
CIAM demande de nouvelles explications à Scor

Le fonds activiste CIAM, qui pousse Scor à engager des discussions avec Covéa, a écrit le 26 septembre à Augustin de Romanet, administrateur référent et président du comité des rémunérations du réassureur. Dans ce courrier obtenu par L’Agefi, Catherine Berjal, présidente du fonds, demande que « Scor diffuse une information exacte et précise » sur l’existence ou non d’un prétendu engagement de démission des membres du comex en cas de rachat par Covéa.
CIAM souligne en effet qu’en cas de démission dans le cadre d’un changement de contrôle, le PDG Denis Kessler et les membres du comex auraient droit à des indemnités – deux ans de fixe et de variable et une compensation pour leurs plans en action, selon le document de référence. Soit un total de 42,4 millions d’euros, sur la base des valorisations à fin 2017. « La politique de Scor, très généreuse, serait ainsi dévoyée pour servir de mesure anti-OPA », écrit Catherine Berjal.
« Scor dément l’existence d’une lettre signée par les membres du comex » et qui les engagerait à démissionner, indiquait mercredi à L’Agefi une source proche du réassureur.
Catherine Berjal avait écrit une première fois à Scor pour réclamer l’ouverture de discussions avec Covéa au nom de l’intérêt des actionnaires. Denis Kessler, le PDG du réassureur, a rejeté sans ambages ses demandes dans un courrier daté du 21 septembre.
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