
La police italienne arrête un important fabricant de faux billets près de Naples

L’usage des espèces est en déclin, paraît-il, remplacé par les paiements numériques. L’argent liquide reste toutefois un objet de convoitise et de profit. Il aura fallu deux ans d’enquête aux polices italienne et française, soutenues par Europol, la BCE et les services de renseignements d’une dizaine de pays, pour identifier et arrêter un faussaire napolitain.
Onze millions d’euros au total
Ce dernier est à l’origine de 27% des faux billets retirés de la circulation en 2023 en Europe, principalement des billets de 20, 50 et 100 euros, distribués surtout en Italie et en France, pour un montant total de 8 millions d’euros. Par ailleurs, plusieurs autorités européennes avaient saisi de faux billets avant leur mise en circulation pour une valeur de 950.000 euros, provenant du même fabricant.
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Son arrestation s’est déroulée le 14 août à Naples, chez lui où il avait aménagé un laboratoire de fabrication derrière son garage, dissimulé par un mur coulissant. Là, les carabinieri ont trouvé 31 imprimantes numériques professionnelles et de grandes quantités de matières premières utilisées pour la fabrication de faux billets. Plusieurs experts en faux monnayage, dont ceux de la Banque centrale européenne, ont estimé que les éléments de sécurité des billets, tels que les hologrammes, étaient de haute qualité.
Sur place, la police italienne a également mis la main sur des fausses coupures pour une valeur de 3 millions d’euros.
A lire aussi: 376.000
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