
Le variant Delta complique le retour au bureau des banques américaines

Goldman Sachs a renforcé ses mesures sanitaires pour les salariés de retour dans ses bureaux américains alors que le variant Delta est à l’origine d’une reprise des cas de Covid aux Etats-Unis. La banque exige désormais que les employés portent des masques et prouvent qu’ils ont été vaccinés contre le Covid-19. Les personnes qui n’auront pas été entièrement vaccinées d’ici le 7 septembre devront travailler à domicile.
Goldman Sachs, qui avait été l’une des premières banques américaines à appeler avant l'été ses salariés aux Etats-Unis à revenir au bureau, suit ainsi les règles déjà imposées par plusieurs de ses grandes concurrentes. Morgan Stanley, qui n’impose pas le port du masque, demande à ses employés de prouver leur vaccination pour entrer dans les bureaux américains, tout comme Citigroup. Chez JPMorgan, les salariés des bureaux américains non vaccinés doivent réaliser un test de routine au moins deux fois par semaine. Les salariés non vaccinés doivent porter le masque dans les bureaux. Bank of America et Wells Fargo n’imposent pas la vaccination pour pouvoir accéder aux bureaux américains.
Credit Suisse a également demandé à tous les employés non vaccinés aux Etats-Unis de travailler à domicile à partir du 7 septembre, indique un mémo interne de la banque suisse révélé par Bloomberg. Le retour complet au bureau a été reporté au 18 octobre, a déclaré la semaine dernière Credit Suisse à ses employés américains.
Plus d'articles du même thème
-
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
La loi de finances 2025 a laissé aux banques un sentiment aigre-doux
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets. -
Thomas Labergère (ING): «Il faut réconcilier le citoyen avec l'économie et la finance»
A l'occasion de l'événement Banques 2030 organisé le 27 mars par L'Agefi, Thomas Labergère, le directeur général d'ING en France, évoque les mesures nécessaires pour promouvoir la compétitivité des banques européennes.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions