L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
La pandémie a sensibilisé davantage les investisseurs sur les critères environnementaux et sociétaux même si des barrières à leur utilisation systématique existent encore.
DNCA Finance s’engage à publier chaque année la trajectoire climatique de l’ensemble de ses investissements gérés dans le cadre de l’Accord de Paris et de l’objectif d’une neutralité carbone en Europe à horizon 2050. Cela prendra effet en juin 2021. Pour piloter cette trajectoire, la filiale de Natixis Investment Managers va utiliser les évaluations de température du CDP (Carbon Disclosure Projet). Les températures calculées par la CDP fournissent une trajectoire de réchauffement pour près de 250 sociétés internationales, basée sur leurs objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES) couvrant toute la chaîne de valeur des entreprises. DNCA va donc un peu plus loin après avoir développé l’an dernier un modèle d’analyse climat des émetteurs, basé sur les recommandations de la Taskforce on Climate related Financial Disclosure (TCFD), les scénarii énergétiques de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) et du GIEC et l’initiative des Science Based Targets (SBTi). En plus d’apporter un cadre commun de lecture et d’analyse des entreprises, ce modèle fournit des indicateurs sur la matérialité et la gestion des risques climatiques. Dans la continuité, DNCA a lancé le fonds DNCA Invest Beyond Climate avec l’objectif de contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris et à la neutralité carbone en Europe en 2050.
Périclès Group a dévoilé son palmarès sur la qualité des back-offices des plateformes avec lesquelles les conseillers travaillent. Un classement où Vie Plus réalise un grand chelem mais qui marque également des évolutions nettes.
Le régulateur surveille de près le risque croissant de défaillance des emprunteurs lié à la fin des mesures de soutien, qui va peser sur la rentabilité des banques françaises.
Selon le Conseil d’analyse économique, le surplus d’épargne des Français les plus aisés (les deux derniers déciles) s’est élevé à 32 milliards d’euros pendant le confinement.
Après avoir atteint un niveau historiquement élevé, le bas de laine des particuliers va encore augmenter tant que l’incertitude persistera. Ce qui pèse sur la croissance.
Carmignac a annoncé ce 7 octobre le lancement de Carmignac Crédit 2025, son premier fonds à échéance fixe. Le véhicule suivra une stratégie «buy and hold de conviction», composée d’obligations émises par des acteurs privés ou publics. Pendant la phase de portage, à côté des titres les mieux notés, l'équipe de gestion pourra détenir jusqu'à 50% du portefeuille en titres à haut rendement, jusqu'à 40% de CLO (collateralised loan obligations), jusqu'à 30% de dette émergente, et jusqu'à 5% d’obligations contingentes convertibles.Elle s’autorisera également à vendre des CDS (credit default swaps) jusqu'à 20% de l’encours, et à acheter jusqu'à 5% de titres de créance négociables et instruments du marché monétaire, en direct ou par le biais d’OPC. L'équipe appliquera une gestion des risques composée d’une couverture systématique du risque de change et d’une diversification des obligations portées. Le fonds est cogéré par Pierre Verlé, responsable de l’équipe crédit, Alexandre Deneuville et Florian Viros. A ce jour, le fonds est enregistré en France, en Allemagne, en Espagne, et en Italie.
Le calme affiché par les assureurs et les distributeurs tranche avec l’ampleur de l’affaire. Le marché est suspendu au dégel des fonds, repoussé au 13 octobre
A l'occasion d'une conférence France Invest, des investisseurs institutionnels ont indiqué maintenir leur allocation à cette classe d’actifs qui s'est montrée résiliente pendant la crise.
Les épargnants semblent convaincus des bienfaits de l’ISR mais la recherche de sécurité et l’envie de soutenir l’économie réelle prédominent leurs critères d’évaluation des placements.
Wall Street a clôturé en baisse vendredi, suite à l'annonce de la contamination de Donald Trump au coronavirus, qui bouleverse le calendrier de la campagne.
Annoncé il y a plus d’un an, le véhicule qui devait ouvrir le portefeuille non-coté de la banque publique aux Français va voir le jour malgré la conjoncture.
La banque patrimoniale d’Axa vient de développer une nouvelle offre de gestion sous mandat multi-gestionnaires sur compte titres et PEA. Elle comprend cinq profils de risques, et trois styles d’investissement (indiciel, gestion de conviction, gestion thématique).
Alors que la taxonomie verte est devenue réalité, le président de la commission de l'Environnement au Parlement européen revient sur les avantages de ce texte et les futurs projets en matière de finance durable.
