Le Conseil de stabilité financière consulte sur un mécanisme d’absorption des pertes pour les banques systémiques
Le Conseil de stabilité financière (FSB) vient de présenter une première mouture du mécanisme d’absorption des pertes censé garantir que les Etats et donc leurs contribuables ne sont pas mis à contribution dans le cas où une grande banque rencontre des difficultés. Le dispositif sera au menu du G20 qui réunira les chefs d’Etats et de gouvernements ce week-end en Australie, à Brisbane.
Elaboré à la demande du G20, le système d’absorption des pertes doit permettre de mieux gérer les établissements qui sont considérés comme étant trop gros pour faire faillite (too big to fail). En absorbant les pertes d’un établissement systémique, le coussin de sécurité qu’est le TLAC (total loss-absorbing capacity) veut permettre aux autorités «de mettre en place une stratégie de résolution qui limite les impacts sur la stabilité financière et assure la continuité des fonctions économiques cruciales», explique le FSB.
A lire sur le site de l’Agefi.fr
Plus d'articles du même thème
-
PARTENARIAT
Apprendre à désapprendre : les limites du savoir
L’illusion de la connaissance et comment surmonter les limites de l’apprentissage -
PARTENARIAT
Investissement : Quand la simplicité devient un piège
Pourquoi la simplicité n’est pas toujours la meilleure solution
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions