Le crowdfunding poursuit son développement rapide

Le crowdfunding continue sa rapide expansion. Pour preuve, les chiffres publiés par l’association Financement Participatif France révèlent que la collecte en fonds a doublé entre 2014 et 2015. L’an dernier, 296,8 millions d’euros ont été collectés, contre 152 millions une année avant. Au total, 17.775 projets ont été financés, affirme l’association.
Par métier, les fonds ont surtout été collectés via les plateformes de prêt : elles représentent 196,3 millions d’euros de collecte. C’est la plus forte progression parmi les différents métiers, la collecte a été de 88 millions d’euros une année auparavant. Le don représente 50,2 millions d’euros et l’investissement 50,3 millions d’euros.
Enfin, le crowdfunding n’est pas seulement l’apanage des jeunes. La tranche d'âge la plus représentée est celle des 35-49 ans (39% des investisseurs et 34% des prêteurs), mais les 50-64 ans représentent 30% des investisseurs et 21% des prêteurs et les plus de 60 ans totalisent 10% des investisseurs.
Plus d'articles du même thème
-
PARTENARIAT
Apprendre à désapprendre : les limites du savoir
L’illusion de la connaissance et comment surmonter les limites de l’apprentissage -
PARTENARIAT
Investissement : Quand la simplicité devient un piège
Pourquoi la simplicité n’est pas toujours la meilleure solution
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions