L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Deux fois plus élevé. C’est à peu près le niveau de l’alpha (surperformance d’un portefeuille) délivré par les véhicules éligibles à la 21e édition des Grands Prix de la Gestion d’Actifs (GPGA), réalisé par L’Agefi en partenariat avec Six Financial Information. Sur la période considérée (juin 2017 à juin 2020), la surperformance obtenue sur ces trois ans glissants est de 6,05% contre 3,81% pour le classement 2019 et 1,81% pour l’édition 2018. Le classement complet et un focus sur les meilleurs fonds de leur catégorie est à retrouver dans l’Agefi Hebdo paru ce jeudi 11 février. Le classement récompense 13 catégories en ne prenant en compte que les fonds ayant 4 ou 5étoiles EuroPerformance sur une population globale de 27.000 fonds. Cette année, 2.544fonds font partie de la population éligible, soit une augmentation de 700 produits d’investissement. Les gestions gagnantes ressortent en forte augmentation avec 2.454 fonds, ce qui représente une évolution positive de 65 % de fonds ayant généré un alpha positif. Mais seuls 9 lauréats de l’an passé arrivent à se maintenir dans les gagnants, explique Philippe Hellinger, head funds data France chez Six . A quoi ressemblera 2021 pour les gérants de fonds? La crainte d’une formation de bulle boursière est palpable, même si les avis restent partagés. «Certaines valorisations ont clairement des caractéristiques de bulle, dans le secteur de la technologie par exemple, côté actions, mais aussi sur le marché obligataire, juge Guillaume Brisset, associé gérant chez Clartan. D’autres restent raisonnablescar les marchés ont déjà intégré le rebond probable des résultats des entreprises en 2021, ce qui explique les valorisations actuelles.» Ce à quoi répond Mabrouk Chétouane, «les valeurs de la ‘tech’ ont l’avantage d’offrir une lisibilité. Cela fait plusieurs années déjà que l’on estime ces actions trop chères. Or il apparaît que chaque année, on se trompe». Une certitude: la puissance de feu des banques centrales laissera les gérants de taux naviguer dans un marché «administré». Il leur faudra compter sur des facteurs techniques. Certaines entreprises sortiront fragilisées par la crise, une période propice aux opérations de M&A notamment: «Les émissions obligataires liées au financement de fusions-acquisitions seront une potentielle source d’investissement», présage Mabrouk Chétouane, directeur de la recherche et de la stratégie de BFT IM. Gage aux gérants d’actifs de montrer leur talent. Le tableau des meilleurs gérants 2020:
Des investisseurs particuliers se sont liés pour faire basculer des fonds spéculatifs dans le rouge. Un phénomène extrême qui nous amène à demeurer sélectifs dans les placements proposés aux investisseurs.
BNP Paribas Asset Management lance Harmony Prime, son premier fonds hybride destiné aux investisseurs particuliers et qui mêle actifs liquides et illiquides. Un quart de l’allocation cible est investie en dette privée via le pôle de gestion Dette Privée & Actifs Réels de BNPP AM, pour financer des projets d’infrastructures (fibre, énergies renouvelables) ou d’immobilier d’entreprise (centres logistiques, immeubles performants sur le plan énergétique). 7,5% de l’allocation cible est investie en private equity, soit du capital investi dans des petites et moyennes entreprises (PME et ETI) non cotées via des fonds européens sélectionnés par BNP Paribas Capital Partners, l’entité de BNPA AM spécialisée dans la gestion alternative. Les deux tiers qui restent sont alloués en actions et obligations. Le portefeuille intègre également les critères ESG dans toutes les stratégies d’investissement. BNPP AM indique vouloir proposer une solution d’épargne complémentaire à l’offre d’assurance vie classique de fonds en euros et en unités de compte. Elle est disponible à la souscription dans les réseaux de la banque de détail et de la banque privée en France via l’enveloppe assurantielle fournie par BNP Paribas Cardif.
La classe d’actif séduit à juste titre et sa démocratisation est en marche. Mais le non coté devra lever des freins avant de s’imposer largement auprès du grand public...
Le directeur général de la Banque des règlements internationaux estime que la cryptomonnaie pourrait «s'effondrer complètement». L'actif se stabilise autour de 33.000 dollars.
Elles ne devront pas décevoir sur leurs résultats, publiés dès vendredi, mais aussi convaincre sur la qualité de leurs bilans et leur maîtrise des coûts.
Malgré des chiffres meilleurs qu’attendu au dernier trimestre 2020, notamment en France, la multiplication des restrictions rend difficile l'exercice de prévision pour ce début d'année.
Nous vivons une crise sanitaire qui a engendré une récession mondiale mais depuis la fin mars 2020, notamment grâce aux actions des banques centrales et des gouvernements de par le monde, les marchés de crédit se sont nettement redressés alors que la pandémie perdure. Sur le front politique, les élections américaines et le Brexit sont désormais derrière nous. Nous entrons donc dans une nouvelle année avec un sentiment positif, étant donné que les campagnes de vaccinations ont commencé. L’espoir d’un retour à la « normale » est dans tous les esprits.
Pour 26 % des épargnants, le frein principal à l’investissement responsable est l’absence d’offre de la part de leur conseiller. Pourtant, une majorité de banquiers et CGP affirment en proposer à tous leurs clients.
La fédération des investisseurs particuliers européens Better Finance a testé 17 robo-advisors et préconise un cadre législatif européen sur leurs algorithmes.
La crise du Covid-19 aura redonné aux Français le goût des actions. Selon l’Autorité des marchés financiers, près de 1,4 million de particuliers ont passé un ordre d’achat ou de vente sur des actions en 2020. « Parmi ceux-ci, un peu plus de 410.000 n’avaient jamais passé d’ordre de Bourse jusqu’ici ou étaient inactifs depuis janvier 2018 », précise l’AMF dans son tableau de bord qu’elle prévoit de publier désormais chaque trimestre.
Le renforcement des mesures face aux variants va peser sur la croissance à court terme. Le rythme des vaccinations pose la question des conséquences plus structurelles.