
Les 27 cherchent un difficile compromis sur le Brexit

Les ambassadeurs des Vingt-Sept sont réunis depuis la fin d’après-midi à Bruxelles pour examiner la demande d’un nouveau report du Brexit formulée par le président du Conseil européen Donald Tusk. L’hypothèse la plus évoquée est celle d’un report de trois mois, jusqu'à la fin janvier 2020, qui serait écourté dès que les Britanniques auraient adopté la législation nécessaire au retrait du Royaume-Uni.
Mais il est possible que certains pays membres, en particulier la France, réclament un report beaucoup plus court, de quelques jours ou quelques semaines. L’Allemagne a fait savoir qu’elle ne s’opposerait à aucune sorte d’extension. La France s’est dite prête à accorder un report «technique» de quelques jours «mais en dehors de ces circonstances, une extension destinée à gagner du temps ou à rediscuter de l’accord est exclue», insiste-t-on à l’Elysée.
Devant son Parlement à Dublin, le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, favorable à un report de trois mois, a déclaré qu’en l’absence de consensus, un sommet européen extraordinaire pourrait avoir lieu lundi prochain, voire dès ce vendredi.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a déclaré mardi qu’il revenait à l’Union européenne de décider d’un éventuel report du Brexit et de sa durée, après le rejet par la Chambre des communes de son calendrier législatif en vue d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’UE le 31 octobre. Selon son porte-parole, Boris Johnson a toutefois réaffirmé à Donald Tusk qu’il voulait toujours voir son pays quitter l’Union européenne le 31 octobre.
Plus d'articles du même thème
-
Le flou règne sur les taxes qui seront réellement payées
Les annonces de mercredi soir ne permettent toujours pas d’avoir une vision très claire des tarifs douaniers qui seront réellement appliqués à partir du 9 avril. Les négociations risquent d’être compliquées. -
Mar-a-Lago, l’improbable révolution monétaire de Donald Trump
Suivant la doctrine de son conseiller Stephen Miran, Donald Trump chercherait à nouer un nouvel accord mondial sur les changes, comparable aux accords du Plaza de 1985. Ses objectifs : déprécier le dollar et réduire le déficit commercial américain à long terme, sans pour autant menacer le financement du déficit des Etats-Unis. Cette quadrature du cercle peut expliquer la menace de droits de douane et de retrait du parapluie militaire américain envers les pays jugés non coopératifs, mais nombre d’économistes la jugent très difficile à résoudre. -
Les inquiétudes autour des droits de douane propulsent le cuivre vers des records
Les cours du cuivre ont atteint des records mercredi sur les marchés américains. Ils ont baissé à Londres dans le même temps, accentuant la dislocation du marché au niveau mondial.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions