La validité de la taxe sur les hauts revenus soumise à l’appréciation du Conseil constitutionnel
Après examen, le Conseil d’Etat a porté à la connaissance du Conseil constitutionnel cette question le 2 octobre dernier.
Il est rappelé dans l’arrêt que «l’article 223 sexies, inséré dans le code général des impôts par le I de l’article 2 de la loi du 28 décembre 2011 de finances pour 2012, a institué à la charge des contribuables passibles de l’impôt sur le revenu une contribution sur le revenu fiscal de référence du foyer fiscal, calculée en appliquant un taux de 3 % à la fraction de revenu fiscal de référence comprise entre respectivement 250 000 euros et 500 000 euros pour les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés et entre 500 000 euros et 1 000 000 euros pour les contribuables soumis à imposition commune puis un taux de 4 % à la fraction de revenu fiscal de référence supérieure à 500 000 euros pour les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés et supérieure à 1 000 000 euros pour les contribuables soumis à imposition commune et déclarée, contrôlée et recouvrée selon les mêmes règles et sous les mêmes garanties et sanctions qu’en matière d’impôt sur le revenu ;»
Par ailleurs, «en contestant la conformité à la Constitution de ces dispositions en tant qu’elles sont applicables aux revenus de capitaux mobiliers perçus par les contribuables au cours de l’année 2011 et au titre desquels ceux-ci ont acquitté un prélèvement forfaitaire libératoire, M. A...doit être regardé comme mettant en cause, non l’article 223 sexies lui-même mais le III de l’article 2 de la loi de finances pour 2012, en vertu duquel les nouvelles dispositions de l’article 223 sexies sont applicables à compter de l’imposition des revenus de l’année 2011 ;»
Le Conseil constitutionnel se prononcera d’ici trois mois.
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