DWS engage d’importantes réductions de frais sur sa gamme d’ETF
31 ETF et un ETC totalisant près de 10 milliards d’encours sous gestion vont faire l’objet d’une réduction de frais annuels forfaitaires allant jusqu'à -0,4%.
Moins d’un mois suivant la décision de State Street Global Advisors (SSGA) de casser ses prix sur sa gamme d’ETF européens S&P 500, DWS prend la même direction. Le gestionnaire d’actifs de Deutsche Bank DWS entend réduire les frais annuels forfaitaires de 31 de ses ETF ainsi qu’un ETC, qui représentent 10 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Selon DWS, ces changements s’inscrivent dans le cadre de «l’optimisation continue» de sa gamme d’ETF et seront effectifs courant décembre.
«Des frais compétitifs, tout comme un suivi efficace de l’indice et des transactions boursières liquides, sont la base du succès des ETF Xtrackers auprès des investisseurs. C’est pourquoi nous examinons en permanence les domaines dans lesquels nous pouvons permettre des réductions permanentes des frais afin d’offrir un accès attractif aux marchés», commente Michael Mohr, responsable mondial des produits Xtrackers.
Parmi les ETF obligataires les plus importants, représentant chacun plus d‘un milliard d’euros, le Xtrackers Eurozone Government Bond UCITS (LU0290355717) verra ses frais passer de 0,15 % à 0,09 % et le Xtrackers II US Treasuries UCITS (LU0429459356) lui, de 0,07% à 0,06%.
Du côté des ETF actions, les frais du Xtrackers MSCI Japan UCITS (LU0274209740), qui pèse 1,8 milliard d’euros, diminuent de 0,20% à 0,12%. Les réductions de frais sont également importantes pour les ETF actions des marchés émergents, avec le Xtrackers MSCI Brazil UCITS (LU0292109344) qui passe de 0,65% à 0,25% et le Xtrackers MSCI Korea UCITS (LU0292100046), réduit de 0,65% à 0,45%.
Outre les 31 ETF, DWS a également réduit les frais de 0,12% à 0,11% de son ETC Xtrackers IE Physical Gold (DE000A2T0VU5), d’une valeur de 2,7 milliards d’euros.
A lire aussi: SPDR relance le débat sur la guerre des prix dans le marché des ETF
Un évènement L’AGEFI
TECH & FINANCE
Plus d'articles du même thème
-
Un rebond rapide, mais mesuré, est attendu pour les marchés actions
Les gestionnaires interrogés anticipent une reprise de 8% à 9% des Bourses dans les six prochains mois, et de 12% à 14% sur un an. -
PARTENARIAT
L’essor des ETF actifs
Les ETF actifs attirent des investisseurs en quête des avantages de la gestion active et de l'atout de l’enveloppe ETF. -
Le marché européen des ETF reprend sa respiration
La collecte hebdomadaire a été divisée par près de deux, après une semaine record.
A la Une
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions
