L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Les pertes énormes subies par Archegos Capital Management ont jeté un rare coup de projecteur sur l’influence croissante de ces institutions discrètes que sont les family offices, écrit le Wall Street Journal. Ces sociétés, qui gèrent des montants énormes pour des individus ou des familles, s’avèrent être de plus en plus importantes pour le système financier. Selon une étude publiée l’année dernière par UBS Securities, 121 des plus grands single family offices représentent une fortune nette estimée à 142,4 milliards de dollars. 69 % de ces entités ont été créées depuis 2000. Au fur et à mesure de leur croissance, les family offices ont adopté les stratégies d’investissement risquées utilisées ces dernières décennies par les hedge funds les plus agressifs. Un nombre grandissant de family offices sont à l’aise avec le risque, selon les professionnels du secteur. De plus en plus de fondateurs de hedge funds et de traders se sont tournés vers le monde des family offices, que ce soit pour créer de telles entreprises ou pour y travailler, et ils ont parfois apporté avec eux des tactiques agressives. De plus, les family offices n’ont pas l’obligation fiduciaire de limiter leurs transactions et n’ont pas à gérer des investisseurs nerveux.
L’établissement fait pression sur ses clients détenteurs de PEL pour qu’ils ouvrent un compte courant. L’association l’assigne en justice pour cette pratique illégale.
La liquidation des positions du fonds spéculatif entraîne de lourdes pertes pour Nomura et Credit Suisse. Le secteur s'est retrouvé sous pression en Bourse.
Le gouvernement ouvre une consultation sur le label ISR. Des exclusions normatives et sectorielles sont considérées comme indispensables, ainsi qu’une refonte de la gouvernance.
Les acteurs du non-coté ont légèrement levé le pied sur les investissements l’an dernier. Mais les fonds récoltés et les dispositifs de Place seront utiles pour la reprise.
En annonçant les résultats préliminaires d'enquête de la Banque centrale européenne sur les risques climatiques, Louis de Guindos, son vice-président, exhorte le secteur bancaire et financier à modifier rapidement ses pratiques d'investissement.
Le bitcoin ne possède pas plusieurs qualités indispensables pour devenir une monnaie et pourrait plus facilement se substituer à l’or qu’au dollar, a déclaré lundi le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell. Cette prise de position intervient alors que Bank of America a émis récemmentde nombreuses réserves vis-à-vis du bitcoin, quand bien même JPMorgan le comparait, en début d’année, à un «or numérique», susceptible de s’imposer comme valeur refuge.
Les menaces de remontée des taux ou de ralentissement des rachats d’actifs ont été momentanément écartées par la banque centrale américaine. Les marchés apprécient.
Le Covid-19 n’est plus le risque numéro un aux yeux des investisseurs professionnels. Pour la première fois depuis ces 12 derniers mois, les gérants de fonds mondiaux sondés par Bank of America dans le cadre de son Fund Manager Survey ont cité l’inflation (37 %) comme le plus grand risque extrême actuel. Le Covid-19 n’arrive qu’en troisième position, après le taper tantrum (35 %) et devant une bulle à Wall Street. 93 % des gérants de fonds s’attendent à une hausse de l’inflation au cours des douze prochains mois, soit une augmentation de 7 % par rapport à l’enquête du mois précédent, ce qui constitue un record absolu, selon Bank of America. Par ailleurs, 48 % des gérants interrogés pensent désormais que nous assisterons à une reprise économique en V, alors qu’ils n’étaient que 10 % en mai 2020 et que les autres scénarios (U ou W) tenaient la corde. L’enquête, qui couvre 220 investisseurs gérant 630 milliards de dollars d’actifs interrogés entre le 5 et le 11 mars, montre aussi que le solde moyen de liquidités est passé de 3,8 % à 4 %, que l’exposition nette des hedge funds aux actions est la plus élevée depuis juin 2020 et que leur allocation aux matières premières atteint un niveau record.
Martin Blessing, l’ex-patron de Commerzbank, dont le bilan laisse à désirer, lance lui aussi une société «chèque en blanc» pour investir dans les fintechs.
H2O Asset Management détient 37 % de H2O Deep Value, rapporte le Financial Times. Ce véhicule d’investissement opaque avait été créé en juillet 2019, quelques semaines après que le FT a révélé que la société de gestion avait investi plus de 1 milliard d’euros dans des obligations illiquides liées au financier controversé Lars Windhorst. En août 2020, Deep Value faisait partie des huit fonds que H2O a temporairement suspendus après l’intervention de l’Autorité des marchés financiers. Un document de Natixis (qui est en train de vendre sa participation dans H2O) fournit des informations sur la participation de H2O dans Deep Value. Ce document, qui couvre la période se terminant à fin décembre 2020, montre que H2O détient 118 millions d’euros dans le fonds, selon les calculs de Matthew Clark, analyste actions de Mediobanca. A fin 2019, H2O avait investi 70 millions de ses capitaux dans le fonds. Le document laisse entendre que l’exposition de Natixis aux fonds H2O est concentrée dans Deep Value. Natixis indique que son investissement direct dans les fonds de H2O est limité à 20 millions d’euros de fonds d’amorçage. 60 millions d’euros sont des expositions indirectes via des investissements effectués par H2O dans ses propres fonds. Par ailleurs, selon un document vu par le FT, Gonzague Legoff, qui quitte H2O en mars, est l’un des principaux décisionnaires du fonds.