Séparer le bon grain de l’ivraie dans la masse toujours croissante des sociétés de gestion qui se disent ISR (investissement socialement responsable). C’est un des objectifs d’EOS Allocation, une sociétéqui s’est spécialisée dans l’allocation d’actifs et la sélection de fonds auprès des conseillers en gestion de patrimoine, des banquiers privés et des investisseurs institutionnels. A l’occasion d’une conférence dédiée à ses clients, son fondateur Pierre Bermond, a annoncé le lancement d’une notation des process ESG des sociétés de gestion. «Il s’agit de noter le process ESG, la sincérité de son approche et le respect des valeurs affichées par la société de gestion. On ne note pas la performance financière des fonds, ni la pertinence des choix de gestion, ni son approche plutôt qu’une autre comme le best in class, le best in universe ou l’impact», a explique Pierre Bermond. L’objectif est de faire gagner du temps et de donner des outils aux conseillers en gestion sur leur sélection des meilleurs fonds ISR et de s’y retrouver dans la jungle des labels. Et pour cela, il estime important que les conseillers puissent juger de la sincérité des gestionnaires à travers une analyse indépendante. L’idée est d’identifier le côté obscur des sociétés de gestion. Il cite ainsi l’exemple d’une grande banque qui a nommé récemment un responsable de la communication comme responsable ESG. «C’est très révélateur de la vision de la banque sur l’ESG» a-t-il expliqué. De même, on peut douter de la sincérité d’une approche lorsque la société dit seulement que «tous les 5 millions d’euros, ils vont construire des ruches sur les toits». EOS Allocation estime aussi qu’un fonds qui ne note en critères ESG qu’une partie de son portefeuille ne va pas au bout de la démarche " On pense qu’il faut que la totalité du portefeuille soit notée». De même, une société de gestion qui n’aurait aucune politique interne ESG qu’elle applique à elle-même, ne va pas au bout de ses convictions. «C’est un peu du faites ce que je dis mais pas ce que je fais». Et de citer encore, les sociétés de gestion qui ont une approche uniquement quantitative par rapport à une approche qualitative.» Certaines sociétés comparent les notes ESG de leur portefeuille avec l’indice et disent j’ai une meilleure note, donc je fais de l’ESG. On ne pense pas que ce soit une approche sincère», a-t-il commenté. Approches idéales Selon lui, il existe des approches idéales qui mixent plusieurs critères, mais qui sont encore peu répandues. Telle serait le cas d’une société qui cumulerait par exemple une certaine harmonie de sa politique ESG externe avec ses propres valeurs de gouvernance (comme sur l'égalité hommes femmes, la politique de rémunération, ...), ou d’environnement (ses politiques de déplacements, le contrôle de ses émissions carbones, ). La société ESG «idéale» aurait aussi une équipe de gestion expérimentée, une approche fondée sur le positif plus que sur le négatif, noterait toutes les sociétés détenues en portefeuille, aurait des reporting de qualité et transparents, et enfin, reverserait une partie des frais de gestion ou de son résultat à une association ou une fondation. Elle aurait enfin, «une politique claire de vote en assemblées générale et une approche ESG étendue à toute sa gamme de fonds» a-t-il ajouté L’outil mis en place par EOS Allocation ambitionne de donner une note globale sur 100 grâce notamment à des rencontres régulières avec les gérants. Cette note serait pondérée à 30% sur la société elle-même (l’expérience de son équipe, sa politique RSE, sa contribution, etc), à 50% sur le process (en analysant la relation des analystes ESG avec les gérants, son approche quantitative et qualitative, sa politique de vote en AG, etc) et à 20% sur les fonds (qualité du reporting, structure les frais, etc). «Lorsqu’on fait de l’ISR, la finalité c’est de faire bouger les choses. C’est ce que nous voulons faire en orientant les sociétés de gestion vers les meilleures pratiques», a-t-il conclu. Contrairement à certaines agences de notation et afin d'éviter tout conflit d’intérêt, EOS Allocation ne sera pas rémunéré par les sociétés notées mais par ses clients CGP, banques privées et investisseurs institutionnels.
L’horizon s’est assombri pour les places boursières. Leur évolution dépend désormais de l’attitude des investisseurs à l’égard des grandes valeurs technologiques.
Sur les marchés financiers, les biais cognitifs et émotionnels nous poussent spontanément à l’action irrationnelle. Fort heureusement, l’analyse statistique permet à tout investisseur consciencieux de se rendre compte de l’écart entre son imaginaire et la réalité afin d’investir avec pragmatisme.
La société de gestion H2O AM, dont les fonds ont été gelés pour des problèmes d’illiquidité depuis le 28 août, prévoit d’accepter à nouveau les ordres de souscription et de rachat quotidiens pour sept de ses fonds à compter du 13 octobre après 12h30 CET. Dans sa lettre du 28 août, H2O AM avait évoqué une fermeture pour 4 semaines jusqu'à fin septembre. Les fonds concernés sont Adagio, Moderato, MultiBonds, Allegro, Vivace, H2O MultiStrategies et H2O MultiEquities.