Tout « va mieux », paraît-il, et voilà que l’on ressent comme un air de printemps. Ce doux souffle porte jusqu’à l’Elysée qui, ainsi visiblement requinqué, évoquerait une baisse fiscale à confirmer dans le courant de l’été prochain. Une baisse fiscale, oui, oui, oui, ce qui ne serait pas superflu, alors que, selon une estimation de Bercy, les contribuables français devraient débourser plus de 1.000 milliards d’euros de prélèvements obligatoires en 2017, au lieu de 991 milliards cette année. Reste à savoir à qui bénéficierait cette forme de cadeau aux allures « pré-présidentielles », après trois années d’allégements successifs concentrés sur les ménages modestes.