Un semestre calamiteux pour les actions européennes

Le semestre boursier se clôture à l’image de la météo du mois de juin : terne. Les places financières européennes ont terminé les six premiers mois de l’année sur des baisses très notables, peu favorisées par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
A Paris, le CAC 40 a perdu 8,62% sur six mois, brûlant 10 milliards d’euros de valeurs pour ce semestre le plus mauvais depuis 2011.
La Bourse de Francfort a quant à elle abandonné 9,89%, celle de Milan 24,37% et Madrid 14,57%. Surprenant, la Bourse de Londres affiche un bilan positif de 4,20%. Mais à y regarder de plus près, ce regain ne représente qu’un effet de change puisqu’en euros, la place londonnienne dégringole de 8,25%.
Les places européennes n’ont clairement pas bénéficié de la poursuite et de l’amplification du bazooka monétaire de la BCE, supposé soutenir la confiance en zone euro en rachetant massivement de la dette d’Etat et d’entreprise sur les marchés primaire (uniquement pour les titres corporate) et secondaire.
Les performances économiques aléatoires des Etats-Unis et le choc du Brexit ont engendré une défiance très forte des investisseurs pour les actions du Vieux Continent.
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