L’assureur Axa a racheté pour 319,4 millions d’euros de ses actions sur le marché mercredi, indiquait vendredi l’AFP, des titres qu’il compte annuler pour compenser l’effet dilutif de son programme d’actionnariat salarié. Le groupe a racheté un peu plus de 13,5 millions d’actions, à 23,57 euros le titre, indique sa déclaration de transaction. Ce prix correspond au cours moyen lors des vingt séances boursières entre le 14 septembre et le 11 octobre. Les actions doivent être annulées, afin «d'éliminer l’effet dilutif» de l’augmentation de capital réservée aux salariés, avait précisé l’assureur lors de l’annonce de l’opération le 13 septembre. Axa a voté en avril un programme d’actionnariat salarié, Shareplan 2021, et les 110.000 collaborateurs concernés pourront acheter des actions à 80% du prix déterminé dans le cadre du rachat, soit 18,86 euros.
Goldman Sachs a dégagé un bénéfice net de 5,38 milliards de dollars au troisième trimestre 2021, en hausse de 60% par rapport à la même période l’année précédente. Cela correspond à un résultat par action de 14,93 dollars contre 8,98 dollars pour le troisième trimestre de 2020.
Bruxelles doit présenter le 27 octobre son projet de transposition dans le droit européen de la dernière pierre de Bâle 3 sur les exigences en fonds propres des banques.
La Securities and Exchange Commission est sur le point d’autoriser le premier ETF de contrats à terme sur le bitcoin aux États-Unis, ce qui constituera un moment décisif pour l’industrie des crypto-monnaies, indique Bloomberg, qui cite des sources proches du dossier. sujet. Le régulateur ne devrait pas empêcher les produits d’être négociés la semaine prochaine, ont déclaré ces sources. Contrairement aux demandes d’ETF bitcoin que le régulateur a précédemment rejetées, les propositions de ProShares et Invesco Ltd. sont basées sur des contrats à terme et ont été déposées en vertu des règles relatives aux fonds communs de placement qui, selon Gary Gensler, président de la SEC, offrent «une protection importante aux investisseurs». Un porte-parole de la SEC a refusé de commenter, tout comme un responsable de ProShares.
L’autorité antitrust italienne a annoncé jeudi avoir donné son feu vert au projet d’acquisition par Nexi de son rival SIA, mais en imposant certaines conditions. Le mois dernier, l’organisme de surveillance de la concurrence avait déclaré avoir ouvert une enquête sur la fusion de Nexi avec SIA, citant des problèmes de concurrence dans le secteur des paiements numériques du pays. Nexi, qui a fusionné avec son rival nordique Nets en juin, prévoit de boucler la fusion avec SIA ce trimestre, créant ainsi l’un des plus grands groupes de paiement d’Europe. L’Autorità Garante della Concorrenza e del Mercatoa a demandé à Nexi de renoncer à une clause d’exclusivité dans les contrats avec equensWorldline, en référence aux services de traitement domestique et de compensation non SEPA (Single Euro Payments Area), et de vendre les contrats de compensation non SEPA que le groupe a actuellement avec des banques.
L’Agéa (Fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance) et la Fédération française de l’assurance (FFA) ont annoncé s’être mises d’accord sur un texte qui sauvegardera le régime de retraite complémentaire des agents généraux d’assurance. Le texte sera ratifié en décembre 2021. Au terme des négociations, le niveau des pensions et des droits à la retraite est maintenu ; le montant des cotisations des agents demeure inchangé ; et enfin le régime satisfait à ses obligations réglementaires de disposer de 40 années de réserves. En outre, le nouvel accord fixera le niveau de contribution des compagnies pour les années 2022, 2023 et 2024.
Toutes les grandes banques américaines ont surpassé les attentes des analystes. C’est cependant la maîtrise de leurs coûts qui a souvent guidé la réaction des marchés.
Morgan Stanley a publié un bénéfice pour le troisième trimestre en progression de 36% à 3,7 milliards de dollars, soit 1,98 dollar par action. Les analystes interrogés par FactSet anticipaient un bénéfice par action de 1,69 dollar.
Axa va porter ses investissements dans les forêts à 1,5 milliard d’euros d’ici à 2025, annonce le groupe ce jeudi 14 octobre. L’assureur détient déjà près de 60.000 hectares de forêts tous certifiés par le « Programme for the Endorsement of Forest Certification » ou le « Forest Stewardship Council ». Axa doit multiplier par quatre la taille de ces actifs dans les prochaines années en allouant un milliard d’euros dans les forêts des pays développés en passant plutôt par des acquisitions directes et 500 millions d’euros dans des projets de reforestation dans les pays émergents, en utilisant plutôt des fonds à impacts. Au total, ce programme doit permettre de capturer 25 mégatonnes de CO2 par an.
L’Agéa (Fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance) et la Fédération française de l’assurance (FFA) ont annoncé s’être mises d’accord sur un texte qui sauvegardera le régime de retraite complémentaire des agents généraux d’assurance. Le texte sera ratifié en décembre 2021.
Après JPMorgan mercredi, c’est au tour de Bank of America et Wells Fargo de publier ce jeudi leurs résultats trimestriels. Pour le troisième trimestre, Bank of America affiche un bénéfice net par rapport à la même période de 2020 en progression de 58%, à 7,7 milliards de dollars, soit 0,85 dollar par action. Ces résultats sont supérieurs aux prévisions du consensus des analystes Factset qui anticipait un bénéfice de 0,71 dollar par action.
Le département américain du travail a proposé une réglementation qui faciliterait l’achat par les investisseurs de fonds environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs plans 401(k), rapporte le Wall Street Journal. La proposition est soutenue par de nombreuses sociétés de gestion américaines. Elle va à l’encontre d’un règlement de l’ancienne administration Trump qui rendait plus difficile pour les plans 401(k) l’intégration de fonds ESG.
Christian Walter, actuaire agrégé, docteur en sciences économiques, chercheur associé au Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne, cotitulaire de la chaire « Ethique et Finance » à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme
Répartition. Le secteur français de l’assurance-vie bénéficie d’une montée en puissance des produits en unités de compte (UC). Depuis le début de l’année (à fin août), la collecte a en effet atteint un niveau sans précédent de 24,4 milliards d’euros, selon les chiffres de la Fédération française de l’assurance (FFA). « L’accroissement significatif des UC, qui représentent 38 % des primes du secteur sur les huit premiers mois de l’année (contre 20 % en 2016), reflète les initiatives menées par le secteur au cours des dernières années pour lutter contre l’environnement de taux bas », souligne Fitch Ratings, mettant notamment en lumière le succès du plan d’épargne retraite (PER) lancé en 2019 et majoritairement investi en UC. Cette évolution d’activité permet au secteur de progressivement réduire ses besoins en capitaux et sa sensibilité aux taux d’intérêt, estime l’agence de notation.
Les régulateurs financiers sont payés pour que rien n’arrive – entendez, rien de déstabilisant pour le système. En bardant les assureurs de casques, gilets pare-balles et autres protections lourdes, ils ont mérité leur salaire. Si l’on en juge par la remarquable résistance du secteur au krach des marchés financiers début 2020, la réglementation Solvabilité 2 a atteint son but. Un choc d’une telle ampleur sur les rendements obligataires et les actions aurait pu en d’autres temps mettre au tapis plusieurs compagnies.
Les « finfluenceurs » font grincer des dents. Ces influenceurs de la finance sont payés des fortunes – jusqu’à un demi-million de dollars par an pour une dizaine d’heures de travail hebdomadaires – par les grandes entreprises de Wall Street, ravies de pouvoir atteindre un public jeune et, jusqu’ici, peu intéressé par leur patrimoine. Il faut dire que l’offre est vaste, des influenceurs condensant en quelques minutes des questions liées aux impôts ou à la gestion passive, à ceux lisant le cours du bitcoin dans les astres. Et si un nombre important d’abonnés permet de toucher plus de monde, l’approche plus flexible qu’ont ces comptes de la régulation permet de leur vendre davantage de produits.
Jeunes sportifs issus de quartiers défavorisés, personnes réfugiées : en quête de compétences, le secteur bancaire est favorable à l’ouverture de tous les canaux de recrutement.
Faiblesses. Les acteurs de la banque, de l’assurance et le secteur public ne contrôlent que moins du tiers des documents reçus pour détecter une éventuelle fraude. Et seulement un document suspect sur trois fait l’objet d’une analyse complémentaire : l’étude conduite par Markess et Itesoft dresse le constat d’une exposition forte des 45 organisations interrogées (ETI et grands groupes) et de faibles moyens mis en œuvre. Les contrôles manuels et par échantillons aboutissent à sous-estimer de trois à quatre fois les documents frauduleux. Repérées tardivement, les fraudes ne seraient récupérables que dans 20 % des cas. Résultat, les établissements subissent environ 0,7 million d’euros par an de fraudes.