Le quatrième fonds de Quadrille Capital (spin-off de Quilvest), véhicule dédié aux jeunes pousses des sciences de la vie, des technologies de l’information et des biens de consommation a décroché 511 millions d’euros lors de son closing final. Un chiffre à comparer aux 135 millions levés par le millésime 2015, qui avait été notamment soutenu par Bpifrance, AG2R La Mondiale et ABN Amro. Quadrille Technologies 4 a su séduire ses investisseurs historiques, et d’autres souscripteurs, à l’instar de CNP Assurances, Amundi, Sogecap et plusieurs holdings familiales du calibre de Luxempart. Le fonds comptait neuf investissements fin 2020.
Le quatrième fonds de Quadrille Capital (spin-off de Quilvest) marque une rupture avec ses prédécesseurs. Ce véhicule dédié aux jeunes pousses des sciences de la vie, des technologies de l’information et des biens de consommation a en effet décroché pas moins de 511 millions d’euros à l’occasion de son closing final. Un chiffre à comparer aux 135 millions levés par le millésime 2015, qui avait été notamment soutenu par Bpifrance, AG2R La Mondiale et ABN Amro.
Le quatrième millésime des fonds dédiés aux infrastructures de Swen Capital Partners a franchi le cap du closing intermédiaire. A ce stade, il a amassé 255 millions d’euros auprès d’investisseurs français et européens. Baptisé Swen Infra Multi-Select 4 (Sims 4), le véhicule propose un programme d’investissement majoritairement européen, dans des secteurs tels que les télécommunications, le transport durable, la santé et l’éducation ou les infrastructures énergétiques compatibles avec la transition climatique. La part investie en direct sera équilibrée avec celle investie en fonds (primaires et secondaires). Sims 4 compte déjà sept investissements, dont quatre en direct. Sur cette thématique « infra », la filiale d’Ofi Asset Management (Macif et Matmut) et de Federal Gestion (Arkea) témoigne avoir historiquement injecté près de 900 millions d’euros pour un TRI net moyen de plus de 10 %. Une somme à mettre en relief des près de 6 milliards d’euros gérés par cette dernière.
Sommet. Les prix dans le non-coté ont atteint un record historique. Selon l’indice Argos, qui mesure la valorisation des opérations réalisées sur des sociétés midmarket en zone euro, le prix médian s’est établi à 11,1 fois l’Ebitda au dernier trimestre 2020, contre 10,1 trois mois plus tôt. « Cela s’explique par plusieurs facteurs : le sentiment que l’économie se montre résistante face à la crise, l’abondance de ‘cash’ et la concentration des opérations sur des secteurs chèrement valorisés, tels que la santé et le digital », explique Louis Godron, associé chez Argos Wityu. Les multiples payés par les fonds franchissent pour la première fois la barre des 10, passant en trois mois de 9,2 à 11,2 et dépassant ceux des acquéreurs stratégiques (11). « L’effet de levier a fortement crû au cours des derniers trimestres et risque de ne pas pouvoir être remboursé par le ‘cash-flow’ des entreprises », avertit Louis Godron.
Sortie. Le fonds souverain norvégien (NBIM) a choisi de sortir de sept sociétés en raison de leurs mauvaises pratiques fiscales en 2020. Plutôt qu’une raison éthique, le fonds estime que « les pratiques fiscales agressives peuvent engendrer des risques financiers » : changements de réglementation, risques de redressement fiscaux ou d’amendes, problèmes réputationnels… Sans compter que l’opacité de certains montages peut aussi cacher des problèmes de gouvernance, estime le plus grand fonds souverain au monde, qui préfère « aux gains de court terme (…) réalisés avec une stratégie fiscale agressive » une « vraie création de valeur ». De fait, ces désinvestissements sont l’aboutissement d’une réflexion lancée en 2016 sur les participations du NBIM. Le fonds partage sur le sujet avec vingt autres investisseurs, dont le fonds de pension néerlandais ABP.
Détenu par Equistone Partners Europe, le distributeur BtoB de mobiliers et de fournitures de bureau a creusé l’écart avec son concurrent Office Depot France.
L’an dernier, Permira s’était illustré dans le secteur de la mode en rachetant la marque italienne de sneakers Golden Goose pour près de 1,3 milliards.
Révélé par L’Agefi en septembre, le processus de cession de Winncare est désormais clos. L’Idi, propriétaire de ce spécialiste français des lits médicalisés et des matelas anti-escarres, est entré en négociations exclusives avec Siparex ETI – lequel prévoit de racheter la majorité du capital, aux côtés de Capza (intervenant également en mezzanine). Ces deux investisseurs s’étaient opposés dans le cadre de l’enchère menée par Natixis Partners, mais ont finalement fait cause commune face à HIG Capital et LBO France. Valorisé près de 100 millions d’euros, Winncare devrait aussi voir son management détenir près de 10% du capital. Parmi les acquisitions réalisées par la participation de l’Idi figurent les deux sociétés danoises Borringia et Ergolet, spécialisées dans le transfert de personnes.
Révélé dans nos colonnes en septembre, le processus de cession de Winncare est désormais clos. L’Idi, propriétaire de ce spécialiste français des lits médicalisés et des matelas anti-escarres, est entré en négociations exclusives avec Siparex ETI – lequel prévoit de racheter la majorité du capital, aux côtés de Capza (intervenant également en mezzanine). Ces deux investisseurs s’étaient opposés dans le cadre de l’enchère menée par Natixis Partners, mais ont finalement fait cause commune pour s’imposer face à HIG Capital et LBO France. Valorisé près de 100 millions d’euros, Winncare devrait aussi voir son management détenir près de 10 % du capital. Parmi les acquisitions réalisées par la participation de l’Idi figurent les deux sociétés danoises Borringia et Ergolet, spécialisées dans le transfert de personnes. Leur rachat avait eu lieu il y a cinq ans et avait offert l’opportunité à Winncare d’accroître sa présence à l’international. Sa première emplette hors de France avait quant à elle été réalisée dix ans plus tôt en Espagne, sur le fabricant de lève-personnes Virmedic.
Créé en 2011 par Eric Guillerm et Marc Brua, l’expert en cybersécurité Squad a trouvé un investisseur pour continuer à alimenter sa croissance. Le processus d’enchère qui avait été confié à Cambon Partners vient d’aboutir à l’entrée en négociations exclusives d’Abénex. La valorisation du groupe aurait atteint près de 150 millions d’euros. De quoi ravir Apax Partners Development, actionnaire minoritaire de Squad depuis un investissement de 10 millions d’euros réalisé en 2017. Ce spécialiste en cybersécurité n’affichait alors que 27 millions d’euros de chiffre d’affaires. Des revenus qui ont depuis doublé, lui permettant d’atteindre un Ebitda d’environ 15 millions d’euros.
Créé en 2011 par Eric Guillerm et Marc Brua, l’expert en cybersécurité Squad a trouvé un investisseur pour continuer à alimenter sa croissance. Le processus d’enchère qui avait été confié à Cambon Partners vient d’aboutir à l’entrée en négociations exclusives d’Abénex. La valorisation du groupe aurait atteint près de 150 millions d’euros. De quoi ravir Apax Partners Development, actionnaire minoritaire de Squad depuis un investissement de 10 millions d’euros réalisé en 2017. A l’époque, ce spécialiste en cybersécurité et en transformation digitale n’affichait que 27 millions d’euros de chiffre d’affaires. Des revenus qui ont depuis doublé, lui permettant d’atteindre un Ebitda d’environ 15 millions d’euros. Fort de près de 550 consultants, le groupe s’appuie sur sept agences en France et une agence en Australie.
Le venture studio Founders Future, créé en 2018 par Marc Menasé (Nextedia, Meninvest, Epicery), annonce la levée de 50 millions d’euros supplémentaires d’ici la fin de l’année, dont 40% ont déjà été collectés, pour porter son enveloppe globale à 110 millions. A mi-chemin entre investisseur en capital-risque et start-up studio, le venture studio apporte du capital à la fois humain et financier aux projets de start-up. L’objectif de Founders Future est de financer de nouveaux secteurs à fort impact comme l’économie circulaire, les nouveaux modèles de production alimentaires ou encore les nouvelles mobilités.
... milliards de dollars, soit 3.945 milliards d’euros, c’est le montant record d’actifs sous gestion atteint dans le capital-investissement, selon Preqin. Dans le sillage de la crise, cela marque une progression de 6,1 % par rapport à fin 2019, légèrement inférieure à la croissance moyenne de 9,9 % enregistrée au cours de la dernière décennie. Un ralentissement perçu comme temporaire par Preqin, qui anticipe des actifs globaux de 9.100 milliards de dollars en 2025.
Plus de 70 % des fonds délaissent le « hurdle rate », principalement aux Etats-Unis. Des gérants européens préfèrent adapter ce seuil déclenchant l’intéressement aux résultats.