
Engie ponctue sa transformation par une hausse du dividende

Engie anticipe une accélération de sa croissance organique en 2018, après avoir pratiquement achevé l’an dernier son repositionnement sur la production d'électricité faiblement carbonée, les infrastructures et les solutions clients, des activités moins exposées aux fluctuations des cours énergétiques et plus rentables. Ce recentrage a permis au groupe de remplir l’ensemble des objectifs financiers qu’il s'était fixé pour 2017 et sera concrétisé par l’annonce d’une hausse du dividende versé au titre de l’exercice 2018. Il sera porté à 0,75 euro par action, après 0,70 euro proposé pour 2017.
Pour 2018, Engie prévoit un résultat net récurrent part du groupe, qui exclut les activités Exploration & Production et GNL, cedées à Neptune Energy et Total respectivement, compris entre 2,45 et 2,65 milliards d’euros, en augmentation de 8%. Il s’attend à Ebitda de 9,3 à 9,7 milliards d’euros, également «en forte croissance organique».
L’an dernier, le chiffre d’affaires d’Engie a progressé de 0,3% à données publiées et de 1,7% sur une base organique, à 65 milliards d’euros. Son Ebitda s’est inscrit à 9,3 milliards d’euros, en baisse de 1,8% en données publiées compte tenu de la cession des activités de négoce d'électricité aux Etats-Unis, mais en croissance organique de 5,3%. Le résultat net récurrent a atteint 2,6 milliards d’euros, dont 2,4 milliards d’euros pour les activités poursuivies. Le résultat net part du groupe en données publiées ressort à 1,4 milliard d’euros, contre une perte de 0,4 milliard d’euros en 2016. Le ratio dette nette sur Ebitda ressortait à 2,25 fois fin 2017, contre 2,46 fois fin 2016. La dette nette s'élevait à 22,5 milliards d’euros, contre 24,8 milliards d’euros un an plus tôt. Hors dette du segment E&P, la dette nette fin décembre 2017 s'établissait à 20,9 milliards d’euros.
En fin de matinée, le cours de Bourse de l’action Engie gagne 3,68% à 13,11 euros, plus forte hausse du CAC 40.
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