L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Pascale Jallet, déléguée générale du Syndicat National des Résidences de Tourisme (SNRT) alerte sur la situation du secteur. Elle avait rendez-vous ce matin à Bercy pour parler des aides que les pouvoirs publics leur ont promis en décembre dernier déjà.
Le gestionnaire d’actifs BlackRock a ouvert la porte à l’exposition d’au moins trois de ses fonds à la cryptomonnaie bitcoin. Selon des documents enregistrés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme financier américain, la société de gestion a amendé jeudi la politique d’investissement de ses fonds BlackRock Strategic Income et BlackRock Emerging Markets Flexible Dynamic Bond Portfolio, tous deux compartiments du fonds BlackRock Funds V, ainsi que celle du fonds BlackRock Global Allocation.
Le règlement sur la publication d’informations en matière de durabilité (SFDR) entre en vigueur le 10 mars. Il plante le décor pour les prochaines régulations «vertes» européennes.
La nouvelle classe d'actions de long terme, pour soutenir le financement de l'économie, a peu fait recette auprès des assureurs. L'Eiopa propose de desserrer les règles.
Eric Franc, le directeur général de DNCA, a annoncé le lancement d’un fonds actions chinoises et l’ouverture prochaine d’un bureau à Shangaï, à l’occasion de la conférence annuelle de la filiale de Natixis Investment Managers qui se tenait mardi matin. Appelé Investment Sustainable China Equity, le nouveau fonds constitue «la première concrétisation du rapprochement entre les équipes historiques de DNCA et celles d’Ostrum», a déclaré Mathieu Belondrade, responsable de l’équipe Emerging Market Equity. En fin d’année dernière, DNCA a en effet repris 85 % de la gestion actions d’Ostrum Asset Management, sa société sœur, à la faveur du rapprochement de cette dernière avec La Banque Postale Asset Management. Cela a représenté 7 milliards d’euros et une vingtaine de gérants et analystes. DNCA gère désormais environ 25 milliards d’euros. Ce transfert a permis à DNCA de récupérer une équipe spécialisée sur les marchés émergents ainsi qu’une équipe à Singapour, s’est félicité Eric Franc. L’équipe du nouveau fonds sera donc un mélange des deux anciennes équipes, avec Mathieu Belondrade et Zhang Zhang, qui viennent d’Ostrum, et Ying Ying Wu, qui était déjà chez DNCA. «Le fonds sera géré dans la continuité de ce que nous faisions chez Ostrum», a expliqué Mathieu Belondrade, sachant que son équipe gérait déjà des actions chinoises pour 400 millions d’euros dans le cadre d’autres stratégies. «Nous recherchons des valeurs de croissance de qualité qu’on ne souhaite pas surpayer, en intégrant des critères ESG», précise-t-il. Trois tendances de fond orienteront les investissements: la digitalisation, la démographie et la consommation domestique. L’équipe se compose déjà de deux professionnels «qui ont vécu en Chine et parlent le chinois», souligne Mathieu Belondrade. Pour aller plus loin, DNCA travaille sur l’ouverture d’un bureau à Shanghaï. «Un ancrage local est indispensable», insiste le responsable de l’équipe actions émergentes. Vers un rééquilibrage des pôles value et croissance Le lancement de ce fonds permettra à DNCA de poursuivre sa diversification et d’être moins dépendante de la gestion «value», son métier historique. Ce rééquilibrage a été déjà amorcée il y a 10 ans, mais elle a été renforcée avec l’arrivée des équipes d’Ostrum. «Cela nous a permis de mieux équilibrer nos pôles value et croissance», souligne Eric Franc. Il rappelle qu’avant le transfert, la gestion value représentait 65 % des encours. Or, la gestion value a connu «des performances mitigées» au cours d’une année 2020 peu favorable à ce type de gestion, a indiqué Eric Franc. «Il faut reconnaître qu’en 2020, il y a eu des gagnants et des perdants. Les gagnants ont plutôt été du côté de la nouvelle