Air Liquide a annoncé vendredi le succès d’une émission obligataire sur le marché américain pour un montant de 500 millions de dollars sur une durée de 10 ans à un rendement actuariel de 2,362%. Cette obligation à taux fixe offrira un coupon de 2,25%. «Les fonds levés permettront de refinancer une émission obligataire en dollar américain arrivant à échéance en septembre 2019, et de continuer à financer de manière durable sa croissance à long terme, tout en bénéficiant de taux d’intérêt américains historiquement bas», a expliqué le groupe dont la perspective de crédit a récemment été relevée à positive par S&P.
Après Edenred mardi, Veolia Environnement a émis pour 700 millions d’euros d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes (Oceane) venant à échéance le 1er janvier 2025. Elles ont été placées à un prix d'émission de 103,25% de leur valeur nominale, soit un rendement négatif de 0,60%. La valeur nominale unitaire des obligations fera apparaître une prime comprise entre 35% et 40% par rapport au cours de référence de l’action de la société. Le produit net de l'émission sera affecté au refinancement partiel ou total des Oceanes existantes venant à échéance le 15 mars 2021, a indiqué le groupe de services aux collectivités. L’émission était dirigée par BNP Paribas et Natixis, avec Crédit Agricole CIB et HSBC comme teneurs de livre associés.
Pour son retour sur le marché après quasiment deux ans d’absence, Apple a émis pour 7 milliards de dollars d’obligations. L'émission était divisée en cinq tranches de maturités différentes, allant de 3 à 30 ans. Le montant de la tranche la plus longue s'élève à 1,5 milliard de dollars. Elle paie un taux fixe de 2,95% et a été placée avec un spread de 103 points de base.
Pour son retour sur le marché après quasiment deux ans d’absence, Apple a émis pour 7 milliards de dollars d’obligations. L'émission était divisée en cinq tranches de maturité différentes, allant de 3 à 30 ans. Le montant de la tranche la plus longue s'élève à 1,5 milliard de dollars. Elle paie un taux fixe de 2,95% et a été placée avec un spread de 103 points de base.
Après Edenred mardi, Veolia Environnement a profité aujourd’hui des largesses du marché des obligations convertibles. Le groupe de recyclage et de distribution d’eau a émis pour 700 millions d’euros d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes (Oceanes) venant à échéance le 1er janvier 2025. Comme pour Edenred, les obligations ne paient pas d’intérêt. Elles ont été placées à un prix d'émission de 103,25% de leur valeur nominale, ce qui correspond à un rendement négatif de 0,60%. La valeur nominale unitaire des obligations fera apparaître une prime comprise entre 35% et 40% par rapport au cours de référence de l’action de la société.
Eurofins a lancé l'émission d’une nouvelle dette perpétuelle, non remboursable avant un délai de 3 ans, pour un montant de 300 millions d’euros. La somme servira à financer le remboursement anticipé de l’hybride en circulation et qui dispose d’une option de rachat (call) en janvier 2020. Les deux opérations seront réalisées concomitamment, indique le laboratoire d’analyses. Ce call de 3 ans s’explique notamment selon les analystes crédit d’Octo Finances par la réflexion actuelle de l’IASB sur un possible changement des «normes de comptabilisation des obligations hybrides». En cas d’échec de l’émission, Eurofins remboursera l’hybride actuelle lors du premier call en 2020. «Sa liquidité est suffisante», estime Octo Finances.
Eurofins a lancé l'émission d’une nouvelle dette perpétuelle, non remboursable avant un délai de 3 ans, pour un montant de 300 millions d’euros. La somme servira à financer le remboursement anticipé de l’hybride en circulation et qui dispose d’une option de rachat (call) en janvier 2020. Les deux opérations seront réalisées concomitamment, indique le laboratoire d’analyses.
A l’issue d’une solide phase-pilote, l’éditeur de logiciels blockchain et la Caisse d’Epargne Hauts de France dévoilent aujourd’hui un partenariat pour la gestion dématérialisée des titres non cotés. Avec la solution Catalizr permettant de boucler un investissement en 20 minutes contre 3 à 4 semaines pour un processus papier traditionnel. Fondateur d’Utocat, Clément Francomme vise déjà un déploiement « sur l’ensemble des agences Caisse d’Epargne en France ».
La start-up japonaise Uhuru, spécialisée dans les objets connectés, devrait lever au moins 2 milliards de yens (43 millions d’euros) lors de son introduction en Bourse sur l'«Alternative Investment Market» (marché d'échanges publics) de Londres, le 23 octobre, selon Reuters, qui cite une source. Cette IPO va lui donner une valorisation de plus de 30 milliards de yens. En étant la première start-up japonaise cotée sur le marché alternatif britannique, elle espère attirer des capitaux hors du Japon. L’an dernier, le conglomérat japonais Softbank lui avait apporté un investissement de 500 millions de yens, aux côtés de Salesforce, Mitsui et Dentsu. Arden Partners et SMBC Nikko conseillent Uhuru sur son IPO.
A mi-séance, l’action Thomas Cook chutait de plus de 15% à Londres, après l’annonce d’un accord sur le plan de sauvetage du voyagiste entre son premier actionnaire, à hauteur de 18%, le chinois Fosun, ses banques et ses principaux créanciers.
E.ON a rouvert le marché de la dette corporate en émettant ses premières obligations vertes. Le groupe allemand d'énergie a placé 1,5 milliard d’euros de green bonds. L’opération a suscité une forte demande. Le carnet d’ordres a frolé les 6 milliards d’euros, dont plus de 4,3 milliards pour la tranche à 10 ans et demi, avec un spread de seulement 60 pb. Pour la tranche à 5 ans, le spread est ressorti à 35 pb.
