La baisse de la production nucléaire pèsera plus que prévu sur EDF

L'électricien a revu en hausse de 5 milliards d’euros l’impact lié à la diminution de sa production nucléaire en 2022.
Dimitri Delmond, Agefi-Dow Jones
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La centrale nucléaire de Civaux.  -  Crédit European Union

Le groupe énergétique EDF a de nouveau revu à la hausse jeudi l’impact attendu de la baisse de la production nucléaire en France sur son excédent brut d’exploitation (Ebitda) en 2022.

EDF évalue désormais l’impact de la baisse de production sur son Ebitda annuel à 29 milliards d’euros, contre une précédente estimation de 24 milliards d’euros. EDF a déjà relevé, depuis fin 2021, à plusieurs reprises cette estimation.

Moins de 300 TWh

La prévision de production nucléaire pour 2022 est à présent attendue dans le bas de la fourchette s'étalant de 280 à 300 térawattheures (TWh), contre 360,7 TWh en 2021. L’estimation de production nucléaire en France est toujours attendue entre 300 et 330 TWh pour 2023 et entre 315 et 345 TWh pour l’année suivante.

A la suite de l’annonce par le gouvernement français d’un plafonnement de la hausse des tarifs réglementés de l'électricité pour l’année prochaine, EDF a, par ailleurs, indiqué jeudi que ses objectifs pour 2023 feraient l’objet d’un réexamen «une fois que seront précisées les modalités de la régulation».

A la Bourse de Paris, l’action EDF recule de 0,2%, à 11,97 euros.

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