Le soufflet monétaire va devoir se dégonfler. Contrairement à son homologue européenne, la banque centrale américaine sera attentive à ne pas trop diminuer les réserves bancaires. Retour sur les différentes contraintes du Quantitative Tightening.
Le prix de l’or noir poursuit son rebond sur ses plus bas. La Russie va réduire ses exportations en décembre et plusieurs armateurs ont annoncé éviter le canal de Suez.
Le fonds activiste Cevian fait pression pour que Pearson quitte le London Stock Exchange au profit de New York. Un nouveau coup de canif pour l'attractivité de la City.
La hausse du coût de financement de la dette va amputer les ressources budgétaires des pays émergents, selon Julien Marcilly, chef économiste chez Global Sovereign Advisory.
Après deux ans de crise, l’univers des cryptoactifs s’est assagi. Les acteurs régulés font partie intégrante du secteur et s’apprêtent aujourd’hui à déployer des offres crypto aux clients qui s’en tenaient éloignés.
Au début de l’année 2022, Samuel Bankman-Fried était vu en sauveur des acteurs cryto en difficulté. Neuf mois plus tard, l’industrie s’est aperçue que le plus faible n’était pas celui qu’on croyait.
La dernière enquête PMI auprès des directeurs d’achat suggère une économie en récession qui continue de se détériorer dans l’industrie et les services.
Les Etats-Unis réfléchissent à la mise en place d’une réglementation sur les cryptos, tandis que l’Europe a déjà la sienne. De son côté, le Comité de Bâle a pris des dispositions rapides qui pourraient avoir davantage de répercussions que les textes régionaux.
Le bitcoin fêtera ses quinze ans en 2024. Retour, sous forme de diaporama, sur les principales étapes qui ont rythmé la vie du bitcoin, de sa création jusqu'aux procès des protagonistes de l'industrie crypto.
Le graphique ci-dessous illustre l'évolution de la règle de Sahm depuis 1950. Cette règle propose qu’une récession se manifeste lorsque la moyenne du taux de chômage sur trois mois dépasse de 0,5% son niveau le plus bas sur les 12 derniers mois. Historiquement, les récessions ont toujours coïncidé avec une détérioration marquée du marché de l’emploi, faisant donc de cette règle un indicateur robuste des récessions aux États-Unis. Actuellement, le seuil de 0,5% serait cohérent avec un taux de chômage dépassant les 4% pendant trois mois consécutifs. Le dernier rapport sur l’emploi aux États-Unis, a donc apporté un certain soulagement quant à l'éventualité d’une récession imminente.
En novembre, les actifs risqués ont rebondi avec le changement de ton des banquiers centraux et la poursuite de la désinflation «immaculée». Les signes clairs de ralentissement, en ligne avec un PIB aux alentours de 1% aux États-Unis, n’ont pas inquiété les marchés. Au cours du mois, les volatilités implicites sont donc restées faibles pour les actions et se sont modérées pour les taux, tandis que les spreads de crédits se sont resserrés.
Face aux baisses des taux longs, le Conseil des gouverneurs a décidé d’accélérer la réduction du bilan en juin 2024. Le marché a pris le message comme il l’a voulu, pas convaincu.
Les valeurs moyennes, les foncières ou les sociétés de biotechnologie, très sensibles aux taux, sont soutenues par le revirement de la banque centrale américaine.
La BoE a maintenu son ton restrictif, s’opposant aux anticipations plus accommodantes du marché, et de la Fed. L’inflation n’est pas vaincue, selon la banque. La devise et les taux grimpent.
Plusieurs ministres favorables à une politique monétaire accommodante ont été forcés de démissionner à la suite d’un scandale de financement au sein du parti au pouvoir.
La réunion de politique monétaire du 13 décembre n’a pas manqué de relancer le débat entre croissance et inflation. La résistance ou non du marché du travail sera la clé.
La banque centrale européenne a laissé inchangés ses taux directeurs mais elle diminuera les réinvestissements réalisés dans le cadre de son Programme d'achats d'urgence pandémique (PEPP) à partir de mi-2024.
La banque centrale britannique a laissé son taux directeur inchangé, à 5,25%, mais elle a tenu un discours moins accommodant que son homologue américaine quelques heures plus tôt.