économie, avec les sociétés technologie, les sociétés en avant d’un point de vue numérique, l’industrie du luxe, et toute la pharmaceutique. Les entreprises traditionnelles ont plus souffert: les banques, les compagnies d’assurance et des valeurs comme Total», a détaillé le dirigeant. La gestion croissance, sur laquelle DNCA s’est diversifiée récemment, a enregistré quant à elle «d’excellentes performances». Une démarche ISR à triple niveau Côté investissement socialement responsable (ISR), un autre axe sur lequel DNCA mise beaucoup, Eric Franc se déclare désormais «très convaincu» après s’être montré plutôt «dubitatif» lors du lancement de la gamme dédiée à cela en 2018. «La crise du Covid-19 aura montré les conséquences de la manière dont on traite notre planète», observe-t-il. Désormais, la démarche ISR de DNCA va être «découplée en trois niveaux», a annoncé Léa Dunand-Chatellet, directrice du pôle ISR. Dans un premier niveau, tous les fonds de DNCA intégreront les critères ESG. Ensuite, DNCA proposera une gestion «responsable» avec les fonds labellisés ISR (11 fonds pour le moment et 6,6 milliards d’euros) qui prennent compte des controverses et des mauvaises pratiques. Enfin, le niveau «le plus élevé» sera représenté par la gamme Beyond (7 fonds et 1,2 milliard d’euros). «La gamme Beyond a vocation à aller au-delà et faire de l’impact. On doit dégager une performance extra-financière en plus d’une performance financière», explique Léa Dunand-Chatellet. Enfin, la société a mis en place une politique climat. Cette importance des critères ESG aura des conséquences plus vastes. Invité à identifier les thèmes clés pour la prochaine décennie, Jean-Charles Mériaux, le directeur des investissements de DNCA, s’est interrogé sur notre système. «Aujourd’hui, le thème de l’environnement est complètement accepté par tous les Etats et la plupart s’orientent vers une neutralité carbone à horizon 2050. Il est difficile aujourd’hui de concilier ces objectifs environnementaux avec la croissance économique », a-t-il constaté. Et de se demander : « Quel niveau de croissance va-t-on devoir fixer pour respecter ces objectifs en matière de climat, quelles conséquences cela va-t-il avoir sur les secteurs les plus dépendants des fossiles? Est ce qu’on ne va pas devoir freiner la production de manière à concilier ces objectifs?»
La banque suisse veut jouer sur tous les tableaux. UBS a annoncé qu’elle allait augmenter l’assiette des dépôts taxés de ses clients à compter du mois de juillet prochain. Après avoir fixé un premier palier à 1.000.000 d’euros en 2017, puis à 500.000 d’euros en 2019, elle durcit encore sa politique en taxant les dépôts au-delà de 250.000 francs suisses ou 250.000 euros. La nouvelle commission annuelle de 0,75% s’applique aux soldes de trésorerie supérieurs à 250.000 francs suisses et 0,6% aux soldes de trésorerie supérieurs à 250.000 euros.
Les instances européennes veulent ajuster les textes pour éviter que les tensions du marché monétaire observées pendant la crise sanitaire ne se reproduisent.
JPMorgan y croit : le bitcoin est en train de devenir un concurrent de l’or, et pourrait même atteindre une valeur de quelque 146.000 dollars (119.000 euros) s’il parvient à s’imposer comme une valeur refuge.
Un collectif de porteurs et des investisseurs individuels ont entamé des démarches de discussions avec la société de gestion. Ils se disent prêts à porter l’affaire au tribunal.
Les marchés d’actions européens ont lourdement chuté lundi, minés par les craintes provoquées par l’apparition d’une nouvelle souche du coronavirus au Royaume-Uni.
2021 : année d’espoir ou nouvelle année de souffrances ? Alicia Levine et Liz Young, membres de l’équipe « Global Economics and Investment Analysis » de BNY Mellon Investment Management, présentent leur point de vue sur les principaux risques et opportunités des 12 prochains mois.