Augustin de Romanet ne fera pas de troisième mandat à la tête d’ADP

L’Etat ne souhaiterait pas accorder un nouveau mandat de cinq ans à l’actuel PDG âgé de 62 ans. Il pourrait cependant rester à la tête de l’entreprise jusqu’aux Jeux olympiques.
AUGUSTIN DE ROMANET, Paris Europlace
Augustin de Romanet est PDG d'ADP depuis 2012  -  ©Didier Goupy - Groupe ADP

La volonté des actionnaires n’est pas toujours compatible avec celle des dirigeants en place. Augustin de Romanet n’effectuera pas de troisième mandat à la tête d’ADP (anciennement Aéroports de Paris), a dévoilé le journal Le Monde.

Cette décision des administrateurs, qui a été confirmée par d’autres titres de presse, sera officiellement lors d’un conseil d’administration le 20 mars avant d’être entérinée par l’assemblée générale du groupe qui doit avoir lieu le 21 mai.

L’Etat aux manettes

Au mois de février Augustin de Romanet, à la tête d’ADP depuis 2012, avait pourtant déclaré à l’AFP être en lice pour un nouveau mandat de cinq ans. Mais, selon Le Monde, l’Etat, qui détient 50,6% du groupe, «ne souhaite pas accorder à l’actuel PDG un nouveau mandat complet». Une telle nomination aurait obligé ADP à changer ses statuts qui imposent une limite d’âge de 65 ans au PDG du groupe.

Le dirigeant actuel pourrait cependant conserver son poste jusqu’à la fin des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Un changement de direction pourrait en effet avoir des répercussions sur cet événement, dans un contexte social tendu.

Même si Bercy a assuré il y a quelques semaines qu’après la privatisation avortée d’ADP en 2020, il n’était pas question pour l’Etat, actuellement, de céder sa part du capital de la société, le groupe devra bâtir son nouveau plan stratégique. Celui en cours arrivant à échéance en 2025.

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