La demande placée se stabilise en Ile-de-France. Bien qu’à l’arrêt, le marché de l’investissement donne des indications de frémissement dans Paris intramuros.
Après avoir initié en premier les baisses de taux, les institutions monétaires des pays d'Amérique latine, notamment, tergiversent. Le ralentissement de la désinflation et la politique de la Fed limitent leurs marges de manœuvre.
Selon le Haut Conseil des finances publiques, le chef de l'Etat a trop tardé pour réduire vraiment les déficits. Résultat, il se retrouve face à un mur qui va peser sur l'activité économique. Sa trajectoire budgétaire, avec une croissance optimiste, «manque donc de cohérence».
Très en vue ces derniers mois, le marché boursier nippon suscite également des doutes. Le flux de capitaux étrangers est peut-être arrivé trop vite et trop fort, réduisant déjà le potentiel de revalorisation des cours. La bataille contre la désinflation reste aussi entière.
L'actuel marché semble pousser les investisseurs institutionnels à augmenter leur allocation en dette privée, estime Dr Markus Geiger, responsable de la dette privée chez Oddo BHF AM.
Le directeur des marchés du Fonds monétaire international enjoint aux investisseurs d'éviter toute exubérance. Et aux banques centrales de ne pas baisser les taux prématurément en apportant des réponses «sur mesure» à la situation spécifique de leur pays…
Les perspectives de l’économie mondiale publiées le 16 avril par le Fonds monétaire international se veulent prudentes et équilibrées, dans un environnement marqué par une grande fragmentation géoéconomique.
Les inquiétudes des investisseurs remontent encore un peu face aux besoins d’émissions évoqués. Mais les spreads ont plutôt tendance à se resserrer depuis novembre.
Les investisseurs n’attendaient qu’une étincelle pour initier une consolidation. Elle vient des menaces au Moyen-Orient, avec des craintes aussi sur les taux américains.
Dans certaines régions, les hausses de taux semblent avoir moins ralenti l’économie que prévu. Ce n’est pas forcément une raison pour faire durer ces resserrements plus longtemps, préviennent aussi les chercheurs du Fonds monétaire international (FMI).
Les émissions par des émetteurs high yield ont bondi au premier trimestre sur le marché euro alors qu’un mur de dette se dresse à partir de 2025 et que les conditions de prix sont plus favorables.
L'Italie, qui voit ses prévisions de déficit et de dette déraper, connaîtra le 19 avril le verdict de l'agence S&P sur sa note. La fin des achats d’actifs de la Banque centrale européenne (BCE) et l’appétit pour le risque ont toutefois ramené les investisseurs vers les obligations italiennes.
Le métal jaune a atteint vendredi un nouveau record, malgré la hausse des taux américains et du billet vert, à plus de 2.400 dollars l’once, propulsé par l'escalade entre Israël et l’Iran. Pour le pétrole, les marchés se montreront attentifs aux risques d'escalade qui alimenteraient le regain des cours du brut.
La réalisation du plan NextGen EU et l’Union des marchés de capitaux peuvent contribuer à soutenir les signaux suggérant un redressement de la productivité en ce début d'année.
Le PIB britannique a progressé pour le deuxième mois consécutif en février, permettant d’anticiper une croissance sur l’ensemble du premier trimestre. Les économistes prévoient une poursuite du rebond.
Avec un message plutôt accommodant, l’institution de Francfort rend possible une divergence monétaire avec la banque centrale américaine, que les données d’inflation empêchent d’agir trop vite.
Après un début d’année en trombe, les marchés actions ont marqué le pas ces dernières semaines. Pour Roland Kaloyan, le responsable de la stratégie actions européennes chez Société Générale CIB, le seul fait nouveau est l'amélioration des indicateurs économiques aux Etats-Unis. Le risque désormais est celui d’une sortie du scénario «Boucle d'or».
En chiffrer le coût est l'une des clés du financement de la lutte contre le changement climatique. Cela reste un exercice d'approximation que l'I4CE cherche à cadrer dans son dernier rapport, intitulé «Anticiper les effets d’un réchauffement de +4°C : quels coûts de l’adaptation ?».
De nombreux éléments indiquent qu'il est encore stratégiquement trop tôt pour se désinvestir des actions européennes et qu'il est toujours temps d'entrer sur les petites et moyennes valeurs.