Scor réaffirme son indépendance

Le siège de Scor à Paris.
Le siège de Scor à Paris.  -  Photo: PHB

Le réassureur français Scor a réitéré ce matin sa volonté de rester indépendant, après son rejet de l’offre amicale d’achat de l’assureur Covéa, révélée hier. « La clé du succès du groupe est de rester une entreprise indépendante et cotée », a déclaré ce matin Denis Kessler, le PDG de Scor, à l’occasion de sa journée investisseurs annuelle. Selon lui, «une entreprise globale a besoin d’une base actionnariale globale». Scor «ne veut pas devenir une filiale de Covéa, une mutuelle sans réelle expérience internationale et sans expertise dans la réassurance», a également expliqué le digireant dans les colonnes du Figaro ce matin. «Il n’y a aucun projet industriel derrière leur proposition», a-t-il ajouté.

Covéa est actuellement le premier actionnaire de Scor avec 8,19% du capital, très éclaté avec deux tiers de flottant. Le groupe mutualiste, qui réunit MMA, Maaf et GMF, pourrait revenir à la charge prochainement. Dans l’immédiat, sa tentative de prise de contrôle crée une «pause naturelle» dans le programme de rachats d’actions de Scor, a déclaré ce matin le directeur financier du groupe, Mark Kociancic. Scor a déjà réalisé la moitié de son programme qui porte sur 200 millions d’euros d’ici à fin juillet 2019.

Le réassureur s’estime par ailleurs en bonne voie pour atteindre les objectifs de son plan stratégique et anticipe que ses primes brutes émises dépassent 15 milliards d’euros en 2018, contre 14,79 milliards en 2017. Il vise une croissance annuelle comprise entre 5 et 8% en dommages, et jusqu'à 6% en vie. Au total, le groupe table sur une progression de 5 % à 7 % de son volume d’activité sur la durée de son plan 2016-2019.

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