SNCF Réseau a émis le tout premier green bond à 100 ans, tous types d’émetteurs confondus (souverains, corporates…). Le montant de l’emprunt s’élève à 100 millions d’euros avec un coupon de 1,425%. Le record de l’obligation verte la plus longue jamais émise était précédemment détenu par Energias de Portugal et Energie Baden-Wuerttemberg sur une maturité de 60 ans. L’encours de green bonds de SNCF Réseau atteint désormais 5,4 milliards d’euros. L'émission a été dirigée par HSBC.
Jeff Bezos a vendu pour 990 millions de dollars (884 millions d’euros) d’actions Amazon entre jeudi et vendredi dernier, soit 2,8 milliards de dollars sur la semaine écoulée. Sur les trois derniers jours de juillet, le fondateur du groupe américain de distribution en ligne avait déjà vendu 1,8 milliard de dollars d’actions, selon un document déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). Cette cession s’inscrit dans le cadre d’un plan annoncé, selon lequel Jeff Bezos prévoit de vendre chaque année pour environ un milliard de dollars d’actions afin de financer Blue Origin, son projet de voyages dans l’espace.
L’émission high yield de 500 millions de dollars suspendue doit participer au financement d’une mine de potasse dont le coût atteint 3,8 milliards de dollars.
Ce financement serait constitué d’une facilité de crédit de 2 milliards de dollars et d’un prêt à terme différé de 4 milliards. Les engagements sont attendus mi-août.
Jeff Bezos a vendu pour 1,8 milliard de dollars (1,63 milliard d’euros) d’actions Amazon entre lundi et mercredi, réduisant la valeur de sa participation dans le groupe qu’il a fondé et qu’il dirige à environ 110 milliards de dollars. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un plan précédemment dévoilé, selon lequel il prévoit de vendre annuellement environ un milliard de dollars d’actions afin de financer Blue Origin, son projet de voyages dans l’espace. L’annonce montre aussi que son ex-femme, MacKenzie Bezos, est désormais le deuxième actionnaire individuel d’Amazon avec une participation de plus de 37 milliards de dollars, suite à leur accord de divorce annoncé en avril.
Le tribunal de commerce d’Amiens a confié hier à l’entreprise Ageco Agencement la reprise de la société WN, qui avait repris le site Whirlpool de la ville et a été placée en redressement judiciaire, pour un projet prévoyant la sauvegarde de 44 emplois. Les 138 autres salariés de WN, dont l’activité, la fabrication de casiers connectés réfrigérés, n’a jamais vraiment décollé, seront licenciés. Le sort des salariés de Whirlpool Amiens avait été au cœur de la campagne présidentielle de 2017, avec la visite des deux finalistes, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, quelques jours avant le second tour.
Les banques italiennes ont approuvé un plan de sauvetage de Carige, a annoncé hier Salvatore Maccarone, président du fonds interbancaire de garantie des dépôts en Italie (FITD). Ces banques supporteront l’essentiel de la charge de ce plan d’un montant global de 900 millions d’euros. Via le FITD, elles vont convertir en actions Carige pour 313 millions d’euros d’obligations hybrides, injecter 238 millions d’argent frais et garantir une émission de titres supplémentaires de 85 millions d’euros réservée aux actionnaires actuels. La banque coopérative Cassa Centrale Banca (CCB), qui ne fait pas partie du FITD, devrait souscrire à hauteur de 63 millions d’euros à l’augmentation de capital de Carige. Elle disposera en outre d’une option valable deux ans pour acheter la part du fonds dans la banque génoise. La CCB achètera aussi pour 100 millions d’euros d’obligations convertibles de Carige, soit la moitié du montant total de l'émission prévue par cette dernière.
Le groupe suisse de services aéroportuaires a officialisé hier un refinancement de 1,6 milliard d’euros. Il comprend un term loan B de 730 millions d’euros, de nouvelles obligations senior secured notes à 5 ans en euros pour 500 millions et senior unsecured à 5 ans également pour 280 millions, une facilité renouvelable de 75 millions et une facilité à tirages étalés de 50 millions. Swissport espère boucler le refinancement d’ici au 8 août. Les fonds levés lui permettront notamment de refinancer les 628 millions d’euros d’obligations Swissport Financing émises en 2017. Le groupe avait alors avait dû émettre ces titres après s'être retrouvé en défaut technique à cause de son actionnaire, le chinois HNA.
Le tribunal de commerce de Paris a prononcé hier la liquidation judiciaire de la maison de prêt-à -porter Sonia Rykiel, fondée il y a plus d’un demi-siècle par la créatrice à l’opulente chevelure rousse, décédée en août 2016. Celle-ci avait ouvert en mai 1968 sa première boutique à Saint-Germain-des-Prés, au coeur de Paris. Cédée en 2012 à une holding de Hong Kong, la marque a connu ces dernières années un inexorable déclin, qui s’est traduit par son placement en redressement judiciaire début mai et désormais sa liquidation.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé hier qu’elle n'étudierait plus de nouveaux dossiers de financement en Turquie au moins jusqu'à la fin de l’année, le temps d’achever une revue stratégique de ses activités dans le pays. Cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures prises par l’UE contre la Turquie pour protester contre les projets de prospection gazière d’Ankara au large des côtes de Chypre. La BEI a accordé entre 0,4 et 2,2 milliards d’euros par an de financements dans le pays sur chacune des trois dernières années.