
Sodexo est en passe de retrouver ses performances pré-Covid

Le groupe de restauration collective Sodexo a publié vendredi une croissance organique de 10,5% au titre du troisième trimestre de son exercice 2022-2023, qui s’achèvera en août prochain, et a affiné ses objectifs pour l’année.
Pour la période allant de mars à mai, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros, en progression de 9,1% en données publiées. La croissance interne, c’est-à-dire hors effets de change et de périmètre, s’est inscrite à 10,5%.
«L’activité sur site au troisième trimestre a continué de croître fortement, et ce malgré une base de comparaison nettement plus élevée. La dynamique commerciale reste bonne, tant en termes de gains de contrats que de fidélisation. La montée en puissance post-Covid s’est poursuivie, portée par davantage de retours dans les bureaux et une augmentation de la fréquentation des événements et du panier moyen», a indiqué la PDG du groupe, Sophie Bellon, citée dans un communiqué.
11% de croissance
Dans le détail, Sodexo a enregistré, à taux de change et périmètre constants, une hausse de ses revenus de 9,9% dans son activité de services sur sites, qui comprend la restauration collective, et une augmentation de 25,5% dans l’activité Avantages et Récompenses, qui gère l'émission de titres de services prépayés et qui s’apprête à être introduite en Bourse sous le nom de «Pluxee».
Sodexo a affiné ses objectifs pour l’exercice entier. Le groupe continue de tabler sur une croissance organique proche de 11% mais vise désormais une marge d’exploitation de 5,5% à taux de change constants, et non plus «proche de 5,5%». Le groupe retrouverait ainsi son niveau d’activité et ses marges pré-Covid.
Pour Pluxee, Sodexo a pour objectifs une croissance interne du chiffre d’affaires supérieure à 20% et une marge d’exploitation supérieure à 32%, à taux de change constants.
A lire aussi: Les sociétés du CAC 40 se préparent à des temps plus difficiles
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
L’analyse de l’immatériel constitue un outil précieux pour valoriser une entreprise
Le cabinet de conseil Eight Advisory dévoile son Indice Iceberg, indicateur qui permet de mieux comprendre les facteurs endogènes et exogènes qui influent sur la valeur d’une société. -
Mirabaud enregistre une progression de 7% de ses encours en 2024
Le groupe financier suisse Mirabaud a fait état, vendredi 28 mars, d’une croissance de 7% de ses actifs sous gestion sur l’exercice 2024, ressortant à 32,3 milliards de francs suisses fin décembre.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions