Les Bourses européennes se sont offert mardi l'une des meilleures séances de l'année. Les rendements des emprunts américains ont fortement chuté après des déclarations dovish de membres de la Fed. La probabilité d’une hausse des Fed funds d’ici à la fin de l’année a chuté.
L’institution internationale a revu en baisse sa prévision de croissance mondiale à 2,9% pour 2024 tout en la jugeant très inégale, avec une inflation qui ne diminue que progressivement.
Le marché doit aussi composer avec la bataille de chiffres sur la demande de long terme, que se livrent l’Opep et l'Agence internationale de l’énergie.
Le marché des obligations sociales a considérablement évolué depuis 5 ans mais il reste encore du chemin à parcourir, notamment au niveau du suivi de la réalisation des objectifs.
L’attaque du Hamas et la réponse de Tsahal font craindre un élargissement du conflit. Les Bourses européennes en pâtissent, à l’exception des valeurs pétrolières et de celles exposées à la défense.
Les marchés ont été secoués ces derniers jours par de nouveaux sommets inscrits par les taux souverains. La Bourse de Paris a été marquée par le plongeon d'Alstom.
Chef économiste chez Carmignac, Raphaël Gallardo décortique les modèles statistiques qui permettent d'apprécier la situation de l’emploi aux Etats-Unis, dont les derniers chiffres ont été publiés le 6 octobre.
Le marché du bureau est en panne, entre remontée des taux, rupture des modes de travail et parc vieillissant. L’année 2024 devrait être le théâtre de cessions à prix cassé.
La demande est toujours paralysée par des problèmes de financement bien qu’un ralentissement de la hausse des taux d’intérêt semble s’amorcer. La situation du neuf s’aggrave et ramène le secteur à des niveaux pré-covid.
Avec une baisse de 78% en montant, le marché francilien subit l’attentisme des intervenants. Et quand les transactions se réalisent, les prix commencent à baisser de 15%. Heureusement, la demande des utilisateurs résiste.
Les établissements de crédit sont assez solides pour absorber des pertes, tant des ménages que des professionnels, selon la banque centrale australienne.
Entre les places financières de Londres et de l'UE, la rupture est loin d'être consommée. Mais la divergence risque de s'accroître avec le temps, ont estimé jeudi les participants à l'European Finance Forum de L'Agefi.