Patrimoine

Banques, instances de régulation... Paris continue d’avancer ses pions pour la relocalisation

Les opérations de compensation en zone euro et le siège de l’EBA doivent totalement quitter Londres à l’issue du Brexit, a jugé le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau qui rappelle par ailleurs le travail de fond de la place française pour attirer les banques basées au Royaume-Uni.
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Banks In Transition Conference
Francois Villeroy de Galhau, governor of the Bank of France, speaks during the Banks in Transition conference in Frankfurt, Germany, on Wednesday, Aug. 31, 2016. Deutsche Bank AG has lost about 43 percent in market value this year as Deutsche Bank Chief Executive Officer John Cryan struggled to shore up capital and reverse losses. Photographer: Martin Leissl/Bloomberg  -  Martin Leissl/Bloomberg

Il est impensable qu’une partie de la régulation financière européenne reste basée à Londres une fois le Brexit effectif, a estimé lundi le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau lors de la conférence annuelle de l’ACPR. «Les opérations de compensation en euros, pour toutes celles qui sont d’importance systémique, doivent être localisées là où la supervision de l’Eurosystème pourra s’exercer de manière effective», a déclaré le gouverneur qui siège au conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne. L’Agence bancaire européenne devra aussi quitter la capitale britannique, a estimé l’ancien directeur général délégué de BNP Paribas.

François Villeroy de Galhau a également réaffirmé que la France a «des contacts discrets mais nombreux et sérieux», avec des banques basées à la City. Sur ce point «Paris a toutes ses chances» pour attirer des banques localisées à Londres qui devront rapatrier dans l’Union européenne une partie de leurs activités après la sortie du Royaume-Uni. Depuis le vote sur le Brexit l’an dernier, plusieurs banques ont officialisé leurs intentions de relocaliser une partie de leurs activités en europe continentale. Jusqu'à présent c’est surtout Francfort qui fait office de favori pour accueillir le plus grand nombre de cadres de banques britanniques.

Lors du même discours le gouverneur a par ailleurs fait valoir que la France s’opposerait à de nouvelles règles prudentielles internationales, appelées «Bâle 4" par leurs détracteurs, qui ne prendraient pas assez en compte les spécificités des banques françaises au profit de normes plus favorables aux banques américaines.

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