Les contrastes de l'épargne mondiale

Une étude réalisée par Nielsen auprès des épargnants du monde entier démontre que les deux-tiers d’entre eux sont confiants dans la réalisation de leurs projets financiers mais que seulement 28 % estiment que leur épargne actuelle sera suffisante.
Beaucoup remettent à demain puisque, quels que soient les objectifs poursuivis, les intentions pour épargner sont supérieures que l’organisation présente de l'épargne, sauf dans le domaine de la santé (42 % d'épargnants actifs, contre 41 % futurs).
Les questions de santé viennent précisément en tête des préoccupations, avec les dépenses imprévues. Malgré ces efforts dans toutes les régions du monde, les Nord-Américains (33 %) et les Européens (24 %) sont moins enclins à économiser pour ces questions et moins diversifiés concernant leur stratégie d'épargne.
Les économies à plus long terme, telles que la retraite et l’avenir des enfants, sont des priorités pour un tiers des répondants mondiaux. Les sondés d’Amérique du Nord et d’Asie-Pacifique sont les plus favorables à épargner pour la retraite (39 %). L’Europe, sur ce plan, obtient le plus faible score (26 %) et 40 % des répondants indiquent qu’ils n’ont pas du tout l’intention d'épargner dans cet objectif, contre 22 % pour la moyenne mondiale. La différence entre les programmes de retraite publics et privés explique toujours en grande partie ces différences de perception.
L’étude globale Nielsen «Stratégies d’Epargne et d’Investissement» a été menée du 14 août au 6 septembre 2013 auprès de 30 000 consommateurs dans 60 pays en Asie-Pacifique, Europe, Amérique Latine, Europe de l’Est, Afrique et Amérique du Nord.
http://www.nielsen.com/us/en/reports/2014/are-we-financially-prepared-for-the-future.html
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