
La croissance française est meilleure que prévue au premier trimestre

Le produit intérieur brut (PIB) de la France a modérément progressé au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents, a annoncé mardi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), dans une première estimation.
Le PIB de la France a crû de 0,2% au premier trimestre par rapport aux trois derniers mois de 2024, au cours desquels il avait augmenté de 0,1%, a indiqué l’Insee.
«La croissance française [...] a été supérieure aux attentes (0% anticipés par l’Insee le 14 mars), notamment du fait d’un rebond de la consommation des ménages», commente Sylvain Bersinger, chef économiste d’Asteres dans une note.
A lire aussi: La Banque de France révise à la baisse sa prévision de croissance pour 2024
Consommation en hausse
La demande intérieure finale, hors stocks, est repartie à la hausse et a contribué positivement à la croissance du PIB au premier trimestre, a indiqué l’Insee. Elle a augmenté de 0,4 point de pourcentage, du fait d’une accélération de la consommation des ménages, qui a crû de 0,4%, et d’un rebond de 0,3% de la formation brute de capital fixe (FBCF). La demande intérieure finale, hors stocks, avait enregistré une croissance nulle au quatrième trimestre.
A l’inverse, la contribution du commerce extérieur à la croissance a été nulle au premier trimestre, après avoir contribué à hauteur de 0,1 point de pourcentage à la croissance au quatrième trimestre, a souligné l’Insee.
La contribution des variations de stocks à l'évolution du PIB a de nouveau été négative au premier trimestre, à -0,2 point de pourcentage, après -0,9 point au quatrième trimestre 2023.
«A tous ceux qui veulent faire croire que notre économie est à l’arrêt : les faits sont têtus. La croissance française progresse», a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, dans une déclaration transmise à la presse après la publication des données.
«C’est un nouveau signe qui traduit la solidité de notre économie», a ajouté le ministre, qui a également jugé la «stratégie du gouvernement [...] payante».
A lire aussi: Déficit public : à quoi la France s’est-elle engagée à Bruxelles ?
Plus d'articles du même thème
-
La Chine riposte aux Etats-Unis et donne un nouveau coup de massue aux marchés
Les actions européennes plongent de nouveau après que Pékin a dévoilé une série de mesures en réponse aux droits de douane américains. -
Alstom va investir 150 millions d'euros en France pour accélérer la fabrication de ses TGV
Le groupe veut renforcer ses capacités pour répondre à la demande croissante en trains à grande vitesse. -
Les Etats-Unis seront les premières victimes des tarifs douaniers réciproques
L’impact sur la croissance américaine est estimé entre 0,5 et 1 point en 2025, tandis que l’inflation devrait progresser de 1,5 à 2 points. Pour le reste du monde, cela dépendra des mesures de représailles. La guerre commerciale laissera des traces à long terme.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions