Allianz France va co-investir jusqu'à 10 millions d’euros dans de jeunes pousses innovantes

Dans un contexte de taux bas, comment un assureur peut-il innover et proposer de la diversification à ses clients ? Après l’immobilier, les infrastructures ou encore le renouvelable, Allianz France apporte une nouvelleréponse sous la forme d’une collaboration avec la plate-forme decrowdequitySmartAngels et avecIdinvest Partners. La filiale française de l’assureur allemand propose à compter d’aujourd’hui d’accompagner ses clients dans le financement de jeunes entreprises innovantes.
Concrètement, le client d’Allianz, qu’il détienne des produits IARD ou vie, pourra entrer endirect via la plate-formeSmartAngelsau capital de sociétés labellisées qu’il aura choisies.
Au travers d’un fonds professionnel de capital investissement (FPCI) dédié etgéré par Idinvest Partners, lui-même actionnaire de SmartAngels,Allianz co-investira automatiquement le même montant que son client dans une limite de 50.000 euros par investisseur et par entreprise. La compagnie alloue à ce projet une enveloppe renouvelablecomprise entre 5 et 10 millions d’euros sur une période d’au moinscinq ans.
A ce mécanisme d’abondement s’ajoute un système inéditde garantie. «Durant lescinq premières années de l’investissement, nous garantissons à nos clients le rachat de leur investissement au prix d’acquisition en cas de quatreforces majeures (décès, invalidité, veuvage et fin d’indemnité chômage)», explique Matthias Seewald, membre du comité exécutif d’Allianz France en charge des investissements.
«Les investisseurs qui ne seraient pas clients d’Allianz auront accès aux projets sélectionnés mais ne bénéficeront pas de l’abondement et de la garantie»,préciseBenoît Bazzocchi, président fondateurde SmartAngels.Avec ce dispositif quialigne ses intérêtssur ceux de sesclients, Allianzmise sur un marché ducrowdequityencore naissant en France : 25,4 millions d’euros collectés en 2014.
«En tant qu’investisseur institutionnel, nous avons une histoire dans le private equity (avec AGF Private Equity, devenu Idinvest Partners en 2010, ndlr). Avec ce fonds, nous allons encore un peu plus loin pour accompagner les entreprises à leurs débuts», estime Matthias Seewald. Plusieurs centaines d’entrepreneurs devraient ainsi être soutenus au cours des prochaines années.
Plus d'articles du même thème
-
PARTENARIAT
Apprendre à désapprendre : les limites du savoir
L’illusion de la connaissance et comment surmonter les limites de l’apprentissage -
PARTENARIAT
Investissement : Quand la simplicité devient un piège
Pourquoi la simplicité n’est pas toujours la meilleure solution
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions