
Axa relève ses objectifs de rentabilité pour 2020

Le groupe Axa a mis à jour son plan stratégique pour 2020 à l’occasion de la journée investisseurs organisée à Londres ce mercredi. L’assureur a notamment revu à la hausse sa prévision de rentabilité courante des capitaux propres prévue entre 14 et 16% en 2020, contre un taux anticipé entre 12 et 14% précédemment. Par ailleurs, grâce à une nouvelle politique de gestion du capital d’Axa entrée en vigueur en 2018, le groupe a aussi annoncé une hausse du taux de distribution du dividende désormais situé entre 50 et 60%, contre 45 à 55% précédemment. Le groupe a aussi fourni une nouvelle fourchette cible concernant son ratio de solvabilité II, comprise entre 170 et 220%, contre 170 et 230% précédemment.
L’ensemble des autres objectifs du plan stratégique ont été confirmés par les dirigeants, notamment un ratio d’endettement entre 25 et 28% d’ici 2020, une croissance du résultat opérationnel par action estimée entre 3% et 7% par an en moyenne et des flux de trésorerie opérationnels cumulés entre 28 et 32 milliards d’euros.
«Axa a progressé de façon très significative en 2018 dans l’exécution de sa stratégie. La simplification du groupe continue de porter ses fruits et délivre de très bons résultats opérationnels», a déclaré le directeur général Thomas Buberl dans un communiqué de presse.
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
Le courtier en assurances Adélaïde confirme ses ambitions de croissance
Le groupe de courtage familial indépendant boucle une belle année 2024 et entend bien continuer sur cette lancée. Un nouveau directeur général pour Verlingue attendu fin avril viendra renforcer encore la dynamique de croissance de la filiale historique du groupe.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions