Pour protéger les intérêts du pays, la Cassa Depositi e Prestiti va acheter jusqu’à 5% du capital de l’opérateur en proie à une querelle d’actionnaires entre Vivendi et Elliott.
Selon nos informations, Jean-Pierre Lefranc quitte son poste de directeur financier à la Fondation de France pour rejoindre l’association Habitat et Humanisme à Lyon. Ses anciennes fonctions seront assurées par intérim par Axelle Davezac, directrice générale de la fondation. Diplômé de l’ESC Amiens et d’un DESCF, Jean-Pierre Lefranc a débuté sa carrière chez Ernst & Young en tant qu’auditeur. Après avoir été responsable de l’audit interne au sein du groupe Redoute, il prend plusieurs directions financières dans la filiale française du groupe suédois Assidoman Charfa spécialisé dans l’exploitation des forêts et la production de papier, au sein du groupe Accor dans les Hôtels et Casino de Deauville (groupe Lucien Barrière), à la Compagnie des Wagons-lits puis dans la branche services au sein d’Edenred. Il était directeur financier de la Fondation de France depuis 2012. (Re)découvrez le portrait de ce financier à la fibre commerciale et adepte de ski.
L’assureur Zurich Insurance a nommé Amanda Blanc directrice des activités en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Elle succédera Gary Shaughnessy au quatrième trimestre et sera également membre du comité exécutif. Si son prédécesseur souhaite se retirer pour des raisons médicales, il restera toutefois membre de plusieurs directions au sein des filiales européennes de Zurich. Il reste également président de la fondation Z Zurich. Amanda Blanc travaillait précédemment chez AXA, où elle était responsable des activités au Royaume-Uni et en Irlande depuis janvier 2016. Après un MBA obtenu à l’université de Leeds, Amanda Blanc a commencé sa carrière chez EY comme consultante, puis a occupé diverses fonctions dans le monde de l’assurance, notamment chez Groupama, à la tête de la distribution, ou encore chez TowerGate Insurance, en tant que directrice générale.
A l’heure où l’autorité de contrôle de la banque et de l’assurance (ACPR) lance une consultation sur le risque informatique, la mutuelle Garance a annoncé se doter d’une direction des risques, qui intègre la sécurité informatique et les risques liés aux données. Cette nouvelle direction rassemble le pilotage de l’ensemble des risques de la mutuelle, qui souhaite s’aligner sur les meilleures pratiques. Le premier risque émergent identifié pour les assureurs est le cyber-risque, suivi à horizon 2022 par le changement climatique [1]."C’est aussi par anticipation des évolutions organisationnelles liées à l'évolution du métier d’assureur, et dans le contexte de mise en œuvre du règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD) que Garance a fait le choix d’intégrer dès à présent à sa direction des risques le pilotage des risques liés à la cybercriminalité, à la sécurité du système d’information et à la protection des données», indique la mutuelle dans un communiqué. Une direction confiée à Florent Combes Initialement rattachée à la direction générale déléguée de Garance, la fonction clé Gestion des risques devient direction des risques, sous la responsabilité directe de la direction générale. Dans une optique de cohérence de périmètre, le contrôle interne vient renforcer la direction des risques. Responsable de la fonction clé Gestion des risques, au sein de Garance depuis 2012, Florent Combes devient directeur des risques. Il prend ainsi la responsabilité du dispositif global de gestion des risques, comprenant notamment la fonction clé, les travaux sur l’ORSA et supervise le contrôle interne, la sécurité des systèmes d’information et la protection des données personnelles.Il co-dirige également le groupe de travail «Gestion des risques» de l’institut des actuaires. Responsable du contrôle interne de Garance depuis 2009, lui-même initialement rattaché à la direction des activités comptables, Nathalie Jean-Augustin rejoint la direction des risques avec des missions étendues qui intégreront également la dimension sécurité des systèmes d’information et protection des données. Ingénieur CNAM, titulaire d’un MBA audit et maîtrise des risques et des assurances de l’entreprise et certifiée ARM, Nathalie Jean-Augustin exerce des responsabilités dans le monde de l’assurance depuis 2002, dont la mise en place en 2004 des activités de contrôle interne dans un groupe de protection sociale. [1] Chiffres extraits du premier baromètre des risques émergents de l’assurance dévoilé par la FFA en février 2018
Le régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RREO ou Ontario Teachers’ Pension Plan, OTPP) a annoncé, ce 3 avril, la démission de Bjarne Graven, son directeur des investissements, après deux années passées au sein du fonds de pension canadien. L’intéressé « prévoit de retourner vivre au Danemark avec sa famille », indique OTPP dans un communiqué.Cette démission intervient alors que le fonds de pension a annoncé, ce 3 avril, qu’il était capitalisé à 105% au 1er janvier 2018. « C’est la cinquième année consécutive que le régime est entièrement capitalisé, ce qui met en lumière sa santé financière et sa viabilité à long terme », indique l’institution. A l’issue de l’exercice 2017, le fonds de pension a dégagé un rendement net total de 9,7%, portant son actif net à 189,5 milliards de dollars canadiens, « soit une augmentation de dix fois depuis la création du régime en 1990 », note OTPP. Son résultat net d’investissement s’établit à 17 milliards de dollars à fin 2017, indique par ailleurs le fonds de pension.
Oddo BHF AM explique qu'en devenant signataire de l'initiative Climate Action 100+, son objectif est de participer à l’effort commun des investisseurs pour faciliter le dialogue avec les 100 entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre dans le monde.
Comme toute fondation, la Fondation des petits frères de Pauvres souhaite gérer ses placements en bon père de famille. Martine Borgomano, directrice de l’institution (jusqu'en février 2018), nous explique comment la fondation peut compter sur l’aide précieuse d’un comité de spécialistes externes, et nous dévoile les projets de placements de l’institution, pour l’instant conquise par les ETF.
Spécialisée en private equity, la société Apicap a levé 45 millions d’euros l’an dernier. C’est ce qu’a indiqué son directeur général, Alain Esnault, lors d’une interview video à Club Patrimoine lors du 21e congrès de la CNCGP. Alors que la société a lancé son activité immobilière en 2017, elle indique que son nouveau produit, le FCPI Apicap Immo, est ouvert à la souscription jusqu'à la fin de l’année 2018 et que son objectif était de lever 20 millions d’euros. Le dirigeant n’exclut pas que cet objectif soit atteint avant la fin de l’année.
Dans une interview au Financial Times, Carlo Messina, le directeur général d’Intesa Sanpaolo, évoque son projet de fusionner son activité de gestion d’actifs avec un concurrent, tout en en conservant le contrôle, afin d’aider la banque italienne à répondre à la menace grandissante des rivaux centrés sur la technologie. « Nous étudions la possibilité de réaliser une alliance stratégique avec un gros acteur dans la gestion d’actifs et nous sommes prêts aussi à vendre une participation minoritaire afin d’avoir la possibilité de jouer un jeu de concentration de la gestion d’actifs en Europe », dit-il. Carlo Messina indique aussi qu’il vise à « créer un équivalent d’Amundi ».
The Université Dauphine in Paris is considering creating a new chair entitled “Asset management and new technologies,” NewsManagers has learnt. In an interview, Elyès Jouini, vice-chairman of the University, confirmed to NewsManagers that “for now we are in duscussions with potential sponsors and their list.” The launch date for the chair is therefore not yet set.“I think that new technologies are in the process of transforming, and will continue to profoundly transform all of the asset management professions: from robo-advisers to big data and artificial intelligence (AI), which will be increasingly used for financial and extra-financial analysis, to blockchain, which will transform asset custody,… And Dauphine with its House of Finance has a unique position in France in this area: a master’s degree in asset management created and managed in partnership with all of the major players in asset management, professional specialists on our teams of teachers and researchers in management and economics, specialists in big data, artificial intelligence, aggregation of recommendations, real-time processing of data flows with our mathematics and IT teams, which are recognized as among the best in the world (in the Shanghai top 30), and specialists in financial law at our Law Institute, since new technologies and their insertion into the various asset management professions will post important legal questions,” the professor explains.Jouini argues all of these questions should be addressed with an interdisciplinary approach, since methods, practices and the approval of market actors and the market will go hand-in-hand and feed one another mutually. “That is why we also mobilise sociologists, connoisseurs of the financial markets and of financial practices, to analyse the types of transformation and change in the industry and its players,” Jouini continues.
The Danish technology firm Simcorp, which has been present in France since 2009, has in the past few years seen strong growth in the French market, and particularly in the asset management sector. Emmanuel Colson, who has been head of the Paris office since 2013, and is also responsible for the Southern Europe region, explains the reasons for this boom to NewsManagers, and presents the strategy and the objectives for the company for 2018 and the following years.
Auchan et Casino ont annoncé ce matin avoir entamé des négociations exclusives en vue d’un partenariat stratégique mondial dans les achats, dernier épisode en date d’une redistribution des cartes dans un secteur ébranlé par les ambitions de géants d’internet tels qu’Amazon.com et Alibaba. Les deux distributeurs précisent que ce partenariat se fera «avec leurs principaux fournisseurs multinationaux» et «dans le respect des règles de la concurrence». Ils proposeront à leurs actuels partenaires à l’achat de s’associer à leur projet, relevant que Casino et Intermarché ont mis fin, d’un commun accord, à leur alliance à l’achat en France.
A l’occasion des Clubs Dates Invest organisés le 29 mars à Nantes, Bertrand Carrez, responsable des fonds de dette immobilière chez Amundi, Philippe Rey, directeur des investissements de l’UMR et Alain Guélennoc, directeur général de Federal Finance ont échangé sur l’importance de la dette privée - et notamment de la dette immobilière - en portefeuille.
Pierre Esparbès est nommé directeur général de SMABTP et SMAVie. Il sera épaulé dans ses fonctions par Hubert Rodarie, directeur général délégué devenu dirigeant effectif sur l’ensemble des périmètres d’activités du Groupe SMA.
Quelle information utilisent les bailleurs de fonds dans l'investissement social ? Comment isoler la part de résultats sociaux propre précisément à un investissement ? KPMG réalise son deuxième baromètre de la mesure d’impact social.
Laurent Adouard devient directeur général de la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), à compter du 1er avril 2018, après en avoir été le directeur général délégué pendant quatre ans. Il succède ainsi à Jérôme Saddier, à la tête de la mutuelle depuis janvier 2014, qui rejoindra le Crédit Coopératif début avril pour en devenir le vice-président délégué. Arrivé à la MNT en 2007, Laurent Adouard a été directeur du réseau et du développement commercial, puis directeur général adjoint en charge du développement, de la communication et du marketing. Il est devenu directeur général délégué en 2014, et a notamment piloté la transformation de la mutuelle. Ces attributions l’ont également amené à suivre les opérations de gestion et à participer à l’évolution des systèmes d’information. En 2017, la prise en charge de la direction des finances et des risques a complété son champ d’activité. De 2003 à 2007, Laurent Adouard a occupé les fonctions de directeur dans le cabinet de conseil Eurogroup consulting, au sein du pôle spécialisé dans les questions de protection sociale complémentaire. La décision du conseil d’administration de la MNT de nommer Laurent Adouard, comme dirigeant effectif et opérationnel de la mutuelle, a été agréée le 13 mars 2018 par le conseil d’administration du groupe VYV. Il avait été désigné à l’unanimité par le conseil d’administration de la MNT, le 21 février 2018, sur proposition du président général, Alain Gianazza. Depuis le 13 septembre 2017, la MNT est membre du groupe VYV.
L’investissement socialement responsable (ISR) se répand peu à peu dans la gestion de CPR Asset Management. Arnaud Faller, son directeur des investissements, s’exprime sur le choix d’une approche par les risques à travers des sous-critères de chaque filtre ESG. Appliquée déjà à des fonds dédiés, cette dernière va s’imposer dans un deuxième temps aux fonds classiques de la société de gestion.
Marty Flanagan est directeur général d’Invesco depuis 2005, période pendant laquelle les encours de la société de gestion basée à Atlanta ont plus que doublé à 945 milliards de dollars. Les progrès d’Invesco, toutefois, sont sous-estimés, estime son patron, dans une interview au Financial Times fund management. Les actions de la société se négocient en effet avec une décote par rapport aux concurrents. « Je ne pense pas que la valorisation actuelle d’Invesco reflète avec justesse notre capacité à croître de manière organique, que ce soit en se basant sur les données historiques ou sur le potentiel de la société », affirme Marty Flanagan, qui aime par ailleurs la randonnée, le vélo, la pêche à la mouche et le golf. Le taux de croissance organique d’Invesco (mesuré par la part de la collecte nette de long terme dans les encours) est d’environ 2 % par an sur les cinq dernières années, soit en deçà de l’objectif de 3 à 5 %. Marty Flanagan compte vraiment voir une amélioration après que les flux nets de long terme des investisseurs ont chuté à 11,5 milliards de dollars l’an dernier contre 16,5 milliards en 2016. Il a décidé que la société n’aurait plus qu’une seule marque, Invesco. Ce changement est une réponse aux clients, notamment les grands investisseurs institutionnels qui demandent des relations plus larges et profondes avec un plus petit groupe de sociétés de gestion.
Le bottier Berluti, propriété du groupe de luxe LVMH, a annoncé ce matin le départ de son directeur artistique Haider Ackermann, ajoutant que l’arrivée du successeur de ce dernier serait «prochainement annoncée». Ce changement intervient dans le cadre d’une série de mouvements touchant les directeurs artistiques comme les managers des principales marques de LVMH. Haider Ackermann avait rejoint Berluti en septembre 2016.
Generali souhaite créer sa propre activité de gestion d’actifs et en fait une de ses priorités stratégiques, rappelle Philippe Donnet, directeur général de l’assureur italien dans une interview aux Echos. Objectif : faire de la gestion d’actifs son «troisième pilier, à côté de l’assurance-vie et de l’assurance-dommages». En mai 2017, le groupe avait déjà annoncé son intention de se lancer dans la gestion d’actifs à l’instar d’Axa et Allianz. Le directeur général indique que le plan de rationalisation industrielle de son groupe engagé il y a deux ans «va amener la compagnie à disposer de ressources significatives que nous allons pouvoir réinvestir dans la croissance de nos activités d’assurance et de gestion d’actifs». Generali estime avoir une carte à jouer compte tenu de la prédominance de son positionnement en assurance-vie (soit 70 % de ses 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires). «Il est dommage d'être un acteur aussi fort de l’assurance-vie et de ne pas avoir d’activité de gestion d’actifs, car ce sont deux métiers connexes», souligne le directeur général. L’assureur veut travailler avec d’autres partenaires de gestion sur les classes d’actifs où il n’est pas expert. «Traditionnellement, l’assurance-vie ne gérait que des obligations d’Etat et des immeubles. Cette époque est révolue. Maintenant, l’assurance-vie est obligée de gérer des classes d’actifs alternatives, comme le « private equity », la dette privée ou les infrastructures, par exemple. Nos expertises sont inégales selon les classes d’actifs, c’est pourquoi nous avons choisi de nouer des partenariats avec les meilleurs spécialistes des domaines concernés.», explique Philippe Donnet dans les colonnes des Echos.
La mutuelle Garance gagne 22 places dans le classement annuel des entreprises où il fait bon travailler. Le palmarès France Best Worplaces a été dévoilé le 27 mars par l’Institut Great Place to Work. 92% des collaborateurs estiment que Garance est une entreprise où il fait vraiment bon travailler. Concourant dans la catégorie des entreprises de 50 à 500 salariés, la mutuelle passe de la 41ème place en 2017 à la 19ème place en 2018. «Une distinction qui vient récompenser une démarche qualité et une politique RSE ambitieuses, qui intègrent notamment de nombreuses actions en faveur du bien-être au travail de ses collaborateurs», souligne un communiqué de la mutuelle qui évoque des «mesures relatives à l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle sous forme d’aides financières, d’autorisations spéciales d’absence, incitation et accompagnement de l’innovation participative, journées annuelles dédiées au bien-être au travail, cours de sophrologie, mise à disposition d’une conciergerie d’entreprise, journée de reconnaissance des Garanciennes», parmi ses actions en faveur des salariés. Parmi les 79 lauréats Best Workplaces France 2018, trois entreprises du monde de l’assurance figurent dans le palmarès : après Garance à la 19eme place, L’Olivier-assurance auto occupe la 38ème place dans la catégorie « 50 à 500 salariés » et Médicis, la mutuelle spécialisée dans la retraite des indépendants, se classe quant à elle à la 49ème place de la même catégorie.
L’ouverture de compte minutée est un défi que relèvent quelques établissements traditionnels contraints de se remettre en question face aux néobanques.
La réforme de l’assurance vie, qui vise à favoriser l’investissement en fonds propres dans les entreprises, se profile avant la présentation de la loi PACTE le 2 mai en Conseil des ministres. Elle n’annonce pas de bouleversements majeurs. « Je ne veux pas remettre en cause la stabilité de placement préféré des Français. Il n’y aura pas de grand soir de l’assurance vie, parce que ce n’est ni souhaitable ni responsable », a promis Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, mercredi 28 mars, à Bercy au cours du Forum Entreprises en action(s)! L’accent devrait être mis sur une transformation de l’Eurocroissance. « Il sera drastiquement simplifié. Il offrira plus de lisibilité sur la performance et le rendement du produit, année après année. Ce rendement sera unifié pour tous les épargnants. Il pourra être bonifié lors d’engagements d’investissement plus longs, en particulier dans les PME. Le nouvel Eurocroissance, qui a été conçu en lien étroit avec les assureurs, pourra devenir ainsi un support de référence, fournissant un équilibre entre rendement et prise de risque. En contrepartie de cette simplification, les sommes investies dans l’Eurocroissance devront atteindre 20 milliards d’euros sous deux ans, contre 2,3 milliards aujourd’hui », a annoncé le ministre. L’assurance vie et les unités de compte seront aussi mises à contribution. « Nous favoriserons également l’investissement dans les fonds professionnels de capital-investissement dans les supports en unité de compte d’assurance vie. Ces fonds permettront d’accroître les investissements dans des entreprises à forte performance, notamment de la French Tech », a indiqué Bruno Le Maire. Par ailleurs, Bercy souhaite engager une transformation en profondeur de l’épargne retraite dont l’encours n’est que de 200 millions d’euros aujourd’hui. Pour renforcer l’attractivité de l’épargne retraite, le gouvernement souhaite améliorer la portabilité d’un produit à l’autre (Perp, Perco, contrats articles 83 – PERE, contrats Madelin), offrir de meilleures perspectives de rendement aux épargnants par l’introduction d’une option par défaut de « gestion pilotée », visant à sécuriser progressivement l’épargne à mesure que la date de départ en retraite approche, apporter davantage de souplesse sur le retrait des sommes épargnées à l’âge de la retraite, et généraliser le taux de forfait social réduit de 20 % à 16 % lorsque les versements sont effectués dans des fonds investis pour partie dans des actions de PME et des ETI et qui proposent par défaut une gestion pilotée. A noter : le produit unique, Révavie, présenté par la Fédération française de l’assurance (FFA) le 15 mars dernier, a été retoqué.
Avant la présentation prochaine du projet de loi PACTE pour soutenir la croissance des entreprises, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, a dévoilé, mercredi 28 mars, à Bercy au cours du Forum Entreprises en action(s)!, des réformes qui vont notamment concerner les investisseurs institutionnels, l’ERAFP, la CDC et Bpifrance : Bruno Le Maire donne raison aux assureurs au sujet de Solvabilité 2, de sa révision et des possibilités d’investissements dans l’économie réelle. Il souhaite aller dans leur sens en « proposant à la Commission d’adapter ce cadre prudentiel pour favoriser la détention d’actions en tant qu’investissements à long terme dans le cadre de la revue de Solvabilité 2 en cours », a-t-il indiqué. Les possibilités de placements de l’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (ERAFP) devraient être élargies. Bercy va proposer à la gouvernance de l’ERAFP d’augmenter l’encours de ses placements (24 milliards d’euros) au profit du capital-investissement. « Cette réforme permettra de flécher au moins 500 millions d’euros supplémentaires en faveur des entreprises françaises », a déclaré Bruno Le Maire. La loi PACTE présentera une réforme modernisant la gouvernance de la Caisse des dépôts et consignations. Les fonds dont elle a la gestion seront placés sous le contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). « La Caisse de dépôts aura donc pour la première fois un cadre de contrôle prudentiel extérieur par un organe spécialisé et indépendant C’est une garantie pour cette grande institution financière publique (…) Les parlementaires garderont un rôle central à la de surveillance de la caisse, qui restera sous la protection spéciale du Parlement », a indiqué Bruno Le Maire. La CDC devra notamment contribuer à plusieurs chantiers stratégiques du quinquennat, comme le Grand plan d’investissement. Pour soutenir les entreprises, le ministère compte s’appuyer également sur l’action de Bpifrance et la feuille de route présentée par son directeur général, Nicolas Dufourcq dont le mandat a été renouvelé et dont il a salué l’action. « Les interventions en fonds propres de Bpifrance demeureront concentrées sur les PME et ETI françaises », a indiqué Bruno Le Maire.
Brookfield veut prendre le plein contrôle de GGP, le numéro deux américain des centres commerciaux. Une nouvelle étape dans la consolidation de ce secteur.