
Les Bourses européennes ont effacé les effets de la guerre en Ukraine

Un début d’année en fanfare permet aux marchés actions européens d’approcher de leurs sommets. En attendant de retrouver ces niveaux, atteints dans la plupart des cas à l’automne 2021, les Bourses du Vieux Continent ont presque toutes d’ores et déjà effacé les pertes subies depuis février 2022, lorsque la possibilité d’une guerre en Ukraine se faisait de plus en plus probable.
A 4.157,35 points, l’indice Euro Stoxx 50 a clôturé la séance du 16 janvier à un plus-haut depuis mi-février après un rebond de 9,6% depuis le début de l’année. Même constat pour le CAC 40 français, le Dax allemand, l’AEX hollandais et l’Ibex 35 espagnol. Seul le FTSE-MIB italien et le SMI suisse cotent encore sous leur niveau du 23 février dernier, veille du déclenchement du conflit. Il ne manque que quelques points à l’indice milanais pour combler l’écart mais la Bourse suisse perd encore plus de 4% sur la période.
Le FTSE britannique a quant à lui nettement dépassé ses cours de début 2022 et flirte avec son sommet de 2018.
Wall Street fermée et à la traîne
En comparaison, les Bourses américaines, fermées ce lundi en raison d’un jour férié, font pâle figure. Le S&P 500 perd 9% sur ses niveaux de mi-février et le Nasdaq Composite abandonne près de 20%.
Les derniers indicateurs économiques ont rassuré les marchés, tant sur la trajectoire de l’inflation que sur les perspectives économiques. Le ralentissement de la hausse des prix, s’il se confirme, pourrait justifier la mise en œuvre d’une politique monétaire moins restrictive alors même que l’effet du resserrement des taux sur la croissance semble moins négatif que prévu.
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