
Les grands Etats européens remontés contre le Libra

La France, l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas ont appelé la Commission européenne à réguler les cryptomonnaies adossées à des actifs afin de protéger les consommateurs et de préserver la souveraineté des Etats dans leur politique monétaire. Si ces monnaies connaissent actuellement un succès indéniable, cette mesure apparaît comme une manière, pour les Etats, de se prémunir contre l’arrivée du Libra de Facebook. Les cinq pays exigent que les stablecoin soient adossés à une monnaie traditionnelle, et que des réserves en euros ou en d’autres monnaies d’Etats membre de l’Union européenne soient déposées dans des institutions agréées par l’Union. Par ailleurs, toutes les sociétés qui émettront des stablecoin devront être enregistrées dans l’Union européenne. De quoi menacer l’association qui pilote le Libra, dont le siège est à Genève.
Plus d'articles du même thème
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions