
Ingenico se sépare de son PDG

Le fabricant de terminaux et fournisseur de solutions de paiement Ingenico a annoncé lundi le départ de son PDG Philippe Lazare dans le cadre d’une évolution de sa gouvernance qui prend la forme d’une séparation des fonctions de président et de directeur général, un nouveau tandem arrivant à la tête du groupe en difficulté. Ingenico a annoncé dans la foulée la nomination de Bernard Bourigeaud, administrateur indépendant depuis le 29 avril 2016, et de Nicolas Huss, jusque-là directeur des opérations d’Ingenico, aux fonctions nouvellement dissociées de président et de directeur général.
«A la demande du conseil d’administration, Philippe Lazare a remis l’ensemble de ses mandats de président-directeur général et d’administrateur à disposition du conseil, afin de faciliter la transition managériale dans l’intérêt d’Ingenico Group», a expliqué la société dans un communiqué.
Agé de 61 ans, Philippe Lazare, dont le mandat arrivait à échéance à l’issue de la prochaine assemblée générale en 2019, était à la tête d’Ingenico depuis 2007. Vers 9 heures, le titre s’est retourné à la hausse, gagnant 1,4%.
Le conseil d’administration du groupe français avait annoncé fin octobre avoir confié à un comité d’administrateurs indépendants le soin de réexaminer sa stratégie et de se pencher sur l'évolution de sa gouvernance après avoir été contraint d’abaisser ses objectifs pour 2018.
Plus d'articles du même thème
-
Siemens renforce sa présence dans les logiciels industriels
L’acquisition de l’américain Dotmatics pour 5,1 milliards de dollars sera principalement financée par une baisse de sa participation dans ses filiales cotées en Bourse. -
Les fabricants européens et américains accélèrent leurs stratégies de relocalisation
Près des trois quarts des investissements totaux dans de nouvelles capacités de production seront réalisés, au cours des trois prochaines années, dans le pays d'origine ou dans un pays proche de l'entreprise, relève une étude de Capgemini. -
Holcim mise sur l’Amérique latine pour accélérer sa croissance
Après la scission prochaine de sa branche nord-américaine, le cimentier suisse vise une progression annuelle moyenne de 6% à 10% de son résultat d’exploitation récurrent.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions