Les rendements des Treasuries ont atteint des plus hauts depuis 2007 et ceux dans la zone euro depuis 2011. La reconstitution de la prime de terme pourrait les porter plus haut.
A l'heure où la Banque centrale européenne s'interroge sur la continuation de sa politique restrictive, plusieurs données peuvent expliquer les inquiétudes sur une poursuite de l’inflation en 2024.
Malgré une impression de retour à la normale des cours du blé, l’équilibre reste fragile et pourrait être brisé en cas de déception sur la récolte d’un grand producteur.
Ce rendez-vous annuel a été l’occasion, pour les politiques de réaffirmer leur intérêt pour l’épargne des Français, et pour l’association organisatrice de redemander des gages de sécurité fiscale et d’incitation à l’investissement.
Le pays confirme sa capacité à engager des réformes structurelles et affirme son statut de puissance commerciale émergente, selon Julien Marcilly, chef économiste de Global Sovereign Advisory.
Les indices PMI confirment le ralentissement marqué de l’activité dans le secteur privé dans la zone euro, malgré une légère amélioration. Les ventes au détail en août confirment la tendance baissière.
La hausse des taux américains et du dollar s’ajoute au ralentissement chinois et à une inflation qui repart. Les marchés émergents ont effacé l’avance qu’ils avaient en début d’année.
L’Hexagone peut craindre la résurgence de l’époque, pas si lointaine, des remontrances publiques à Bruxelles. Pour autant, la dette française suscite-t-elle de réelles inquiétudes, à moyen terme, au sein de l’UE ?
Le promoteur immobilier surendetté avait vu son action suspendue la semaine dernière après la publication d'informations selon lesquelles son président aurait été placé sous surveillance policière.
L’incertitude reste grande autour de l’atterrissage de cette économie dont l’histoire a souvent, dans le passé, été marquée par les erreurs de prévision.
La forte volatilité des taux longs et des courbes inversées ou plates incitent les investisseurs à patienter sur les titres court terme qui offrent désormais plus de 4% de rendement.
Les marchés sont probablement à l’orée d’une séquence de rattrapage des petites capitalisations relativement aux grandes, notamment grâce à un momentum économique qui se redresse.
Le mois dernier a été l’un des pires de l’année 2023. Les investisseurs ont pris conscience que les banques centrales allaient maintenir durablement leurs taux élevés.
L’indice PMI du secteur manufacturier reste nettement inférieur à 50 en septembre. Il ressort à 39,6 en Allemagne. En France, à 44,2, il est au plus bas depuis mai 2020.
Le Congrès s'est entendu à la dernière minute sur un projet de budget provisoire, permettant d'éviter une fermeture partielle des administrations fédérales. Un nouveau vote aura lieu mi-novembre.
Les ressorts traditionnels de la croissance pourraient être inopérants en raison du caractère inflationniste de la transition écologique, et de la faible productivité des investissements qu'elle suppose, estime Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques du Groupe Crédit Agricole.
Sur les six prochains mois, les indices occidentaux ne devraient perdre que 1%, avant de rebondir. Les gains attendus à un an se situent autour de 4% à 5%.
L'Etat doit mesurer ses propres avancées pour aligner le pays sur le Green Deal européen, recommande Emmanuel Millard, vice-président IAE Paris 1 Panthéon-Sorbonne.