précédente levée de fonds de 101 millions d’euros menée en 2018. Au cours des quinze dernières années, le groupe piloté par Nicolas Brusson a amassé près de 460 millions d’euros. A ce jour, il afficherait un niveau de cash d’environ 160 millions d’euros. Blablacar envisage une introduction en Bourse, dont le succès dépendra de la capacité du groupe à atteindre le seuil de la rentabilité.
L’exploitant et producteur d’énergie solaire et de stockage Corsica Sole fait le plein de fonds propres. Il vient de signer un accord avec Mirova, qui va prendre une part minoritaire du capital et mettre en place un programme de financement obligataire pour un investissement total pouvant atteindre 80 millions d’euros. « Cette levée de fonds va accélérer le changement d’échelle pour notre développement tout en respectant nos valeurs », a expliqué Michael Coudyser, directeur général et fondateur du groupe. Mirova accompagne Corsica Sole depuis2014 en finançant en quasi-fonds propres plus de 15 projets de stockage.
Ralentie dans sa croissance par la pandémie de Covid-19, la plateforme de covoiturage Blablacar repasse par la case financement. Elle vient de lever 97 millions d’euros sous la forme d’obligations convertibles, auprès de son investisseur historique, VNV Global (à hauteur de 35 millions), ainsi que par deux nouveaux entrants : l’américain FMZ Ventures (fondé par l’ex-patron des investissements d’Alibaba) et le scandinave Otiva J/F AB.
La société d’investissement prévoit de lever 300 millions d’euros via un véhicule «article 9», issu du règlement européen en vigueur depuis le 10 mars.
L’éditeur lyonnais de logiciels de gestion Cegid a acquis TalentSoft. Des négociations exclusives ont démarré avec les actionnaires de cette dernière, dans le cadre d’une transaction qui la valorisait un peu moins d’un demi-milliard d’euros. TalentSoft a enchaîné les augmentations de capital. La dernière levée avait été réalisée début 2019 et avait permis de récolter 45 millions auprès de Francisco Partners et des VCs historiques. Elle figure dans la sélection France Tech 120. Cette année, elle dit pouvoir réaliser un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros pour une marge d’Ebitda de l’ordre de 10 %. En incluant Cegid, détenu par Silver Lake et AltaOne depuis 2016, le nouvel ensemble vise les 700 millions d’euros de revenus pro forma d’ici fin 2021.
L’éditeur lyonnais de logiciels de gestion Cegid veut percer dans le domaine des ressources humaines. Pour y parvenir, il a jeté son dévolu sur TalentSoft, la pépite francilienne lancée en 2007. Des négociations exclusives ont en effet démarré avec les actionnaires de cette dernière, dans le cadre d’une transaction qui la valorisait un peu moins d’un demi-milliard d’euros.
Selon le rapport mondial trimestriel de Lazard sur l’activisme publié ce mercredi, cinq Special purpose acquisition companies (Spac) ont été lancés depuis le début de l’année par des fonds activistes, dont deux par Elliott Management. Les trois autres ont été créés par Corvex, Glenview et Hudson Executive. Ces Spac s’ajoutent à ceux lancés en 2020 par Sarissa Capital et Pershing Square. Ces coquilles vides cotées sont de plus en plus prisées par les fonds d’investissement de toute nature pour lever rapidement de nouvelles ressources en vue de réaliser des acquisitions. Selon Lazard, 50 sociétés ont fait l’objet d’une campagne activiste au premier trimestre 2021, contre 59 l’an dernier à la même époque. Cela représente un investissement global de plus de 10 milliards de dollars.
Avec l’appui de Bpifrance, la société a orchestré un FCPE de reprise « nouvelle version », assorti d’abondements avec décote de 30 % pour les titres achetés par les salariés.
Les fonds activistes utilisent les Spac pour renforcer leurs capacités d’intervention. Selon le rapport mondial trimestriel de Lazard sur l’activisme publié ce mercredi, cinq Special purpose acquisition companies ont été lancés depuis le début de l’année par des fonds activistes, dont deux par Elliott Management. Les trois autres ont été créés par Corvex, Glenview et Hudson Executive.
Président de France Invest, l’association française du capital investissement, Dominique Gaillard rejoint Capza, selon un communiqué publié mardi. Cet historique d’Ardian aura pour mission d’accompagner la croissance de Capza aux côtés de Christophe Karvelis-Senn, le président et fondateur de la structure, et de Laurent Bénard, le directeur général, Dominique Gaillard sera par ailleurs membre de l’équipe de direction et des comités d’investissement des différentes stratégies. Capza revendiquait à fin mars 5 milliards d’euros d’encours gérés ou conseillés. Spécialiste à sa création en 2004 de la dette mezzanine, la société a depuis élargi son domaine d’intervention et a signé l’an dernier sa première acquisition d’un gérant dans la growth tech. Elle bénéficie du soutien d’Axa, actionnaire à 46%.
Président de France Invest, l’association française du capital investissement, Dominique Gaillard rejoint Capza, selon un communiqué publié mardi. Cet historique d’Ardian aura pour mission d’accompagner la croissance de Capza aux côtés de Christophe Karvelis-Senn, le président et fondateur de la structure, et de Laurent Bénard, le directeur général, Dominique Gaillard sera par ailleurs membre de l’équipe de direction et des comités d’investissement des différentes stratégies.
Indépendante du groupe de gestion privée éponyme depuis 2018, Meeschaert Capital Partners finit d’éclaircir sa situation actionnariale. Dans le contexte de la cession de Meeschaert gestion privée à LFPI, officialisée ce jour, la société de gestion présidée par Hervé Fonta a enregistré la sortie de Cédric Meeschaert, l’un de ses actionnaires historiques. « L’équipe de gestion a souhaité lui racheter sa participation minoritaire afin d’être détentrice de l’intégralité du capital et d’éviter tout risque de confusion entre les différentes entités portant le nom de Meeschaert », explique Hervé Fonta. Une réorganisation capitalistique qui s’accompagnera prochainement d’un changement de nom. La feuille de route de l’investisseur restera toutefois inchangée : atteindre le cap du milliard d’euros sous gestion d’ici la fin de l’année. Pour ce faire, les trois pôles de Meeschaert Capital Partners seront mis à contribution. « Notre fonds small cap, dont l’objectif de levée est de 125 millions d’euros, devrait être finalisé d’ici l’été », estime Hervé Fonta. En parallèle, un fonds lower mid-cap de deuxième génération sera commercialisé d’ici la fin de l’année, avec l’objectif de récolter entre 250 à 300 millions d’euros. Enfin, un véhicule de 150 millions d’euros dédié à l’immobilier devrait être entièrement levé d’ici la fin de l’année et permettra au gérant de totaliser 300 millions d’euros dans la classe d’actifs.
La société de gestion de la place Vendôme a bouclé la levée de son septième fonds de LBO à 6,5 milliards d’euros, auxquels s’ajoute 1 milliard de co-investissement.
Détenue depuis 2017 par Naxicap Partners, Onduline, ETI française spécialisée dans les toitures légères, a mis la main sur l’entreprise polonaise CB, spécialisée dans la fabrication de films d’étanchéité et d’accessoires de couverture. Un rapprochement qui lui permet de récupérer près de 200 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, dont un peu moins de la moitié provient de l’export en direction d’une cinquantaine de pays. Mais aussi sur deux usines en Pologne et en Allemagne. L’an dernier, Onduline s’était déjà approché de l’allemand Alwitra, un spécialiste des membranes hautes performances pour les toits plats (75 millions d’euros de chiffre d’affaires).
Détenue depuis 2017 par Naxicap Partners, Onduline déroule sa feuille de route européenne. L’ETI française spécialisée dans les toitures légères a mis la main sur l’entreprise polonaise CB, réputée dans la fabrication de films d’étanchéité et d’accessoires de couverture. Un rapprochement qui lui permet de récupérer près de 200 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, dont un peu moins de la moitié provient de l’export en direction d’une cinquantaine de pays. Mais aussi sur deux usines en Pologne et en Allemagne.
Créé en 2000 par Patrice Chatard et Jacques Descourtieux, l’éditeur de logiciels SaaS de gestion de dettes Finance Active prend le large. Ses deux dirigeants ont cédé le contrôle de leur groupe, également soutenu par Cathay Capital, au profit du canadien Altus. L’acquisition porte sur l’intégralité du capital et s’élève à 106,5 millions d’euros (dont 89,2 millions d’euros directement payés en cash). Finance Active change donc de dimension, en rejoignant un groupe international revendiquant des expertises dans les logiciels, les services pour l’immobilier commercial et la fourniture de données. L’éditeur français et ses 25 millions d’euros de revenus seront intégrés dans l’activité Argus Cloud Platform – un service destiné à la gestion des actifs et des investissements en immobilier commercial. Sur le Vieux continent, Altus générait déjà 24 % de son chiffre d’affaires de 560 millions de dollars canadiens (375 millions d’euros).
Exclusif - Piloté par l’ancienne ministre de la Culture de François Hollande, Korelya Capital va pouvoir bénéficier d’un apport de 100 millions d’euros de Naver pour son deuxième fonds.
La procédure de sauvegarde ouverte depuis septembre 2020 n'a pas avancé pour l’organisateur du Salon de l’agriculture. Le scénario d'un étalement de dette se profile.