Le bitcoin bondit à un plus haut de 18 mois sur des perspectives d’autorisations d’ETF
La reine des cryptomonnaies a dépassé 35.000 dollars dans la nuit de lundi à mardi. Des investisseurs spéculent sur un lancement imminent du tracker physique de BlackRock sur le bitcoin.
Un ETF bitcoin va-t-il bientôt être autorisé aux Etats-Unis ? Le sujet est brûlant. Il avait déjà fait l’objet de spéculations la semaine dernière, obligeant BlackRock, le premier fournisseur mondial de fonds indiciels, à démentir.
Cette fois, c’est l’inscription de l’ETF iShares (BlackRock) à réplication physique du bitcoin sur le site internet de la chambre de compensation DTCC qui a mis le feu aux poudres. L’autorisation d’un tel produit pourrait élargir la base d’investisseurs potentiels sur la reine des cryptomonnaies, augmentant ainsi la demande.
Le lancement prochain d’un ETF bitcoin a gagné en crédibilité depuis que le gendarme des marchés américain, la SEC, a vu sa décision de ne pas autoriser ce type de produits annulée par la justice. Selon des informations de presse, l’Autorité ne prévoirait en outre pas de faire appel de cette décision.
Bond nocturne
Dans ce contexte, le cours du bitcoin a bondi de 8% dans la nuit de lundi à mardi, grimpant temporairement au-delà de 35.000 dollars soit son plus haut niveau depuis début mai 2022. Le 24 octobre en début de matinée, il s'était légèrement replié, à 33.900 dollars.
Les actions liées aux cryptomonnaies, telles que Coinbase Global ou MicroStrategy, propriétaire de bitcoins, ont augmenté dans les échanges après la clôture de Wall Street. La cryptomonnaie ethereum a de son côté dépassé les 1.800 dollars, à un sommet depuis août dernier.
A lire aussi: Découvrez les principaux fonds indiciels exposés à des cryptoactifs
Ce mouvement intervient également alors que les marchés s’inquiètent du risque de voir la guerre entre Israël et le groupe islamiste Hamas se transformer en un conflit régional plus large.
Kyle Rodda, analyste chez Capital.com, a estimé que ce conflit et l'émergence du radical Javier Milei en tant que favori pour la présidence de l’Argentine pourraient également avoir favorisé la demande de bitcoins comme réserve en temps de crise.
(Avec Reuters)
Un évènement L’AGEFI
AM TECH DAY
Plus d'articles du même thème
-
Calastone dévoile une solution de numérisation de fonds
Le réseau britannique de transactions de fonds Calastone vient de lancer une solution de numérisation de fonds, Calastone Tokenised Distribution. Les gérants qui opèrent sur le réseau de Calastone peuvent numériser leurs fonds et le distribuer sur diverses chaînes de blocs (blockchain) qu’elles soient publiques, privées ou hybrides. Cela inclut entre autres les blockchains Ethereum, Polygon et Canton. -
Un rebond rapide, mais mesuré, est attendu pour les marchés actions
Les gestionnaires interrogés anticipent une reprise de 8% à 9% des Bourses dans les six prochains mois, et de 12% à 14% sur un an. -
PARTENARIAT
L’essor des ETF actifs
Les ETF actifs attirent des investisseurs en quête des avantages de la gestion active et de l'atout de l’enveloppe ETF.
A la Une
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions
