
L’activité en Chine a ralenti au mois de juin

L’activité dans le secteur des services en Chine a progressé à son rythme le plus lent en cinq mois en juin, montre mercredi une enquête privée, le ralentissement de la demande pesant sur la reprise économique après la pandémie de Covid-19.
L’indice PMI des services calculé par Caixin/S&P Global s’est établi à 53,9 le mois dernier, contre 57,1 en mai, soit au-dessus du seuil de 50 séparant contraction et expansion de l’activité. Il s’agit toutefois de son plus bas niveau depuis le mois de janvier.
Les données publiées la semaine dernière par le Bureau national de la statistique (BNS) ont montré une baisse similaire de l’indice PMI officiel des services.
Après avoir progressé à un rythme plus rapide qu’attendu au premier trimestre, l'économie chinoise s’est essoufflée sur la période avril-juin en raison notamment du taux de chômage élevé chez les jeunes et de la faiblesse de la demande extérieure.
Hausse des coûts
L’activité commerciale et les nouvelles commandes ont progressé à un rythme nettement plus lent en juin par rapport au mois de mai. La croissance des nouvelles exportations a également ralenti, tout en conservant un rythme soutenu.
Les entreprises du secteur ont signalé une forte augmentation des coûts des intrants à la fin du deuxième trimestre, le taux d’inflation ayant peu changé par rapport à mai, tandis que les prix facturés par les prestataires de services ont légèrement augmenté en juin.
A lire aussi: La Chine et les valeurs moyennes sont les mal-aimées des marchés
Le taux de création d’emplois dans le secteur des services a également augmenté pour atteindre son plus haut niveau depuis trois mois, mais il est resté modéré dans l’ensemble.
L’indice PMI composite calculé par Caixin/S&P, qui réunit l’activité du secteur manufacturier et celle du secteur des services, a reculé à 52,5 en juin, contre 55,6 le mois précédent.
(Avec Reuters)
Plus d'articles du même thème
-
La Chine riposte aux Etats-Unis et donne un nouveau coup de massue aux marchés
Les actions européennes plongent de nouveau après que Pékin a dévoilé une série de mesures en réponse aux droits de douane américains. -
Les Etats-Unis seront les premières victimes des tarifs douaniers réciproques
L’impact sur la croissance américaine est estimé entre 0,5 et 1 point en 2025, tandis que l’inflation devrait progresser de 1,5 à 2 points. Pour le reste du monde, cela dépendra des mesures de représailles. La guerre commerciale laissera des traces à long terme. -
La Chine cherche la bonne réponse à la guerre commerciale
Le gouvernement chinois s’est pour l’instant contenté de mots, et défend encore la valeur de sa devise. Pékin s'est aussi rapproché de Séoul et Tokyo.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions