Atos : le français Astek dit vouloir acheter une partie d’Evidian

Le groupe coté prévoit de se scinder en deux en créant Evidian, une entité qui rassemblerait notamment ses activités liées à la transformation numérique.
Atos, entreprise française de services du numérique
L’action Atos plonge de 64% sur un an.  -  Photo Atos.

L’entreprise française Astek prévoit de racheter une partie d’Evidian, qui regroupe les activités d’Atos liées à la transformation numérique ainsi que celles de Big Data et Sécurité (BDS), a rapporté dimanche le Journal du dimanche (JDD).

En réaction à ces informations, l’action de l’entreprise de services numériques Atos progressait de 5% lundi matin, à 12,43 euros. Contactée par L’Agefi, Atos n’a pas souhaité commenter.

Selon le JDD, le spécialiste français de la transformation numérique Astek vient de faire part au conseil d’administration d’Atos de son intérêt pour Evidian. «L’idée est d’avoir accès aux informations sur le business d’Atos, de regarder dans la boîte pour faire une offre cohérente», a indiqué Julien Gavaldon, le président du conseil d’administration d’Astek, à l’hebdomadaire.

Astek, qui «revendique une opération patriotique», «n’a pas l’intention de reprendre l’intégralité d’Evidian», précise le JDD. La société a déjà approché des partenaires financiers français pour l’aider dans sa démarche, dont Tikehau et Ardian. Astek emploie 7.000 salariés et a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, en croissance de 40% par rapport à 2021.

Selon une source proche d’Atos, la société n’avait pas été contactée par Atstek avant la parution des informations du JDD. Elle estime en outre que ce projet, qui laisse entendre un possible «démantèlement», n’offre «aucune garantie de protection des intérêts de souveraineté, ni des actionnaires ni des salariés».

Atos a dévoilé en juin dernier un plan stratégique prévoyant la scission du groupe en deux sociétés distinctes. La première entreprise conserverait le nom d’Atos et regrouperait les activités de gestion d’infrastructures de centres de données. La seconde prendrait le nom d’Evidian et rassemblerait les activités liées à la transformation numérique ainsi que celles de Big Data et Sécurité (BDS). Atos avait alors indiqué que ce projet de séparation pourrait être bouclé au second semestre de 2023, avec une introduction en Bourse d’Evidian avant la fin de l’année.

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