Le graphique ci-contre présente l'évolution de la productivité aux États-Unis ainsi que sa tendance de 2009 à 2019. Historiquement, la productivité a rebondi lors des périodes de fin de récession/reprise économique. Au cours des deux derniers trimestres, la productivité aux États-Unis a connu une hausse marquée.
Les marchés boursiers ont amorcé l’année avec optimisme, portés par l’espoir d’un atterrissage en douceur, voire d’aucun atterrissage en 2024. En janvier, la Fed et la BCE sont restées prudentes et ont toutes deux indiqué attendre davantage de données, notamment celles du premier trimestre 2024, laissant présager une potentielle baisse des taux dès cet été. En conséquence, les marchés ont légèrement révisé à la baisse leurs anticipations de baisse des taux, tandis que les rendements des obligations souveraines se sont ajustés.
Selon le dernier rapport de Liquidnet, les marchés transparents ont repris quelques petites parts de marché. En attendant la révision en cours de MIF 2.
Plus dynamiques que l'Europe, les Etats-Unis vont devoir faire face à une vague de refinancement de la dette. Mais l'emploi joue un rôle de bouclier, notamment dans la santé, estime Michala Marcussen, chef économiste du groupe et directrice des études économiques et sectorielles à la Société Générale.
Cette récession est avant tout technique, les économistes anticipant une reprise en 2024. L’impact est surtout politique et ne change pas la donne pour la Banque d’Angleterre.
Le top 5 des valeurs américaines n’est plus le même aujourd’hui que durant les décennies 2000 et 2010. Ces sociétés pèsent aussi plus lourd sur le marché. Le temps fait son effet sur le leadership, mais lentement.
Les grandes capitalisations de la tech ont redonné de l’élan au S&P 500 qui est au plus haut. La concentration de la performance inquiète, mais pour certains analystes, il est difficile d’ignorer ce marché, porté par les flux.
Les données de mardi sur l’inflation encore élevée aux Etats-Unis ont accéléré la hausse des taux. Celles de mercredi sur des prix à la production de décembre en baisse n’ont pas changé grand-chose.
Les tranches de CLO ont été soutenues par la bonne dynamique générale sur le crédit, mais les spreads ont désormais un potentiel de resserrement plus limité.
Les salaires ont progressé plus que prévu au quatrième trimestre. Le marché anticipe désormais un peu moins de trois baisses de taux de la BoE, à partir d’août.
Les placements d’obligations au format durable, notamment green bonds, ont bondi sur le marché euro corporate, jusqu’à constituer 39% de l’ensemble des émissions cette année.
La Russie continue d'exporter son blé de façon assez agressive, et laisse l’Ukraine faire de même. Le marché «souffre» plus globalement d’une abondante récolte de maïs.
La décision de Moody’s complique un peu la gestion budgétaire du gouvernement, qui envisagerait d’émettre davantage d’obligations, notamment en devises étrangères, pour financer la guerre dans la bande de Gaza et ses conséquences.
Le groupe de télécoms poursuit la vente de ses actifs pour alléger son lourd endettement. Après les centres de données en France, c’est l’activité de fibre optique qui aurait été mise en vente.
L'accélération des défaillances d'entreprises fin 2023 augure d'une hausse cette année. Toutefois, les PME-ETI et les TPE-microentreprises ne seront pas logées à la même enseigne, selon Alain Tourdjman, directeur de la recherche économique du groupe BPCE.
Le quatrième trimestre 2023 tient ses promesses avec surtout des perspectives en amélioration. Des publications qui justifient en partie la poursuite du rallye des actions, malgré la hausse des taux.
L’Union européenne a ajouté au projet initial de la Commission des «mesures de sauvegarde» automatiques, rendant les règles beaucoup plus contraignantes, a fortiori pour les mauvais élèves. Celles-ci font craindre le retour de «l’austérité» et inquiètent de nombreux économistes.