Le PIB s’est contracté de 0,1% en septembre au Royaume-Uni, portant la croissance à 0,1% au troisième trimestre. Mais ces données volatiles ne devraient pas changer la donne pour la Banque d’Angleterre.
En octobre, l’incertitude accrue autour des élections américaines a maintenu une volatilité implicite élevée, tandis que les taux d’intérêt à long terme aux États-Unis ont grimpé à mesure que le marché anticipait une victoire de Trump. En parallèle l’économie américaine n’a pas décéléré alors que les moteurs de croissance en place ne semblent pas s’essouffler d’autant que les baisses de taux à venir devraient également soutenir l’activité. Les résultats des entreprises pour le T3 ont globalement dépassé les attentes plutôt prudentes, tant aux États-Unis qu’en Europe.
Le graphique ci-joint présente le taux des Fed funds ainsi que les indices ISM manufacturier et non manufacturier aux États-Unis. En période de taux zéro, le taux Fed funds est remplacé par un taux implicite, calculé en intégrant les mesures non conventionnelles de la Fed, offrant une représentation plus précise des conditions monétaires effectives.
Les spreads de crédit se sont resserrés des deux côtés de l’Atlantique après le résultat des élections américaines. Le crédit est soutenu par les fondamentaux et la demande des investisseurs. Il pourrait être soumis à davantage de volatilité.
Le retour de Donald Trump intervient à un moment où le nombre de nouveaux accords de libre-échange est au plus bas, et celui des mesures protectionnistes explose.
Le Haut Comité Juridique de la Place financière de Paris (HCJP) invite à clarifier la nature juridique des crédits carbone, à réfléchir à la création d’un registre européen, et à mieux encadrer leur marché secondaire.
Le billet vert a retrouvé cette semaine ses plus hauts depuis juin, tandis que la monnaie unique est au plus bas depuis octobre 2023. La politique de Donald Trump et ses impacts en zone euro soutiennent la tendance.
Les importateurs américains pourraient anticiper leurs achats. Les tarifs du transport de conteneurs, qui sont déjà à des niveaux élevés en raison de la crise en mer Rouge et des grèves dans certains ports américains, risquent d’augmenter.
La baisse des Bourses européennes post-élections américaines illustre les doutes sur la croissance au sein de l’Union européenne. Toutefois, elle n’aurait rien à gagner d'une fuite en avant interventionniste et protectionniste, plaide le chef économiste d’Axa.
Le milliardaire devrait pouvoir garder la direction de ses entreprises. Il co-dirigera un nouveau département qui fonctionnerait en dehors des limites du gouvernement.
La principale cryptomonnaie a établi un nouveau record à près de 90.000 dollars, portée par la perspective d’une législation accommodante aux Etats-Unis. A l’inverse, l’or, qui était au plus haut, perd du terrain depuis le résultat de l’élection américaine.
Le fournisseur d’énergie Engie a mis à jour son scénario qui doit permettre au Vieux Continent d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Malgré un retard à l’allumage, l’hydrogène renouvelable lui semble important à plusieurs titres.
Cette consolidation remet en cause la participation de l’opérateur suisse à la base de données consolidée européenne (EuroCTP). En effet, Aquis a lancé fin octobre un projet concurrent avec la Bourse paneuropéenne Cboe Europe.
L’indicateur ZEW flirte à nouveau avec la déprime. Alors que le scrutin législatif se dessine pour le 23 février, l’économie allemande doit aussi encaisser une accélération de l’inflation.
Vendredi à Budapest, les Vingt-Sept devaient poser les premières pierres d’un grand plan en faveur de la compétitivité de l’Europe. Mais le résultat, décevant, a de quoi inquiéter, alors que le retour de Donald Trump jette une ombre de plus sur l’économie du Vieux Continent.
Olaf Scholz est prêt à se soumettre au vote de confiance des députés avant Noël, ce qui permettrait d’organiser un nouveau scrutin législatif d’ici à fin février 2025.
La baisse des taux a permis un retour des investisseurs sur les dettes des foncières. Mais une grande partie du rattrapage s'est opérée sur l’investment grade tandis que certains segments du marché ou entreprises high yield restent en difficulté.
La consultante en stratégie de gestion chez Hugau Gestion, également membre de la National Association for Business Economics (Nabe) aux Etats-Unis, réagit aux élections américaines et analyse la position du président de la Fed.
Ce montant, étalé sur trois ans, doit avant tout être utilisé pour rembourser une partie des dettes hors bilan. Indirectement, cela devrait permettre aux villes et provinces d’appliquer leur propre politique budgétaire expansionniste.
L’élection de Donald Trump aura sans doute des effets sur l’économie américaine en 2025-2026, mais la banque centrale se donne le temps de les analyser.