Nouvelles réactions à la consultation sur les contrats d’assurance vie Euro-croissance

Pour l’Institut des actuaires, «il est important d’avoir à l’esprit qu’une application maximale, vraisemblablement très majorante, des facultés ouvertes par le décret, maintiendrait en tout état de cause au sein du fonds en euros 80 % de la richesse latente de ce fonds, et ce indépendamment des évolutions de marché».
L’Institut se base ici sur l’option n°2 appliquée sur trois ans avec un plafond de 10 % applicable en flux et non en stock, sur la base d’un taux de prestations (décès et rachats) d’environ 7 %.
De son côté, la CNCGP a fait valoir que
«Les récents contrats Euro Croissance n’ont pas connu, pour l’heure, le succès souhaité auprès des épargnant. A cela plusieurs raisons. Tout d’abord, la lisibilité de l’offre n’est pas limpide. La création d’une nouvelle génération de contrats ne facilite pas la lecture de l’épargnant, habitué, qui plus est, à ce que certains contrats disparaissent du paysage (PEP, contrats DSK et NSK, etc.). Par ailleurs, la garantie du capital à un terme éloigné, sans avantage fiscal supplémentaire,n’est pas assez séduisante.
Nous estimons que, faute de contreparties attractives, notamment en termes fiscaux, les épargnants ne peuvent adhérer à une nouvelle offre produits. Nous attendons que les options proposées par le Trésor offrent les garanties de pérennité souhaitées par notre clientèle à la recherche d’avantages ne pouvant se cantonner à ceux présentés».
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