
L’Opep+ avalise sa trajectoire d’augmentation de la production

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, dont la Russie, a décidé ce mardi de s’en tenir à sa trajectoire d’augmentation de la production de pétrole, car elle s’attend à ce que le variant Omicron n’ait qu’un impact de courte durée sur la demande énergétique mondiale. L’Opep+ est engagée depuis août 2021 sur une augmentation mensuelle de sa production de pétrole de 400.000 barils par jour (bpj). Ce rythme sera donc confirmé le 2 février lors de la prochaine réunion de l’organisation. Fin 2021, les États-Unis ont exhorté le cartel à pomper davantagede pétrole pour calmer la hausse des prix et aider l'économie mondiale à se remettre de la pandémie. Mais selon l’Opep+, le marché n’a pas besoin d’encore plus de pétrole. Suite à cette décision, les cours du baril de brut ont terminé en hausse mardi à New York: le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en février a gagné 1,2%, à 76,99 dollars.
Plus d'articles du même thème
-
Le président de BP s’apprête à tirer sa révérence sous la pression d’Elliott
Helge Lund quittera le groupe britannique, vraisemblablement en 2026, dans le cadre d’une transition ordonnée. La recherche d’un successeur est désormais lancée. -
L’Opep et Donald Trump réveillent le spectre d’un pétrole à 60 dollars
Le cours de l’or noir a chuté de plus de 10% en deux jours. Alors que les droits de douane américains risquent de peser sur la demande, le cartel des pays exportateurs a annoncé une hausse surprise de sa production en mai. -
Confronté aux vents contraires du président américain, le pétrole cherche une direction
Le cours de l’or noir réagit peu aux annonces de Donald Trump concernant la Russie, l’Iran et le Venezuela. Les investisseurs doutent de la mise en œuvre effective des menaces alors que des forces de rappel sont de nature à peser sur le prix du Brent.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions